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 When watching isn't, apparently, enough. [Aidan]

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Enea P. Bennett

Enea P. Bennett


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MessageSujet: When watching isn't, apparently, enough. [Aidan]   When watching isn't, apparently, enough. [Aidan] Icon_minitimeDim 18 Jan - 21:41

    Un choix déchirant s'offrait à moi. Je pensais que celui que j'allais faire allait marquer un pas décisif, et que si celui que je choisissais n'était pas le bon, ce serait la mort à coup sur. Une opération tellement délicate que tous les regards semblaient portés sur moi. Il ne fallait pas les décevoir. « Miss Bennett … Vous allez vous décider à répondre ? » Finalement, j'optais pour la craie rouge, ce qui me semblait le choix le plus juste, et écrivait la réponse exacte au tableau. Pourtant, l'envie n'y était pas. Même si je conservais des résultats plus qu'acceptables à l'école, il semblait que je n'avais jamais été bonne lorsque le professeur m'interrogeait, soit à l'oral, soit pour passer au tableau. Je ne pouvais m'empêcher de penser à ce que tous les autres devaient se dire en me voyant si pitoyable. « C'est ça, vous pouvez revenir à votre place. », et encore heureux. Lorsque mes pas me menèrent jusqu'à la table la plus éloignée dans la salle, je pris bien garde à ne pas lever le regard. Je ne pouvais pas risquer de croiser les leurs, sournois, méchants. Bon, d'accord, même si c'était mon excuse pour la plupart du temps, ce que je ne voulais pas à ce moment là, c'était croiser son regard, qui me faisait l'effet d'une décharge électrique. Il devait surement me juger, mais j'avais l'impression bizarre qu'il serait plus juste sur mes réelles pensées que les autres. Cette idée me donnait la chair de poule.

    « Bah alors Enea, il s'est passé quoi là bas ? T'avais l'air d'une statue » « Ouais .. c'est ça. » Mes réponses n'étaient jamais plus longues. Quel intérêt ? Même moi je ne savais pas pourquoi je m'étais amusée à porter de l'importance à la couleur de la craie. Il m'arrivait très fréquemment de m'emporter, et de m'enfermer, dans une idée étrange et de lui donner une importance qui n'était pas nécessaire. On devait surement me prendre pour une folle. Même moi, si je me voyais, je me prendrais pour une fille bizarre, alors. Je tentais alors vainement de me concentrer sur le cours de biologie, ce que je pouvais haïr l'étude du corps humain, avant de dessiner des choses inexplicables dans la marge de mon cahier. En fait, je ne réfléchissais pas vraiment, étant donné que mon regard était totalement pris par la contemplation des cheveux de l'Ange. Si je retranscrivais toutes mes pensées à l'écrit, je me suiciderais surement sur l'instant. Connaissez vous quelqu'un de plus ridicule que moi ? Je ferais même honte aux héroïnes de grands romans à l'eau de rose ! C'était une obsession. Je me faisais froid dans le dos, moi même je n'avais jamais même considéré l'option de penser à la même chose 24/24h, et pourtant, c'était maintenant le cas.

    « Hey, tu fais quoi ? » Je relevais la tête rapidement. Sursautant, je revins très vite à la réalité, le cours avait l'air d'être terminé. Avec le cours, terminait également la journée, ce qui, à l'opposé de l'habitude, ne me réjouissait guère. Qu'allais-je faire ? Rentrer à pieds, lasse, jusqu'à ma chambre d'hôtel, et bouquiner pour le reste de la journée. Sans compter les devoirs. Je dormirais, je rêverais, je me relèverais, et une autre journée en perspective. Seule la contemplation me paraissait une activité occupante, et il était certain que je n'allais pas commencer à suivre le garçon juste pour avoir le plaisir d'admirer son dos. Maintenant, je connaissais les courbes de celui-ci par cœur, tellement que je pourrais le recopier sans modèle sur une feuille. Superbe ! Quelles capacités grandioses ! Je suis sure que je me ferais beaucoup d'argent avec ça. Je me fais honte. Prenant dans mes mains tous les bouquins qui étaient éparpillés sur ma table, je me dirigeais alors le plus lentement possible vers la salle de classe, juste pour qu'il sorte avant moi. Sale groupie.
    Hey, salut, est-ce que tu serais un extraterrestre par hasard ? Non. Hey, salut, tu sais que tu fais un peu peur ? Non plus. J'arrête pas de penser à toi, si tu veux bien, tu peux me montrer ta base secrète ? Quelles idées stupides, et pourtant, elles ne pouvaient pas s'empêcher de frapper mon esprit telles des balles de pistolet, à une vitesse grandiose. Si quelqu'un était capable de lire dans les pensées, il devait bien se marrer à cet instant. Heureusement que, à ma connaissance, personne n'avait un tel don. Je crois que si j'avais une capacité pareille, je deviendrais vraiment folle. Savoir ce que les gens pensaient de moi .. Impossible. Déjà que sans savoir, je devenais rapidement angoissée et stressée, je deviendrais surement paranoïaque et vraiment bonne à envoyer à l'asile si tout autour de moi devenait aussi clair.

    Pendant un instant, je regrettais de ne pas avoir amené le livre avec moi. Quoi que, l'amener tous les jours me ferait passer pour une plus grande groupie alors, ou tout simplement une folle qui ne se diversifiait pas du tout dans ses choix littéraires. Mais on aurait pu imaginer, par supposition, qu'il soit venu pour m'aborder à propos de celui-ci ? Même si je n'avais aucunes preuves tangibles, j'étais persuadée que c'était lui qui me l'avait offert. L'intérêt, je ne le voyais pas vraiment, mais ça ne m'importait pas vraiment en ce moment là. J'avais enfin trouvé une chose intéressante à faire à La Crosse ! Et je n'allais pas en démordre. Ma mission était bien de le connaître, mais si je ne trouvais jamais le courage de l'aborder, ça ne le ferait que moyennement. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à aller lui parler finalement, pour qu'il se fasse une idée de moi encore pire que celle qu'il avait déjà. Après tout, j'étais surement pour lui la fille un peu trop accro qui lui balançait des livres à la figure, et qui, en plus de ça, sentait mauvais. Alors qu'un bruit de casier me fit, encore une fois, sortir de ma bulle, je me rendis compte que je ne faisais que le suivre. Depuis quelques secondes, surement, puisque nous n'étions même pas encore sortis du lycée, mais même. S'il le remarquait, je n'aurais alors plus aucune chance de découvrir la chose qu'il cachait car, plus je l'observais, plus l'idée devenait forte dans mon esprit. Ou alors je m'inventais tout ça pour que ma vie soit un peu plus palpitante. Dans les deux cas, de toute façon, ça m'occupait.

    Tout d'un coup, je me retrouvais à basculer en arrière, après m'être cognée contre quelque chose. En fait, ce quelque chose était quelqu'un, mais je n'avais aucune idée de la raison qui m'avait fait m'approcher autant pour provoquer une autre catastrophe. J'étais pourtant persuadée d'avoir gardé une petite distance de sécurité. S'il s'était arrêté brusquement sans que je le vois, ou si j'avais accéléré sans m'en rendre compte, je ne le saurais jamais, mais ce que je savais avec certitude quand ma joue toucha le sol glacé du hall, c'était que je m'étais bien ridiculisée devant l'Ange mystérieux. En tout cas, je n'avais rien de cassé, même si mon corps était endolori. Pour être passé des centaines de fois à l'hôpital lorsque j'habitais à New York, j'avais une assez bonne connaissance de mon corps, et savait vite évaluer les blessures qui m'étaient occasionnées. Par réflexe, je me relevais seule rapidement, pour me retrouver face à face avec lui. Ça changeait de la vue du dos, mais ça eut pour conséquence de me faire légèrement paniquée.

    « Désolée. Il faut que je pense à .. regarder devant moi. La prochaine fois. » Fronçant les sourcils, mes jambes décidèrent de ne pas bouger. D'un côté, mon cerveau était d'accord avec elles. D'un autre, j'avais envie de déguerpir telle une souris devant un chat. « Tu es dans ma classe, c'est ça ? » Idiote, comme si je ne le savais pas. Mais les mots étaient sortis de ma bouche automatiquement, aucune chance de pouvoir me rattraper. Maintenant, il ne devait pas seulement me prendre pour la fille maladroite qui sentait mauvais, mais également pour une débile mentale atteinte d'azheimer. « Tu t'appelles comment ? » Au moins, je lui trouverais un autre nom que l'Ange. Devant mon manque flagrant de politesse, je me reprenais. « Moi c'est Enea. » J'avais l'impression d'avoir débité un nombre impressionnant de mots, ce qui n'était pas vraiment le cas. Je n'avais pas l'habitude, c'était tout.
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Aidan G. Williams
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MessageSujet: Re: When watching isn't, apparently, enough. [Aidan]   When watching isn't, apparently, enough. [Aidan] Icon_minitimeMer 21 Jan - 5:28


Découvrez Marilyn Manson!


When watching isn't, apparently, enough. [Aidan] B05
Some of them want to use you ; Some of them want to get used by you.
Some of them want to abuse you ; Some of them want to be abused.
I wanna use you and abuse you ; I wanna know what's inside you.


    Encore dans une salle de classe. Décidément, il avait bien du cran, cet Immortel, d'oser se présenter dans une salle de classe, d'essayer tant bien que mal de se faire passer pour un humain. Il devait être dérangé. À chaque instant, le sang de tous ces élèves insouciants qui fluait dans leurs veines l'attirait comme le miel attire une abeille, un appel irrésistible auquel il s'était pourtant contraint à résister. Ceux qui l'avaient créé ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Ils ne savaient pas qu'en créant des êtres étranges, qu'en leur insufflant un pouvoir étrange, ils créeraient également en eux un besoin constant de sang humain. Aidan se refusait à être ce monstre, à devenir comme tous les autres Immortels. Il refusait de se compromettre, souhaitant par dessus tout conserver son intégrité, la seule chose à laquelle il pouvait réellement s'accrocher en ce monde de fous. Son histoire était plus tragique que celle des autres. Il n'avait pas de parents, pas d'histoire, rien à se rattacher. Son histoire débutait dans un laboratoire, créé de toutes pièces. On ne lui avait jamais demandé son avis. On l'avait projeté dans un monde où il n'était pas sensé exister, dans lequel il n'avait strictement rien à faire... Qu'était-il? Le fruit d'un prototype. On avait travaillé pendant des mois sur le projet Genesis avant qu'il ne soit réellement mis en oeuvre. Les scientifiques avaient réussi à créer Genesis, la première des Immortels. Mais elle ne possédait pas vraiment de pouvoir. Puis était venu Aidan, une expérience ratée. Ils l'avaient fait trop rapide, trop fort. Ils ont diminué la dose sur les Immortels qui suivirent, de sorte que l'aîné des Immortels est en quelque sorte l'incarnation de la force brute, non-raffinée. Il était venu à la vie en entendant des dizaines de voix dans sa tête. Il n'était qu'un poupon, et pourtant, il avait saccagé le labo, spectateur froid et sans vie de la naissance d'un être contre-nature. Car il n'avait nullement sa place en ce monde, il n'aurait jamais dû naître. Il n'avait pas sa place, et en plus, était un monstre. Un monstre assoiffé de sang.

    Il passait la majeure partie de ses journées a l'école comme un véritable zombie. Il allait à l'école. Il étudiait. Il avait toujours des notes parfaites, n'hésitait jamais pour une seule réponse, ne dérangeait personne mais ne sociabilisait avec personne non plus. Le genre parfait de jeune homme sur lequel les rumeurs courent. Mystérieux, beau comme un ange, silencieux, peu loquace... Il était arrivé que tout le monde parlait et pensait à lui. Les filles avaient son visage imprimé dans la tête. Elles ne semblaient que penser à cela. Oh, seigneur... Étonnées par sa peau de neige, elles le contemplaient, admirant ses cheveux parfaitement sculptés, ses traits parfaits et harmonieux dans un visage illuminé par deux yeux aussi verts que des émeraudes. Il avait souri quelque peu aux courageuses qui avaient eu le cran de venir lui parler et lui faire la conversation, avait entendu leurs pensées les plus perverses en se retenant de ne pas rire à gorge déployée. L'une d'elles, qui pensait "je ne lui ferais pas de mal, à celui-là...", s'était méritée un long regard effrayant duquel seul Aidan avait le secret. Il s'était presque moqué. Alors comme ça, elle ne lui ferait pas de mal? Elle était elle-même plutôt jolie, il fallait l'avouer. Et si vraiment il se laissait aller? Que se passerait-il? S'il lachait cette bride si étroitement serrée sur ses pulsions d'Immortel, ses pulsions qui lui hurlaient de tuer, d'ouvrir des gorges, de boire le sang? Alors le reste de sa famille aurait triomphé. Et cela, il ne le supporterait pas. Il était fier d'être le seul à vraiment pouvoir s'intégrer en société, bien qu'il semble quelque peu antisociable. Il aurait fallu que d'autres Immortels se joignent à lui et ainsi seraient-ils acceptés, éventuellement... Mais Aidan ne se faisait pas d'illusions. Les gens le voyaient comme un marginal, quelqu'un d'anormal. Ils l'admiraient pour sa beauté, sa vivacité d'esprit. Néanmoins, puisqu'ils étaient sensés, ils se tenaient bien loin de l'Immortel, comme s'ils avaient été avertis par leur instinct de survie. Néanmoins, il semblerait que certaines personnes n'aient pas tellement d'instinct de survie, à La Crosse...

* * *

    Que ressentait-on lorsqu'on savait que l'on était épié? Il ne le savait pas, car personne encore n'avait eu plein accès aux pensées tourmentées qui flottaient dans sa tête. Il avait eu droit aux pensées étonnantes, peu de temps auparavant. Une jeune fille, nouvelle arrivée à La Crosse High. Une nouvelle distraction, donc. Il voyait dans les têtes des garçons s'imaginant déjà devenir amoureux d'elle, simplement sous prétexte qu'elle était nouvelle... pathétique. Elle avait des pensées particulières, de un parce que, contrairement à beaucoup, elle ne semblait pas affectée du syndrome du nombril, le "je, me, moi". Elle était douce, exceptionnellement gênée, et semblait très intéressée par lui. Cela aurait pu être cocasse s'il n'y avait pas eu un certain accroc: son odeur. L'odeur de son sang. Quand elle s'était mise à saigner du nez, il avait cru qu'il allait lui sauter dessus. Il était crispé, avait arrêté de respirer, ses doigts s'enfonçant profondément dans son siège. Ne pas paniquer. Ne rien faire. Se calmer. Du calme. Les scénarios défilaient dans sa tête, à la vitesse de l'éclair. Et elle ne ressortait jamais vivante. À chaque fois, il trahissait son voeu de rester "pur". Il aurait aimé la hair. Il aurait voulu qu'elle parte, qu'elle s'en aille, afin qu'il ne trahisse par son serment... Mais non. Elle était là et semblait décidée à rester. Aussi avait-il décidé de faire avec. Il prouverait sa force. Il résisterait à cette tentation infernale proposée par cette jeune fille à l'odeur appétissante... Il savait bien qu'elle le suivait, qu'elle le fixait. Elle voulait le percer à jour, et lui, en bel idiot, ne disait rien, mais ne faisait rien non plus pour la décourager, alors qu'il aurait probablement dû. Mais pourquoi? Lui qui passait son temps dans les têtes des autres n,avait jamais tellement été doué en ce qui avait trait à l'auto-analyse... Il l'entendait se préparer mentalement à éventuellement lui parler. Pas flirter avec lui, simplement lui parler. Voilà une première qui méritait d'être attendue. Il n'aurait su dire pourquoi, mais elle l'agaçait. Elle mettait son serment en danger et l'intéressait alors qu'il n'aurait jamais dû prêter attention à elle. En fait, il ne savait pas s'il était diablement intéressé par elle ou s'il était fasciné. Non. Elle lui inspirait à la fois haine et fascination. Elle pensait à différents scénarios, à différentes façons de l'aborder. Pourquoi pas, après tout? S'il devait être entouré du danger, pourquoi pas un peu davantage, pour voir... Il se plaça rapidement de sorte qu'elle se cogna sur lui, sur cette surface dure et lisse comme du marbre, froide également... Elle était tombée sur le sol avec rudesse, et il ne put empêcher un léger sentiment de compassion de l'étreindre. Elle s'était relevée et le fixait. Elle ne savait pas quoi dire, visiblement.

    ENEA - Désolée. Il faut que je pense à .. regarder devant moi. La prochaine fois. Tu es dans ma classe, c'est ça ? Tu t'appelles comment ? Moi c'est Enea.
    Elle avait parlé très rapidement, et Aidan ne put réprimer un minuscule sourire. Elle était si minuscule. Quant à lui, grand et solidement bâti, il avait l'air d'un géant auprès d'elle. Ainsi voulait-elle connaître son nom. Il s'était habitué au surnom qu'elle lui donnait dans ses pensées, pourtant. L'Ange. Ce surnom n'aurait pu être davantage erroné. Il n'était pas un ange. Il était un monstre, une bête, dans une enveloppe angélique, voilà tout. Se reprenant, il fit preuve de la courtoisie qui le caractérisait. Aidan lui sourit de son classique demi-sourire un peu croche, et lui tendit la main, une main froide comme la glace...

    AIDAN - Ce n'est rien... Je m'appelle Aidan, Aidan Williams, enchanté.

    Il continuait de la fixer de ses yeux limpides, verts comme des émeraudes. Quelle surprise lui réservait donc cette jeune mortelle?
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Enea P. Bennett

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MessageSujet: Re: When watching isn't, apparently, enough. [Aidan]   When watching isn't, apparently, enough. [Aidan] Icon_minitimeMer 21 Jan - 16:16

    « Ce n'est rien... » Ce n'était rien ? C'était vrai, d'un côté, je doutais même qu'il ait oscillé à cause de ma maladresse. Peut-être que j'aurais pensé qu'il aurait dégainé un pistolet et m'aurait tiré dessus en plein milieu du hall, ou aurait pu faire ressortir une certaine colère compulsive. Mais rien. J'étais déconcertée et soulagée à la fois. Il était rare pourtant que les personnes qui subissaient ma maladresse légendaire n'en fassent pas cas, et après être passée par les pires réprimandes au monde, ma carapace était assez solide pour qu'on la frappe. Un mensonge, car, étant doté d'une hypersensibilité certaine, il semblerait que mes larmes commencent à couler pour n'importe quelle petite chose. Je doutais d'ailleurs de mes canaux lacrymogènes, et me demandait pourquoi ils n'avaient toujours pas commencé leur travail. Mon but premier, j'avais noté toutes les étapes sur une feuille conservée dans ma table de chevet à l'hôtel, était de savoir à quoi ressemblait sa voix, et là encore je fus plutôt surprise. Bizarrement, je l'avais imaginée comme .. beaucoup plus froide. Peut-être qu'à l'image de la solitude qu'il affichait, il ne me semblait pas l'avoir vu converser avec un ami ou même une petite amie, je m'étais imaginé quelqu'un d'aussi gauche que moi en ce qui concernait la parole. Mon regard passait du sol à ses yeux, qui m'étaient trop intimidants pour que mon regard y reste longtemps. De plus, si je passais trop de temps à admirer ses prunelles, j'allais rougir, chose qui me gênait au plus haut point.

    « Je m'appelle Aidan, Aidan Williams, enchanté. » Aidan. Aidan. Ça sonnait .. terriblement bien. Le surnom était maintenant remplacé, et j'allais m'amuser à enfin utiliser la véritable identité de ce mystérieux jeune homme. Oh bien sûr, je conservais quand même un petit doute, après tout combien d'espions, criminels et autres personnages en tout genre usaient d'un pseudonyme, mais ça me permettrait de me livrer à quelques recherches. Comme savoir s'il avait des sœurs ou des frères, dans le lycée en tout cas, et si il avait donc un lien de parenté avec ces créatures aussi blanches que lui de mon actuel lieu d'habitation. Alors que je n'avais fait qu'alterner entre ses yeux et les dalles froides du hall, je remarquais enfin un semblant de sourire sur son visage. J'essayai moi aussi de m'essayer à cette prouesse pour les muscles de mon visage mais, ressemblant plus à un fou faisant des grimaces qu'autre chose, je laissai mes zygomatiques se détendre, et les coins de ma bouche s'affaisser. J'étais obligée de lever ma tête pour apercevoir sa figure, ce qu'il était grand et musclé, et alors que je regardai finalement devant moi, j'apercevais sa main tendue dans ma direction. Je n'avais aucune idée du temps depuis lequel il la tenait levée et, hésitante, je la lui serrai. La froideur de sa paume ranima une chair de poule certaine le long de mon bras, et je laissai alors rapidement mon bras rejoindre sa place, sur le côté de mon buste. Alors comme ça, en plus d'être plus pâle que moi, plus solitaire que moi, il s'amusait à me battre en matière de température corporelle ? Je m'étais toujours entendue dire que ma peau était glacée. Toutes les caractéristiques par lesquelles mes camarades d'école de New York me surnommaient semblaient avoir été battues par Aidan, oh et puis, au moins je retombais encore plus dans l'anonymat.

    Les élèves autour de nous commençaient à partir du hall, et celui-ci se vidait petit à petit. Ils rentraient tous vaquer à leurs occupations, et surement pas leurs devoirs, et je m'inquiétais de le voir lui aussi partir. J'étais peut-être profondément égoïste, mais je n'avais pas franchi un si grand pas que celui de l'aborder, d'une manière aussi étrange soit-elle, pour le laisser partir à peine une minute après. Comment est-ce que j'allais confirmer mes soupçons, sinon ? Je réfléchissais à toute allure, pour trouver un bon prétexte. Après tout, il était très bizarre que deux élèves trainent après la fin de cours. Y avait-il des devoirs à faire pour le soir ? Je passai en revue très rapidement tous les cours de la journée, auxquels j'avais été très peu attentive, et ceux qu'il y allait avoir le lendemain. Je me maudissais de toujours faire mes devoirs en avance, j'aurais pu prétexter avoir besoin d'aide pour un truc ou un autre. Après tout, Aidan faisait partie des têtes de classe, ça n'aurait pas paru surprenant que je le lui demande. « Tu habites où ? » Quelle honte, à coup sur il allait penser que j'allais le suivre jusque chez lui et devenir obsessionnelle. Le pire, c'est que je n'écartais même pas cette idée de mon esprit, étant donné qu'elle était à moitié vraie. « Enfin, juste comme ça .. Dans quel quartier, tu vois ? On sait jamais, un jour que je sois malade ou .. bref » Je croisais mes deux bras en poussant un petit soupir, j'avais l'impression de m'enfoncer de plus en plus.

    J'avais vraiment envie d'user le prétexte du frère professeur de littérature pour l'amener jusqu'à l'hôtel, mais c'était plus que pathétique. Et ça ne paraissait pas un peu obsédé de proposer à un garçon, qui devait surement se faire draguer toutes les cinq minutes par toutes les filles du lycée, de venir avec moi dans une chambre d'hôtel ? Même si il n'y avait aucune connotation. Au mieux, on croiserait un de ces Anges dans le couloir, et je pourrais alors observer ses réactions. Je ne songeais même pas une minute à la possibilité qu'il puisse vivre avec eux, puisque de toute façon, je ne l'avais jamais vu ni sur le chemin de l'aller, ni sur le chemin du retour. S'il faisait partie de leur « groupe », j'étais sure qu'il devait être le leader. Ou en tout cas, il devait avoir une place importante. Mais qu'est-ce que je racontais ! Il allait au lycée, il ne pouvait pas faire partie de cette organisation secrète. A moins qu'il mente sur son âge et essaie de s'intégrer pour mieux espionner ? Malin. Un petit sourire apparut au coin de ma lèvre, avant que je me rende compte que je n'avais pas parlé pendant un bon nombre de secondes. Relevant la tête, je priais pour qu'il ne soit pas parti à la sauvette devant mon attitude plus que bizarre, mais il était toujours là. « Parce que si tu n'habites pas loin, on pourrait faire un bout de chemin ensemble .. A moins que tu ne rentres pas à pied ou .. » Qu'est-ce que c'était difficile d'alimenter une conversation ! Je passais une main distraite dans mes cheveux en exprimant un petit rire nerveux. « Pour ma part, j'habite à l'hôtel Auchwitz .. Je ne sais pas si tu vois. » Je fronçais les sourcils en me repassant une main dans les cheveux. Je réalisais soudain que ma phrase pouvait être prise dans un tout autre sens, vivre dans un hôtel était un peu excentrique, et je reprenais ma parole. Je n'avais jamais prononcé autant de phrases dans une journée entière, surprenant. « Enfin, temporairement, il y a eu un incendie dans l'appartement de mon frère, du coup .. » Mes phrases étaient inutiles, et j'avais presque oublié mon vœu de non gâchis de salive. Quand j'étais lancée .. « Mon frère, tu le connais, c'est notre professeur de littérature .. » J'avais sans faire exprès désobéi à mon frère. Et puis alors ? Ce n'était pas comme si je pensais qu'Aidan allait le répéter à d'autres personnes, et j'espérai quand même qu'il ne parle jamais à Evan. Je ne m'occupais pas trop de respecter ses accords paranoïaques. « .. Mais tu t'en fiche. Désolée, disons que .. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris » Je suis idiote
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Aidan G. Williams
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MessageSujet: Re: When watching isn't, apparently, enough. [Aidan]   When watching isn't, apparently, enough. [Aidan] Icon_minitimeVen 23 Jan - 19:52

    Ses pensées étaient en vraie ébullition, Aidan ne comprenait pas comment elle faisait pour ne pas se perdre dans sa propre tête, cette jeune fille maladroite. À vrai dire, les pensées d'Enea le fascinaient. Il avait la tête quelque peu penchée, tentant de comprendre tout ce qui se passait dans le crâne de la demoiselle. Il avait bien conscience qu'il était si grand qu'il avait l'air d'un géant près d'elle qui était si minuscule, qui semblait si douce et fragile... Fragile, délicate... Délicate comme une petite poupée de porcelaine qui serait si facilement cassable. Il semblait que la jeune fille se briserait sous n'importe quelle impulsion, même sous le vent qui ne soufflait heureusement pas dans le couloir. Aidan avait été habitué toute sa vie à la force, la force surhumaine que lui amenait sa race monstrueuse, à la force surhumaine de ses frères et soeurs. Elle avait l'air désemparé, comme si elle s'attendait à ce qu'il réagisse durement face à cette bousculade qui ne l'avait pas fait bouger d'un seul pouce. À vrai dire, ce serait plutôt à lui de s'excuser: se heurter à plus de 6 pieds de marbre glacial et solide comme du roc, justement, ne pouvait jamais être une sensation agréable... Elle pensait à sa voix. Il eut un sourire intérieur. La majorité des gens imaginaient sa voix comme son attitude: toutes deux froides. Et pourtant, la voix de l'Immortel était comme du velours: lourde, grave, mais surtout d'une douceur incroyable. Le regard d'Enea ne semblait pas vouloir se décider à aller où que ce soit: il virevoltait, allant du sol à ses yeux. Elle savait elle-même pourquoi: elle allait rougir.

    Soudain, l'impulsion étrange et instinctive de vouloir la protéger saisit le jeune "homme" de 20 ans. Il aurait voulu la mettre à l'abri comme ces fragiles papillons que l'on protège d'un monde cruel et dangeureux, trop pour eux, si fragiles dans un monde étrange. Et pourtant... Il sentait son odeur. Son odeur, qui créait un feu incroyable dans sa gorge, qui envoûtait tous ses sens. Elle ne savait pas le combat qu'il menait à l'intérieur avec son instinct, qui lui hurlait de l'attirer à lui, de l'emmener dans un coin sombre, de déchirer son cou tendre et fragile de ses dents acérées et pleines de poison. Non. Et dire qu'un instant auparavant, il aurait voulu la protéger... Enea Phoenix Bennett n'aurait jamais besoin d'être protégée de quoi que ce soit d'autre que lui-même. Il s'imaginait, dans sa tête, ce qu'il pourrait faire. Ses poings étaient serrés très fort, ses ongles s'enfonçant dans sa peau de marbre. S'il s'était agi d'une main humaine, elle serait entièrement brisée, en lambeaux même, tant la pression contenue dans ses bras était forte. Il voulait demeurer civil, parler avec elle, apprendre à la connaître... Puis, quand il aurait gagné sa confiance, il la briserait. Il engloutirait tout le sang se trouvant dans le corps frêle de la jeune fille. Il renierait son serment, sentant la vie se dégager doucement de son organisme. Puis, il contemplerait son cadavre sans vie, sans la petite étincelle qui faisait qu'elle souriait en ce moment-même. Non, non, non, NON!! Il ne le ferait pas! Il se calmerait. Il allait respirer doucement, par le nez, et allait faire diversion en prétextant une excuse bidon.

    Réalisait-elle à quel point il était tendu, et surtout, comment sa vie ne tenait plus qu'à un fil: la mince frontière entre la raison et la folie meurtrière de sa race, la folie du sang, l'odeur enivrante du sang, liquide rouge et... oh, non, il ne recommencerait pas à y penser! Et pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher d'y penser, c'était plus fort que lui... Il allait éventuellement lui sauter dessus, il le savait bien. Et pourtant, il restait là?!! Grâce au ciel, quelqu'un ouvrit la porte qui menait à l'extérieur, et une bouffée d'air frais vint le frapper comme un ange venu du ciel. Il inspira et garda son air, décidant de ne plus respirer. Il avait la tête éclaircie, et voulait continuer cette conversation avec cette jeune demoiselle si étrange et qui... il ne l'admettrait pas... l'intriguait grandement. La tête claire, il continuait d'écouter les pensées de la jeune fille, orientées à présent vers son nom. Elle l'avait surnommé l'Ange, il le savait bien. Elle tenta de sourire, un sourire un peu gauche qui illumina son visage. Adain était plus qu'intrigué. Sans le remarquer, il se pencha vers elle, comme s'il tentait de comprendre ce qui se passait. Il était inutile de nier ;a vérité: l'Immortel savait bien à quel point cette relation pouvait être dangeureuse. Pourtant, il restait là... il était attiré par elle comme un papillon de nuit était attiré par la lumière. Cela l'attristait et le désemparait à la fois. Il ne la connaissait pas, si l'on faisait abstraction des pensées qu'il entendait en elle. Et pourtant, il voulait rester avec elle, la connaître davantage. Savoir à quoi elle ressemblait quand elle riait. Connaître la saveur de son regard quand elle l'attachait à un être cher. Il ne savait même pas qu'il avait en ce moment-même droit à la seule chance d'échappatoire qui lui restait. Il ne voulait pas l'admettre. Il ne l'admettrait pas. Il la haissait de le torturer ainsi. Il voulait qu'elle parte. Et pourtant, cette idée lui était insupportable.

    Sa main contre la sienne était chaude, brûlante, même. Elle s'étonna de la température de la main glaciale du jeune homme. Quelle bêtise. Il faisait tellement attention à ne pas dévoiler son secret, et tendait tout simplement la main à cette jeune fille. Pourquoi? Il devait être masochiste, dans un sens. Complètement maso. Elle réalisait que comparé à son interlocuteur, sa bizarrerie était ... normale. En fait, ce qu'il trouvait bizarre avec Enea, c'était le fait qu'elle semble tellement attirée par lui. Les gens le trouvaient indécemment beau, d'accord. Mais leur instinct leur hurlait de l'éviter, alors ils ne s'approchaient pas de lui, en général. Le hall se vidait, il ne restait que les deux jeunes gens, au beau milieu de l'endroit, figés comme s'ils faisaient partie d'un superbe tableau. Elle cherchait visiblement des choses à lui dire. Mais ce qui était bien suprenant, c'était qu'Aidan avait l'intention de lui répondre, contrairement à son habitude.

    ENEA - Tu habites où? ... Enfin, juste comme ça .. Dans quel quartier, tu vois ? On sait jamais, un jour que je sois malade ou .. bref ... Parce que si tu n'habites pas loin, on pourrait faire un bout de chemin ensemble .. A moins que tu ne rentres pas à pied ou ...Pour ma part, j'habite à l'hôtel Auchwitz .. Je ne sais pas si tu vois... Enfin, temporairement, il y a eu un incendie dans l'appartement de mon frère, du coup ... Mon frère, tu le connais, c'est notre professeur de littérature ... Mais tu t'en fiche. Désolée, disons que .. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris...

    La voilà qui semblait tellement embarassée... Il sourit doucement, et ce sourire, le premier vrai sourire depuis bien longtemps, vint illuminer son visage. Elle était intriguée, elle voulait en savoir davantage, mais elle ne savait apparemment pas tellement comment s'y prendre, la pauvre... Etait-ce un sentiment de compassion qui lui étreignait la poitrine? Probablement. Elle allait décidément lui faire vivre un vrai roller-coaster, cette humaine.. Il se servit de sa bouffée d'air pour parler, mais s'il voulait encore lui adresser la parole, il devrait encore respirer... Il pria pour qu'un miracle arrive.

    AIDAN - Ne t'en fais pas, tu t'en sors plutôt bien ... je n'ai moi-même pas eu une vraie conversation depuis un bon moment... (pause, minuscule soupir.) Je pourrais toujours t'y raccompagner, si tu veux, j'ai ma voiture avec moi.

    Bien sûr qu'il avait omis de révéler que lui aussi, il vivait dans cet hôtel... Mais techniquement, dissimuler la vérité n'était pas exactement mentir... Il avait pensé à sa voiture dans un éclair de génie. En effet, sa décapotable faisait qu'il se faisait fouetter par le vent en tout temps. Excellent, puisqu'il venait de prendre une décision fatidique: il allait rester avec elle, il ne s'éclipserait pas. Il vit, derrière elle, un livre qu'elle avait échappé en oubliant de le ramasser. Notre Dame de Paris, de Victor Hugo. Impressionnant, mais son frère était enseignant de littérature, après tout...

    AIDAN - Ce livre est à toi, si je ne m'abuse... Excellent choix, même si j'ai quant à moi préféré Les Misérables.

    Mais pour qui se prenait-il? Engager une conversation comme s'il avait le droit d'être dans sa vie, comme s'il n'était pas un monstre innommable qui ne ferait qu'une bouchée d'elle si son instinct reprenait le dessus? Il ne le permettrait pas. Aidan lui tendit doucement le livre, tendant son bras dont l'avant-bras était dénudé, puisqu'il avait roulé les manches de sa chemise noire jusqu'aux coudes, révélant un contraste étonnant avec sa peau de neige...
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MessageSujet: Re: When watching isn't, apparently, enough. [Aidan]   When watching isn't, apparently, enough. [Aidan] Icon_minitimeVen 23 Jan - 22:35

    S'il savait combien il me stressait. Déjà que ce n'était pas facile pour moi de rester et de parler avec une personne quelconque, alors parler avec Aidan, qui était tout sauf quelconque, me faisait paniquer intérieurement plus que toute autre chose. J'en serais même venue à me pincer pour voir si je n'étais pas dans un rêve, tant je n'avais jamais pensé que j'allais oser parler avec l'être si mystérieux. Cela vint à m'intriguer, pourquoi moi, la fille la plus asociale du monde, arrivait à lui parler sans qu'il m'envoie balader, alors que moi même je ne le voyais jamais parler avec personne ? Peut-être qu'il me parlait parce que je lui faisais pitié. En fait, c'était bien la seule idée qui me venait à l'esprit. Ou alors, parce qu'il s'amusait de me voir perdre tous mes moyens. Ou alors, toutes les filles qui étaient dans ce lycée n'avaient jamais osé l'aborder. Cette idée me paraissait complètement absurde, elles devaient toutes s'être collées devant sa porte pour avoir la chance d'obtenir un rendez vous. Apparemment, elles avaient échoué, ou Aidan cachait vraiment bien ses rapports sociaux. Je continuais sur mes idées. Qui fréquentait-il ? Est-ce qu'il existait vraiment quelqu'un qui ne parlait à personne ? Il me semblait l'avoir vu converser avec des gens que je pouvais qualifier d'aussi beaux et étranges que lui. J'étais trop curieuse, et ça me dérangeait. Il aurait du m'envoyer balader, comme ça au moins, je l'aurais oublié et je serais revenue à ma triste et morne vie. Est-ce qu'il aurait été vraiment effacé de mon esprit ? Surement pas. Je devais m'accrocher surement à chaque chose étrange insignifiante.

    Zut. Bien que je devais avouer m'être persuadée que le pouvoir de lire dans les pensées devait être particulièrement gênant et m'aurait rendu folle, j'aurais au moins voulu savoir ce qui pouvait bien se tramer dans sa tête. Je n'arrivais pas vraiment à analyser ses expressions faciales, pourtant j'étais habituellement forte à ce jeu, ni ses mimiques gestuelles. Oh non, j'aurais été trop trouillarde, de me rendre compte qu'il ne débitait que des méchancetés à mon sujet dans sa tête. Ou si ? J'avais la subite envie de lui poser une quantité de questions incommensurables sur sa vie. Son lieu de naissance, ses parents, ses frères, ses sœurs, ses sentiments à leur égard, les grands amis qu'il avait eu, ses histoires d'amour peut-être .. Non, en fait, ça ne m'intéressait pas tant que ça. Ce que je voulais savoir, c'était ce qu'il faisait enfermé chez lui, car une peau de cette couleur ne pouvait décemment pas se trouver sur le corps de quelqu'un qui sortait régulièrement, quel était son lien avec les autres personnes à la peau pâle, s'il faisait partie d'une organisation secrète, s'il était un serial killer [quoi que j'avais un peu peur de ne pas avoir peur de quelqu'un qui tuait des innocents et pourtant l'idée ne me repoussait guère], s'il avait un costume de justicier [il serait superman et je serais Loïs], s'il avait déjà tué quelqu'un [ce qui rejoignait à peu près toutes mes précédentes idées] ou un tas de choses encore. Je me trouvais étrange de faire un tas de suppositions de ce genre d'un garçon que je ne connaissais même pas et qui, à part son apparence et sa manière de se comporter, n'était pas si différent des autres garçons. S'il savait tout ce que je pensais, surement qu'il me prendrait pour une folle qu'il faudrait interner sur le champ, et il n'aurait pas si tord.

    Je regrettais de ne pas être assez bien pour le fréquenter. J'aurais volontiers appliqué de la crème blanchissante japonaise interdite dans les autres pays pour me rendre aussi blanche que lui, me faire une tonne d'opérations chirurgicales pour devenir aussi belle [si cela était même possible] et une opération des cordes vocales pour avoir une voix aussi envoutante. Après, je ne savais rien d'autre de lui. Peut-être rallonger mon prénom d'une lettre pour que ça fasse le même nombre qu'Aidan. Je ne souhaitais pas par contre me faire grandir, bizarrement, j'aimais ma taille. J'étais assez normale pour ne pas dire petite, mais je trouvais ça plutôt pratique pour passer dans la foule sans se faire remarquer. Quoi que, je crois que si je me baladais avec une telle merveille dans la foule, il serait pratiquement impossible pour moi de passer inaperçu. Ou alors, il faudrait que son rayonnement me cache complètement ce qui, dans mon imagination, était totalement possible. Les rares filles qui étaient encore dans les couloirs lançaient des regards désespérés en direction d'Aidan, et des regards noirs dans ma direction. Hey, ce n'était pas vraiment ma faute, j'étais persuadée au départ qu'il se serait en allé en courant. Mais il ne l'avait pas fait, je ne pouvais que m'en réjouir.

    Il souriait. J'avais l'impression d'avoir reçu un coup de matraque dans le cœur, et je me demandais pourquoi mon nez n'avait toujours pas commencé à saigner. Mes battements s'accéléraient, et je ne pouvais que me demander comment quelqu'un d'humain sur Terre pouvait avoir un sourire aussi irrésistible. Mon sourire de quelques temps plus tôt n'en parut que plus honteux. Même si je ne le connaissais que depuis quelques temps, j'étais en mesure d'affirmer sans même revenir sur mes paroles une seconde que je ne lui trouvais, et que je ne lui trouverai jamais, aucuns défauts. Il semblait tout simplement parfait. C'en était presque effrayant. J'avais envie de lui renvoyer un sourire aussi éclatant, même si j'étais persuadée que je n'arriverais jamais à obtenir un résultat pareil, et me promettait de m'entrainer plus tard lorsque je serai dans mon appartement. De toute façon, je n'avais rien d'autre à faire. Cette obsession, cette attirance, cette fascination était vraiment malsaine, et j'aurais peut-être prié pour qu'elle n'eut jamais prit place dans mon esprit. Ce n'était pas comment je me comportais normalement, et ce brusque changement de pensées me déroutait.

    « Ne t'en fais pas, tu t'en sors plutôt bien ... » Il pouvait bien parler, je savais bien que j'avais l'air d'une réelle idiote. Peut-être avait-il prit ma phrase comme une tentative désespérée d'attirer un peu de pitié et pour qu'il me plaigne, et même ça me fit me sentir encore plus gênée. Mes joues étaient rosées, je ne pouvais pas contenir ça bien longtemps. « je n'ai moi-même pas eu une vraie conversation depuis un bon moment... » Au moins, ça me donnait quelques indications. Du genre, il était vraiment solitaire et ce n'était pas juste le produit de mon imagination. C'était comme ces groupies invétérées qui étaient persuadées que leurs stars préférées étaient pures et vierges, n'avaient aucunes petites amies et n'attendaient qu'elles pour les décoincer. Je me trouvais au moins un nouveau point commun avec Aidan, moi non plus je n'avais pas vraiment conversé depuis longtemps, bon d'accord depuis toujours, mais il se débrouillait toujours des centaines de fois mieux que moi même avec aussi peu d'entrainement comme il me le laissait supposer. « Je pourrais toujours t'y raccompagner, si tu veux, j'ai ma voiture avec moi. » Je remarquais qu'il avait subtilement écarté ma question sur le lieu où il habitait. Il aurait très bien pu donner une vague indication, mais non, il n'avait absolument rien dit. J'étais déçue, et gênée, peut-être qu'il avait vraiment l'impression que s'il me la donnait je le suivrais alors chez lui comme une obsédée que j'étais. Le soupir me paniqua plus, je supposais qu'il ne me proposais cela que pour paraître poli, et que ça le dérangeait plus qu'autre chose. J'avais grandement envie de décliner son invitation, mais d'un autre côté, j'avais tellement envie de passer plus de temps avec lui, avec espoir d'en apprendre plus.

    Alors que j'allais lui répondre, le jeune homme se baissa pour ensuite se relever avec son livre dans la main. Je pris bien soin de détourner le regard lorsque son visage atteignait ma hauteur avant de prendre sa position habituelle, et prenait rapidement l'écrit qu'il me tendait de ma main tremblante. « Ce livre est à toi, si je ne m'abuse... Excellent choix, même si j'ai quant à moi préféré Les Misérables. » La façon dont il parlait m'était irrésistible. Si la plupart des jeunes d'aujourd'hui raccourcissaient les mots, utilisaient un vocabulaire plus que basique ou s'exprimaient de manière familière, Aidan semblait parler avec une grande classe qui me faisait frissonner. « En effet mh .. merci. De l'avoir ramassé » Je passais une autre main dans mes cheveux, l'autre tenant le livre et me mordit la lèvre. J'aurais très bien pu dire « moi aussi », ce qui aurait été la totale vérité étant donné que j'avais relu plusieurs fois Les Misérables avec autant de plaisir, mais j'avais peur de passer pour un genre de filles qui ne faisait que prétendre aimer les mêmes choses qu'un garçon, par prétexte de vouloir lui plaire. Je relevais finalement la tête, après tout, je ne lui avais toujours pas répondu à propos du fait qu'il me raccompagne chez moi. J'avais peur de la réaction qu'il prendrait mais, après tout, ça éluciderait plusieurs de mes questions s'il revenait jusqu'à l'hôtel. Par exemple, regarder sa réaction par rapport à un être blanc si nous en croisions un.

    « En fait pour la voiture .. Oui, j'aimerais bien .. Enfin, sauf si ça te dérange, bien sûr. » De toute façon, je doutais qu'il revienne sur ce qu'il m'avait proposé juste parce que j'avais accepté, car ça aurait alors cassé toute son image, si on osait imaginer qu'il mentait sur ses réelles intentions. « On y va alors ? » J'engageais le pas timidement, attendant de voir sa réaction, les bras croisés sur ma poitrine. Le chemin en voiture devait être ridiculement court, et je ne devais pas alors m'inquiéter de savoir ce que j'allais pouvoir faire comme conversation. Sur le chemin qui nous séparait du parking, je veillais à bien ne pas me tenir devant lui, haïssant que quelqu'un puisse me regarder de dos. « Sinon .. Tu as de la famille, à La Crosse ? » Je me maudissais de poser une question aussi stupide, après tout, il ne devait surement pas habiter tout seul. Je voulais juste lui faire mentionner l'hôtel, pour que mes soupçons puissent être confirmés. «  Et tu y habites depuis longtemps ? » Au moins, mes paroles se faisaient plus calmes et moins stressantes, sachant qu'il ne pourrait pas se défiler d'une minute à l'autre. « Je viens d'arriver de .. New York. Ça fait une sacrée différence, c'est tellement petit ici .. Tu dois connaître tout le monde » Je lui jetai un regard suggéré, comme pour l'amener à parler peut-être de gens louches qui habitaient ici. Sauf que s'il en faisait partie, il paraissait évident qu'il ne m'en dirait mot.
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MessageSujet: Re: When watching isn't, apparently, enough. [Aidan]   When watching isn't, apparently, enough. [Aidan] Icon_minitimeDim 25 Jan - 3:09

    Aidan avait toujours eu toutes les difficultés du monde à vraiment se concentrer sur quelqu'un. Pourquoi cela? Ses proches, ne le comprenant nullement, croyaient à un dédain chronique des gens autour de lui, le prenant pour un égocentrique pratiquant du nombrilisme. Mais c'était tellement faux... En fait, Aidan aimait les gens... non, le sentiment qu'il éprouvait vis-à-vis des autres était plutôt complexe. Il allait sans dire qu'il était un être doté d'une compassion plutôt extraordinaire, puisqu'il combattait tous les jours l'envie de sauter au cou des humains, de les mordre et de devenir enfin un véritable Immortel. Cependant, le jeune homme au visage angélique n'arrivait jamais à oublier qu'à la base, il avait été créé à partir d'un foetus humain. À la base, il était un humain, un humain qu'on avait traficoté et modifié pour le doter d'attributs étranges et anormaux. On l'avait surnommé le "diamant brut", car il était, à la base, une sorte d'uber-Immortel. Les scientifiques l'avaient créé trop rapide, trop fort.. trop puissant. Ils l'avaient isolé en espérant briser la résistance de cet Immortel si apeurant, car le Aidan originel n'avait rien à voir avec celui qui se tenait devant Enea Phoenix Bennett. Lui, il l'aurait dévorée toute crue, l'aurait attirée dans un coin sombre... Mais Aidan, alors une bête rendue féroce et folle par son esseulement, avait découvert la compassion en entrant en contact avec quelqu'un: Eden. Elle lui avait apporté la compagnie qui lui manquait pour qu'il puisse devenir celui qu'il était à présent. Car ce qui distinguait Aidan de la bête féroce qu'il aurait pu demeurer, c'était bien la compassion, une compassion trop grande pour réellement être comprise.

    Bref, il avait toujours du mal à se concentrer sur une personne en particulier. Ce n'était pas tellement de sa faute: si vous entendiez les pensées de dizaines de gens en même temps, pourriez-vous réellement tenir une conversation? Aidan devait toujours faire très attention à ne pas répondre aux pensées de ses interlocuteurs, ou pire encore: se déconcentrer au point qu'il finirait simplement par répéter les pensées qu'il entendait. Très, très mauvaise idée... Aussi semblait-il toujours distant, voire ennuyé, lorsqu'il parlait à quelqu'un. Pourtant, il était tout sauf ennuyé en la présence de cette mortelle. Le seul fait d'être en sa présence semblait l'avoir électrisé, comme s'il parvenait à percevoir tout autour de lui avec une acuité décuplée, si c'était possible. Était-elle consciente de la lutte titanesque qui se menait à cet instant-même à l'intérieur du jeune homme si brillant? Une collision entre deux forces de la nature: la compassion d'Aidan, autrement dit son intégrité, et son instinct, sa soif. Il était toujours parvenu à se maîtriser si bien... Et il perdait ses moyens devant cette jeune fille qui l'intriguait. Les humains ne l'intriguaient pas, normalement. Il avait assez de compassion pour eux pour leur laisser la vie sauve, d'accord. Mais en attendant, il ne s'était jamais tellement intéressé à eux. Alors pourquoi elle? Pourquoi celle-ci, précisément, cette humaine qui le tentait autant, cette petite mortelle si minuscule qui éveillait en lui des envies aussi sanguinaires... Il ne comprenait pas.

    Il essayait de se concentrer autant que possible. Il faisait le vide, ne pensait plus. Les pensées et réflexions d'Enea l'emplissaient tout entier. Il exerçait à présent parfaitement son pouvoir, la résonnance. Il était en résonnance avec la jeune fille. En un clin d'oeil, il saurait absolument tout d'elle, s'il le désirait. Mais curieusement, Aidan était respectueux de son intimité, aussi n'alla-t-il pas plus loin que le stade des pensées. Il regrettait que les pensées de la jeune fille qui se trouvait devant lui soient aussi pessimistes. Il la stressait? Elle paniquait simplement parce qu'il parlait avec elle. Soudainement, il se sentit afreusement mal, et la question fatidique revint le harceler. Quel droit avait-il de lui imposer ainsi sa présence? Il n'était nullement la personne la plus recommandable à fréquenter, alors pourquoi donc s'entêter? La protéger et lui épargner tout cet embarras aurait été charitable: trouver une excuse le plus rapidement possible afin de s'éclipser rapidement aurait été une bien sage solution. Cependant, il y avait un problème: le manque flagrant de motivation de la part d'Aidan. Car autant qu'il détestait l'admettre, la présence d'Enea était tout sauf déplaisante.

    Et elle se rabaissait... il aurait voulu lui dire que non, elle ne devrait pas vouloir lui ressembler. Si elle était saine d'esprit, en fait, elle devrait prendre illico un billet pour le Brésil (XDD) et s'y installer définitivement. Peut-être lui conseillerait-il cette alternative intéressante, mais Aidan savait très bien que c'était totalement inutile: le mal était fait. L'odeur de la jeune fille, même s'il ne respirait plus, était imprimée dans sa mémoire au fer brûlant... N'empêche que l'Immortel avait compris quelque chose. Il ne la mordrait pas. Ni aujourd'hui, ni demain, ni aucun autre potentiel jour au cours duquel il se tiendrait avec elle dans une classe, respirant son enivrant parfum fruité aux arômes quelque peu floraux. Bien sûr, qu'il continuerait de resentir cette soif incroyable qui lui brûlait la ogrge. Il ne souhaiterait pas cette torture à son pire ennemi... Aidan la regardait tandis qu'elle semlait déroutée, fascinée.. cet effet, il semblait le produire sur tout le monde. Mais pourquoi?! Les humains étaient-ils donc masochistes à ce point? D'être attirés ainsi par ce qui était le plus néfaste pour eux... Idiots.

    Il faisait décidément tout de travers.. ses paroles étaient mal interprétées, ses soupirs également.. Il aurait aussi bien pu se la fermer. Pourquoi donc était-ce aussi compliqué avec elle? Les gens, en général subjugués par Aidan, se laissaient faire... Ils croyaient ce qu'il voulait qu'ils croient, et tout allait pour le mieux. Mais elle tentait de l'analyser, et son analyse était plutôt proche de la réalité.. cependant, en ce qui concernait ses paroles, elle avait tout faux. Il ne faisait jamais de proposition sans vraiment le vouloir, ou alors l'Immortel se contentait simplement de se taire. Il avait écarté la question sur le lieu où il habitait pour... en fait, il n'en avait aucune idée. Serait-ce réellement mal qu'elle sache que oui, il habitait effectivement dans le même hotel qu,elle et surtout que ces autres étranges et sublimes créatures à la peau blanche et au visage divinement beau? Cela ne changerait rien. Il voulait tellement la préserver elle, lui épargner les risques qu'engendrait logiquement la fréquentation d'un Immortel...

      ENEA - En effet mh .. merci. De l'avoir ramassé ... En fait pour la voiture .. Oui, j'aimerais bien .. Enfin, sauf si ça te dérange, bien sûr... On y va alors ? ... Sinon .. Tu as de la famille, à La Crosse ? ... Et tu y habites depuis longtemps ?... Je viens d'arriver de .. New York. Ça fait une sacrée différence, c'est tellement petit ici .. Tu dois connaître tout le monde.


    Ils se dirigeaient vers sa voiture, côte-à-côte, car Enea n'aimait apparemment pas marcher en exposant son dos à quelqu'un. Si seulement elle savait à quel point ses peurs se trouvaient justfiées... Il aurait tout donné pour un échappatoire quelconque, une manière de s'enfuir afin d'être bien sûr de ne pas l'attaquer... il ne voulait pour rien au monde la blesser, mais Aidan n'était jamais sûr à 100% de se contrôler: il était Immortel, après tout... Ils arrivèrent à sa décapotable noire, superbe modèle sorti tout droit des années 1950. Courtoisement, il ouvrit la porte passager à Enea afin qu'elle puisse s'asseoir, la referma doucement avant d'aller lui-même prendre place sur le siège du conducteur. Il n,avait pas voulu paraître impoli en ne répondant pas à ses questions, et c'est pourquoi il fit exprès de ralonger la route, pour prolonger le moment.

      AIDAN - Je n'ai plus de parents, si c'est ce que tu veux dire par famille... Et je n'y habite que depuis bien peu de temps... Malheureusement, (ou heureusement, ça dépend des opinions...) je ne connais pas beaucoup de gens. Il semblerait... (hésitation) que je les effraie.


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MessageSujet: Re: When watching isn't, apparently, enough. [Aidan]   When watching isn't, apparently, enough. [Aidan] Icon_minitimeDim 25 Jan - 14:32

    Les gens étaient tellement démonstratifs qu'être observatrice permettait la plupart du temps de détecter les émotions qui passaient progressivement dans leur être. J'étais plutôt douée pour les repérer, étant quelqu'un qui n'avait un peu rien d'autre à faire qu'observer les autres, n'interagissant nullement avec eux. J'avais une facilité déconcertante en ce qui concernait la détermination d'une hypocrisie ou pas, d'un mensonge ou pas, et de la pitié. Ça devait surement être un de mes plus grands talents, il fallait quand même égaler tous les méchants défauts que je me trimballais, et l'observation d'Aidan n'en était que plus intéressante, tout simplement parce que j'avais l'impression que devant lui je devenais totalement défectueuse. Rien. Je n'arrivais à rien deviner, et mon esprit ne voguait de suppositions grotesques en suppositions grotesques. Ce que cela pouvait m'énerver ! Mais ça ne faisait que renforcer toute la part de mystère qui émanait du personnage. Pour moi, ce genre de personnes ne pouvait être qu'un personnage de roman ou de film, elle ne pouvait pas être vraiment réelle. Et pourtant, il se tenait devant moi, ce qui me faisait me sentir complètement perdue. Il était poli et gentil avec moi, sans réelle raison. Parfois, il avait l'air de s'intéresser à ce que je pouvais bien dire, et des signes montraient alors tout de suite après qu'il éprouvait juste le contraire. Étais-je simplement folle et tout simplement incapable ? Il me faisait littéralement tourner en bourrique, pas intentionnellement, je l'espérais. J'étais obsédée sans raisons, surement que ça devait être mon nouveau passe temps du moment. Jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'Aidan était en fait un garçon comme tous les autres et qu'il m'aurait jeté comme une vieille chaussette, et que je revienne à ma triste vie habituelle.

    Peut-être qu'il essayait de me faire peur et que je ne recevais pas les signaux. Après tout, il avait bien des raisons de faire fuir les gens, son regard effrayant, sa peau si pâle comme un vampire, sa supposée froideur lorsqu'on ne le connaissait pas, son niveau scolaire excellemment étrange, son physique entier impressionnant, sa démarche imposante .. Mais folle comme j'étais, je ne voyais qu'un regard monstrueusement magnifique et pénétrant, un peau de Blanche-Neige parfaite, une voix douce qui enchantait mes oreilles, un génie cultivé, un physique qui m'attirait comme aucun autre et une démarche qui donnait honte à ma propre marche. J'aurais presque voulu qu'il soit un garçon, sous cette apparence plus que parfaite, torturé, auquel cas j'aurais pu me rendre utile à lui rendre la vie plus facile. Mais ça ne se passait comme ça que dans les séries télé, il fallait que je me fasse à cette idée. Il se fichait totalement de moi, et je n'étais qu'une gamine obsédée. Il me lançait des signaux désespérés pour que je me sauve, et je restais collante. Une petite voix me criait de me sauver, mais pas parce que j'avais peur, juste pour qu'il ne me déteste pas plus qu'il ne me faisait déjà. Une autre me disait de rester avec lui le plus possible, pour pouvoir profiter de sa présence avant qu'il ne me file entre les doigts. J'optais pour la deuxième solution, après tout, j'étais tellement subjuguée que je ne songeais pas à partir sans réel motif. Quelle imbécile je devais paraître.

    Si mon hypothèse du serial killer était vrai, le fait de m'embarquer comme ça jusqu'à sa voiture devait surement être un de ses stratagèmes. Il m'emmènerait doucement jusqu'à une petite rue sombre, ou encore au beau milieu de la forêt, avant de jubiler d'avoir pu m'avoir aussi facilement. Il me percerait le cœur avec je ne savais quel instrument, et me laisserait agoniser jusqu'à ce que mon corps s'éteigne. Je devais être folle, mais même cette idée ne me faisait absolument pas peur. Après tout, mes derniers moments auraient été plus qu'agréables, j'aurais seulement regretté de laisser quelques personnes derrière moi. Mon frère, par exemple, qui allait se faire un sang d'encre, enfin je l'espérais, en ne me voyant pas rentrer des cours. Mes rares amis, qui allaient remarquer mon absence et qui allaient vite m'oublier j'espérais. Je crois que ma mère serait celle qui serait la plus choquée, et il ne fallait pas qu'elle fasse des bêtises parce que j'en avais fait moi même. Si toutes ces recommandations sur le fait de ne jamais monter dans la voiture d'un inconnu, de toujours regarder des deux côtés de la route avant de traverser et toutes les autres règles de prudence qu'elle m'avait répété mille et une fois n'avaient servi à rien, peut-être qu'elle penserait à un échec de sa progéniture. Ce n'était pas sa faute si j'étais aussi timbrée à présent, elle n'avait juste eu pas de pot de tomber sur une fille comme moi. Oh et puis, tout cela n'arriverait surement jamais. Au pire, Aidan serait un obsédé sexuel qui irait me violer dans la forêt avant de me laisser me débrouiller toute seule pour rentrer chez moi. Et je ne l'imaginais pas du tout dans ce rôle.

    Je le suivais docilement, comme un petit chien. J'étais vraiment crédule et avait l'impression que tout ce qu'il me dirait de faire, je ne pourrais pas refuser. Cette pensée était totalement débile, et il semblait que sauter d'un pont sans parachute était une limite à cette règle. Je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux devant le modèle de sa voiture, je n'y connaissais rien mais une décapotable faisait toujours très classe, et m'asseyait sur le siège moelleux après qu'Aidan m'ait ouvert la porte, avec sa politesse que je prenais maintenant pour habituelle. Il était si courtois, que je me demandais pourquoi on ne voyait pas une file de filles qui nous suivaient déjà pour regarder ce qu'il allait bien faire. J'attendais avidement la réponse à toutes mes interrogations, après tout, ça ne pourrait que me renseigner peut-être sur cette apparence bizarre qui lui était caractéristique, et je fus plutôt servie. « Je n'ai plus de parents, si c'est ce que tu veux dire par famille... » Je frissonnais, pas seulement parce que je crevais de froid littéralement, mais également parce que je me sentais vraiment idiote d'avoir osé posé une telle question à une orphelin. Même si à ce moment, je ne le savais pas. Pas étonnant qu'il soit aussi peu sociable et silencieux. J'aurais vraiment voulu savoir tout des circonstances de leur mort, mais je trouvais cela particulièrement déplacé. Je restais alors silencieuse, arborant un air désolé,sans pour autant tomber dans la pitié. « Et je n'y habite que depuis bien peu de temps... » Au moins, ça nous faisait un point commun. Et ça ne faisait qu'ajouter une interrogation de plus sur le fait qu'aucune groupie ne semblait le suivre car, étant nouveau, il ne devait pas avoir une réputation effrayante particulière. « Malheureusement, (ou heureusement, ça dépend des opinions...) je ne connais pas beaucoup de gens. Il semblerait... » On aurait tout simplement dit qu'il lisait dans mes pensées, il allait enfin lui dire quelque chose qui semblait rester un gros point d'interrogation depuis le début de notre conversation, ou tout simplement de notre rencontre. « que je les effraie. » Alors que je gardais les yeux rivés devant moi sur la route, je tournais rapidement la tête en sa direction avec des yeux écarquillés. Je ne voyais pas vraiment en quoi il pouvait les .. effrayer. Les impressionner, oui, j'avais pris quand même un bout de temps pour aller lui parler, mais je ne lui voyais rien d'affreux qui aurait pu faire peur aux gens. J'osais un petit sourire, et me lançait dans mon démenti de ce qu'il semblait affirmer avec véracité. «  Je ne vois pas comment tu pourrais .. effrayer, qui que ce soit. » Je fronçais les sourcils, et croisait mes bras. «  Je pense que si les gens ne t'abordent pas, c'est parce que tu peux sembler .. impressionnant. » Je pensais un instant à lui donner une tape amicale, mais me retenait de peur qu'elle paraisse trop fausse. Et puis, oser le toucher m'aurait particulièrement gêné. « Tu dois te faire des idées. Il n'y a rien qui fait .. peur, chez toi. » Bien que j'aurais souhaité le contraire, ce qui m'aurait vite permis d'enlever cette obsession de la tête. « Désolée, en fait. D'avoir posé cette question sur ta famille je suis .. idiote. Je ne savais pas » Il n'avait fait aucune allusion à d'éventuels frères et sœurs, peut-être qu'il fallait vraiment que je me mette l'idée dans la tête qu'il n'avait peut-être aucun lien avec les étranges de l'hôtel.

    Mon regard se reportait à nouveau vers la route. Il avait emprunté un chemin que je ne connaissais pas, mais l'inquiétude ne venait pas. Avec un peu de chance, celui-ci serait plus long et nous aurions une occasion de plus pour discuter, ce qui ne me dérangeait pas le moins du monde, au contraire. « En tout cas, moi, tu ne m'effraies pas, si ça peut te rassurer. » Je lançai un sourire encourageant.
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