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 Sat on a rope • William

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Enea P. Bennett

Enea P. Bennett


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MessageSujet: Sat on a rope • William   Sat on a rope • William Icon_minitimeSam 24 Jan - 13:38

    Je haïssais le week end. Je m'ennuyais horriblement, et je n'avais toujours pas eu le courage d'aller au centre commercial pour trouver la librairie, et m'acheter de nouveaux livres. L'envie de relire cent et cent fois les mêmes ne m'intéressait guère en ce moment, même si ça m'était déjà souvent arrivé pour ceux que j'aimais particulièrement. Je restais sur mon lit, à me morfondre, et surtout à penser ce que Aidan pouvait bien faire en ce moment. Je me trouvais tellement pitoyable à ne pas penser à autre chose, mais son visage d'ange me revenait dans l'esprit tel un ressort. Parfois, j'avais même peur d'oublier les traits de sa figure pendant le laps de temps qui séparait le vendredi du lundi, et ce n'était qu'avec plus d'excitation que je me rendais en cours au début de la semaine. Aucune maladie ne m'empêcherait de m'y rendre. J'avais au moins trouvé une source de plaisir, admirer Aidan était comme le petit bonheur de la journée et lui parler était l'extase, mais une source de frustration à cause du désir que je contenais comme je pouvais. Je n'étais pas très douée, n'ayant pas vraiment d'expérience, et en plus je n'avais personne à qui en parler. D'un autre côté, je ne savais pas vraiment si quelqu'un d'humain pouvait comprendre ce que je ressentais à son égard, et même les descriptions d'amour dans les grands livres romantiques ne semblaient pas être appropriés pour mes sensations. Soit c'était moi qui était complètement folle, soit c'était lui qui était doté d'un super pouvoir d'attraction très puissant et irrésistible. Ou les deux.

    Me relevant rapidement de mon lit, je décidais de faire un petit tour dehors .. Motivé par la mince chance de le croiser. J'étais vêtue comme à mon habitude d'un immense pantalon de pyjama qui avait peine à tenir sur ma taille basse, et d'un vieux t-shirt délavé qui était trois fois trop grand pour moi. Confortable était ma devise. J'enfilais quelque chose de plus portable à l'extérieur, un pull mauve avec un col en V et un de mes jeans, et je fonçais jusqu'à la porte de l'hôtel. Alors que je fermais la porte derrière moi, j'eus une minute d'hésitation, est-ce que j'avais claqué la porte alors que mon frère avait essayé de me parler ? Il ne me semblait pas .. Oh et puis bon ! J'aurais l'air vraiment cruche de revenir subitement sur mes pas, et je me dirigeais dans les couloirs de l'hôtel, priant pour ne pas croiser une créature terrifiante et blanche. Mais incroyablement belle. Il fallait vraiment que j'arrête d'avoir des obsessions pareilles. Je ressentais un frisson en sortant dehors, heureusement que j'avais pensé à ajouter un parka, et je prenais un chemin au hasard dans la ville. Je n'étais pas peureuse, tout simplement parce que je ne pensais pas que quelque chose de mal pouvait m'arriver. Pas que je pensais que j'avais un ange gardien ou quelque chose de ce genre, mais juste ..Disons que mon cerveau était du genre à enlever tout ce qui était dangereux. J'étais vraiment imprudente, mais que voulez vous, il semblerait que ma tête soit enfermée dans un rêve constant, sans danger ou quoi que ce soit d'autre. Il ne m'était jamais rien arrivé jusque là, sans compter tous mes nombreux passages à l'hôpital qui n'étaient dus qu'à ma maladresse, et jamais je ne m'étais faite agressée pour avoir été trop insouciante. Je caressais les chiens qui étaient censés être méchants. Et puis, tout ce qui était louche, bizarre, inquiétant me fascinait.

    Je marchais sans vraiment savoir où aller. Parfois, je m'arrêtais pour jeter un œil aux différentes pancartes, voir si un endroit m'intéressait plus qu'un autre, et même la bibliothèque n'avait pas suscité chez moi un grand intérêt. Je devais être malade. Mes pas se faisaient de plus en plus lents et réguliers, et j'arrivais presque à ne plus penser à la figure d'ange. Presque, j'ai dit. Très vite, j'arrivais dans une partie de la ville qui ne m'était pas du tout familière car, bien sûr, je n'avais jamais vu ces rues de ma vie. Contente d'avoir trouvé une partie à explorer, je m'avançais sans même avoir peur dans les rues crasseuses et sombres de l'ancienne ville. Je devinais tout de suite que cette partie était inhabitée, et ça ne faisait que mon désir d'exploration plus grand .. Ah oui, j'étais tellement imprudente. Les maisons étaient magnifiques, mais je n'étais quand même pas assez folle pour aller à l'intérieur. Alors que le silence était horriblement pesant dans les rues, des pas derrière moi me firent m'arrêter. Peut-être que je n'aurais pas du me promener ici, finalement. Ils se rapprochèrent, et je me préparais à me retourner et à mettre un grand coup de poing à mon futur agresseur, quand il se plaça juste derrière moi.

    Avec de 'superbes' réflexes, je me retournais et lançais mon poing en avant, avant de me rendre compte qu'un de mes meilleurs amis, William, se trouvait juste devant moi. Je lui avais touché légèrement le nez et, nos poitrines respectives se touchant pratiquement, je baissais mon bras avec un soupir de soulagement. « Dieu, qu'est-ce que tu fais ici ! » Il pouvait me poser la même question, mais je m'en fichais. « On t'a jamais dit de pas te placer derrière quelqu'un sans rien dire .. » J'osais quand même exprimer un petit sourire, je n'étais pas complètement malheureuse de le voir dans un tel endroit. Après tout, j'aimais toujours passer du temps avec Will, j'éprouvais une très grande affection pour lui. Peut-être un peu trop grande. « Alors .. tu as quelque chose à me dire ou à me raconter ? »

    [HS : Très court désolée panne d'inspi XD]
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MessageSujet: Re: Sat on a rope • William   Sat on a rope • William Icon_minitimeDim 25 Jan - 13:02

    William avait eu la mauvaise idée, quelques dizaines de minutes plus tôt, de sortir de sa cage. Il désirait en effet faire un saut à la librairie de La Crosse, un doux paradis aux yeux du jeune homme. Car c'était un mordu de littérature. Grâce à la lecture, un de ses passe-temps préférés, il se plongeait dans de nouveaux mondes aussi renversants que magnifiques ou s'ouvrait à d'autres cultures que la sienne. Au lycée, il passait d'ailleurs énormément de temps dans la bibliothèque, délaissant la cour de l'établissement aux récréations. Ainsi, il passait aux yeux de nombre de ses camarades pour un marginal, quelqu'un de d'étrange. Mais on ne le considérait pas comme l'intello binoclard, faible et ringard. Grâce à son physique imposant, on lui fichait la paix. Il paraissait plus inaccessible que ridicule.

    Ce jour là donc, un samedi matin, William se leva relativement tôt. Lorsqu'il jeta un coup d'œil à la fenêtre de sa petite chambre, il s'aperçut que le ciel affichait un air menaçant. Un orage allait peut être bientôt tomber. Mais cela ne le découragea pas. Il prit une douche rapide et s'habilla simplement, avec ce qui lui tomba sous la main, c'est à dire un jean foncé et une chemise bleutée qu'il ne boutonna pas jusqu'au col, pour se donner un air plus décontracté. Comme chaque jour de la semaine, il ne prit pas son petit déjeuner au restaurant de l'hôtel Auschwitz où il logeait. Il n'aimait pas certaines des créatures qui y mangeaient... La plupart du temps, il achetait quelques bricoles en ville.

    L'hôtel ne se trouvait pas très loin du centre-ville, Will n'eut que quelques centaines de mètres à faire, ce qu'il fit à pieds. Il n'aimait pas beaucoup les transports en commun non plus. Pas très sociable hein? C'était bien la vérité et il assumait. Il se fichait complètement de ce que les autres pouvaient penser de lui. L'essentiel, c'était qu'il se sente bien dans sa peau...

    Avant de passer à la librairie donc, il s'engouffra dans le Coffee Shop. Il s'agissait d'un des seuls endroits où l'on pouvait trouver un café potable et quelques viennoiseries appétissantes. L'endroit grouillait de monde, ce qui surprit William. Les gens ne regardaient ils jamais le ciel ou la météo? Comment se faisait il que par un si mauvais temps, il y ait autant de monde en ville?? Bref, il regretta bien vite son choix. Pendant plusieurs minutes qui lui parurent être des heures, il dut supporte les cris intempestifs d'un petit bébé tout rose et rondouillard, les gloussements de deux adolescentes, les hurlements d'un vieillard quasiment sourd et j'en passe. Une véritable torture. Lorsqu'il put enfin sortir de la boutique, ce fut comme si il respirait à nouveau après avoir exercé quelques minutes d'apnée.

    Et quand il arriva enfin devant la grande librairie, une enseigne colorée mais un peu vieillie, il faillit hurler de désespoir. Sur la grande entrée vitrée était collé une affiche de papier: Congés annuels. Tout ça pour rien! Il bouillait littéralement de l'intérieur. Qui aurait cru que ces quelques mots puissent susciter tant de colère en lui? Il tenta de toutes ses forces de résister à la tentation qui le poussait à utiliser ses capacités d'hybride. Il ne fallait pas qu'il craque maintenant. Pour ne plus y penser, il se mit donc à marcher relativement vite, slalomant entre les passants, fixant le vide droit devant lui. On aurait dit un zombie. Son expression était dure, son visage tordu par la souffrance qu'il s'exerçait lui-même. Au bout de quelques courtes minutes, il s'aperçut que les lieux qu'il fréquentait à présent étaient quasiment déserts. L'ancienne ville. Un endroit à la fois apprécié et craint. Peu d'humains osaient s'y aventurer. La plupart des êtres qui arpentaient ces rues sales et ces bâtisses délabrées n'étaient pas vraiment ce que l'on pouvait appeler des créatures normales.

    William n'éprouvait aucune peur puisqu'il était l'une d'entre elles. Au contraire, il se rendait souvent ici, à la fois curieux et avide de tranquillité. Il aimait flâner ici au hasard, juste pour marcher et se vider l'esprit. Soudain, il aperçut quelque chose qui ne lui plût pas. Il avait juré apercevoir la tignasse d'une jeune fille qu'il connaissait. Le plus silencieusement possible, il changea de direction et vit ses doutes se confirmer au bout de quelques pas. Que faisait elle ici? Ne savait elle pas que se promener ici était réputé être dangereux?? Bizarrement, il n'était pas très content de la trouver ici. Pourtant, il aimait beaucoup sa compagnie. Elle lui ressemblait trop pour que ce ne fût pas le cas. Mais peut être était il un peu trop protecteur à son égard? Cette fois, sans vouloir masquer sa présence, il se mit à marcher plus vite afin de la rattraper. A sa grande surprise, lorsqu'il ne fut qu'à quelques centimètres d'elle, l'imprudente se retourna, poing serré et prêt à s'écraser sur son visage. William ne sentit qu'un minuscule effleurement.

    « Dieu, qu'est-ce que tu fais ici ! On t'a jamais dit de pas te placer derrière quelqu'un sans rien dire ... Alors... tu as quelque chose à me dire ou à me raconter ? »

    « Oula, on se calme, ce n'est que moi! Tu croyais vraiment pourvoir te défendre ainsi? Tu ne ferais pas de mal à une mouche... Je devrais t'apprendre un jour quelques trucs, histoire de soulager ma conscience. »

    Il avait lancé ces paroles sur un ton ironique tandis qu'un sourire en coin se dessinait sur son visage. Ils étaient proches, très, trop. Will sentait le souffle de sa respiration dans son cou car même si elle faisait bien une ou deux têtes de moins que lui, elle se tenait tête levée vers lui.

    « Et toi, on t'a jamais dit que ce n'était pas prudent de se promener seule ici? J'aurais certainement beaucoup de choses à te dire si je n'avais pas tant de reproches à te faire... »
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MessageSujet: Re: Sat on a rope • William   Sat on a rope • William Icon_minitimeDim 25 Jan - 16:34

    Je n'avais réussi à me faire aux définitions de la langue française. Je ne pouvais, par exemple, pas vous décrire simplement la signification du mot ami. Étais-je amie avec William ? Je n'en savais rien du tout. Tout ce que je savais, c'était que j'aimais passer du temps avec lui, bien que nous n'étions tous deux pas des bavards nés, et que je l'appréciais plus que beaucoup. Était-ce suffisant ? En tout cas, en ce moment, dans des rues effrayantes et désertes de la partie de la ville abandonnée, j'étais plus que contente de le voir. Au moins, je pourrais continuer mon exploration avec moi, mais ma curiosité me piqua. Que faisait-il dans un endroit pareil ? Est-ce qu'il se promenait souvent par ici ? Je ne me reculais pas. En fait, même si son odeur ne me paraissait pas aussi envoutante que celle qui était imprégnée sur chaque partie du corps d'Aidan, je la trouvais exquise. J'avais tendance à trouver que tous ceux que j'aimais bien sentaient bon, il paraissait. Au moins, j'avais des occupations, bizarres, mais j'en avais. J'étais honteuse d'avoir failli défigurer un de mes meilleurs amis si je pouvais le dire, même si ma force n'aurait même pas réussi à le faire bouger d'un millimètre ni à abimer son magnifique nez, et passait une main dans mes cheveux d'un air gêné.

    On ne connaissait rien de l'un et de l'autre. En fait, il était rare, non, nous n'avions jamais parlé de nos vies respectives. Ce n'est pas que ça ne me plairait pas d'en apprendre plus sur William, au contraire, j'étais vraiment curieuse, mais la mienne était tellement ennuyante que je voulais lui éviter d'avoir à me demander par politesse ce qu'il pouvait bien se passer chez moi. A part que j'avais un frère obsédé par sa stagiaire, et qui pouvait aussi être gay, que j'avais rencontré un garçon qui semblait tout sauf humain et qui était plus étrange que je pouvais l'être, que je pouvais peut-être me faire tuer par tout moment par un membre de l'organisation de serial killers qui vivait au dessus de moi .. Et d'autres choses. J'aurais bien pu lui parler de tout ça, mais la chose que je n'aborderais peut-être pour presque rien au monde, était Aidan. Sans vraiment savoir pourquoi, ce sujet me paraissait complètement déplacé, alors, je n'allais pas me confier à lui sur ma fascination ou obsession pratiquement malsaine.

    « Oula, on se calme, ce n'est que moi! Tu croyais vraiment pourvoir te défendre ainsi? » Je jetais un regard à mon poing qui devait bien faire la moitié du sien. Surement que si un vrai agresseur avait eu l'idée de vouloir me combattre, je n'aurais pas vraiment pu me défendre. Au pire, je courais assez vite, j'aurais pu partir, mais le truc était que je ne pouvais pas le faire sans tomber tous les 10 mètres. J'étais vraiment une proie trop facile pour tous les agresseurs du coin. La meilleur chance que je pouvais avoir était de trébucher et de tomber sur celui qui voulait m'attaquer, en lui cassant un os au passage. Superbe ! Je faisais un petit soupir en daignant sourire de gêne. « Ouais je sais .. Qui ne tente rien n'a rien .. On ne savait jamais .. » Je relevais les yeux vers les siens. Dieu qu'il était beaucoup plus grand que moi, j'avais l'impression de ne fréquenter que des géants. Ou alors, j'étais simplement beaucoup trop petite .. 1m62, c'était assez bien quand même, non? « Tu ne ferais pas de mal à une mouche... » Pas faux. Enfin en intention, parce que par inattention, j'étais pratiquement capable de tout faire .. Mal à quelqu'un, ça m'était déjà arrivé, mais toujours pas maladresse. « Je devrais t'apprendre un jour quelques trucs, histoire de soulager ma conscience. »  Je rigolais à sa proposition, c'est sur que ça ne me ferait pas de mal. Mais maladroite comme j'étais, il était sur qu'à un moment ou à un autre de ma leçon j'arriverais à lui faire mal par inadvertance. Oh et puis, c'était le but, non ? « Ouais, super, il faudra qu'on prévoit ça .. » Je lui fis un sourire, avant de re-diriger mon regard vers le plancher.

    J'étais gênée avec tout le monde de toute façon, mais de plus en plus avec William. Peut-être que je devenais nymphomane, il semblait que je m'entichais de tous les garçons que je rencontrais. Tous était un grand mot, mon cercle masculin se contentait d'Aidan, William et .. Evan. Je devais avouer qu'il était beau garçon et sympa, mais l'inceste n'était pas vraiment mon truc. Parfois, il m'arrivait juste d'avoir envie que Will me prenne dans mes bras, mais l'idée était tellement stupide que je l'effaçais vite de mon esprit. « Et toi, on t'a jamais dit que ce n'était pas prudent de se promener seule ici? J'aurais certainement beaucoup de choses à te dire si je n'avais pas tant de reproches à te faire... » Je tapais amicalement son épaule en un petit rire. « J'avais envie de visiter .. Même si ça fiche un peu la frousse, c'est plutôt beau, par ici. Et puis, c'est silencieux .. »

    Je me grattais la tête en me mordant la lèvre. « Je peux me débrouiller toute seule .. » Ce qui était absolument faux, et je le savais. Enfin, je pouvais très bien me débrouiller lorsque j'étais chez moi, mais alors dès que j'étais dans un endroit comme celui-ci, il n'était pas dit que je me perde et ne retrouve jamais le chemin de ma maison ou que, donc, je me fasse agresser. D'un autre côté, j'aimais le fait qu'il la jouait un peu protecteur, à la manière du grand frère que j'avais d'ailleurs, même si je trouvais que les gens s'inquiétaient trop pour moi alors qu'ils n'avaient aucunes raisons. Après tout, j'étais passée par bons nombres de problèmes et j'étais toujours vivante, en bonne santé, exceptée la mentale, et j'arrivais très bien à vivre. Mais il semblait que La Crosse avait pour effet d'amener encore plus de problèmes sur mon dos et je commençais à avoir du mal à tout supporter. Bien sûr, je ne pouvais en faire part à personne, comme d'habitude, ce qui ne faisait qu'alourdir les poids. «  C'est une sacré coïncidence qu'on se soit retrouvé ici tous les deux, tu trouves pas ? »

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