Le jeune hybride fut transporter dans une salle dans laquelle on le soigna. On lui pansa ses plaies, les recousit et les banda. Etant donné qu’il avait reçu un choc à la tête, on lui passa un scanner pour être sur qu’il n’y avait aucune hémorragie interne ou fracture du crane. Quand enfin les médecins eurent fini avec lui, il dirent aux infirmiers de l’emmener dans la chambre qu’on lui avait destinée. Avec la dose de morphine qui lui avait été donnée, il allait certainement rester inconscient encore un moment. Les médecins lui en avait administré beaucoup car les blessures étaient graves et William devait réellement souffrir. D’ailleurs, il ne s’éveillait déjà plus quand ils étaient arrivés à l’hôpital. Signe que la douleur devait être atroce.
Ce n’est qu’après une longue heure passait dans la chambre que Will se réveilla. Il reprit peu à peu conscience et se sentit tout endormi. Tout son corps était lourd et il n’arrivait pas à bouger. Pourtant il resta calme, chose étonnante, ce devait être un des effets de la morphine car il avait un mal fou à être cohérent. Une minute passa, il reprit peu à peu ses esprits. Il avait de nouveau des sensations. Il entendait le bruit d’un monitoring et il sentit dan sa main quelque chose de chaud. Pourtant il n’arrivait pas à bouger ses doigts, pas encore. Le réveil était long, trop long. Ses sens lui revenaient petit à petit. La pièce avait une odeur étrange, elle sentait la javel et puis il y avait d’autres odeurs qui se mélangeaient avec celle ci, mais il n’arrivait pas à les identifier. Avec un peu de temps, il s’aperçut que les ‘bip’ n’étaient pas le seul bruit. Il y avait aussi des bruits de pas, mais très étouffés, comme s’ils étaient derrière un mur pas très isolant. Encore un peu après, il put distinguer le son d’une respiration qui n’était pas la sienne. Dans sa main il se rendit compte qu’il tenait la main de quelqu’un, c’était une peau douce et chaude, rassurante dans ce monde noir dans lequel il était plongé. Les couvertures grattées et étaient loin d’être agréables. Enfin il put ouvrir les yeux. La pièce était assez sombre et il put ainsi s’habituer plus vite que s’il y avait eut une lumière vive. Il cligna plusieurs fois des paupières et quand sa vue devint nette, il put voir ou il se trouver. Une chambre d’hôpital, les murs étaient clairs et il n’y avait qu’une faible lumière venait d’au dessus de lui. William tourna la tête pour voir qui était à son chevet et constata qu’il s’agissait de Max. peu à peu il se souvint de ce qui c’était passé la veille, mais le tout n’était que des bribes d’images qui n’avaient pas beaucoup de sens. Il se souvenait surtout d’un léopard lui sauta dessus et de Max qui était avant dans ses bras. Cela avait un lien, il le savait, mais pour le moment tout était trop mélangé ! Will resta immobile, ses forces n’étaient pas récupérées, loin de là. Il était faible et le fait de réfléchir ne l’aidait pas.
Quand il se souvint enfin de se qu’il s’était passé, il ferma les yeux et soupira. Il se doutait que Max s’en voulait pour ce qu’elle avait fait, mais lui ne lui en voulait pas. Il comprenait tout ce qui avait eut lieu et savait aussi que contrôler un léopard était tout aussi difficile que contrôler un tigre. Il ouvrit la bouche pour parler, mais se fut un grognement qui sortit. La douleur ressurgissait peu à peu. Les effets de la morphine s’estompaient. Il regarda Max et parla tout en serrant les dents par moment. « Max… je n’t’en veux pas… j’ai…je sais pourquoi tu…tu as fait ça…et…et ne t’en fais pas. » Ces quelques mots avaient été durs à prononcer. Il avait la bouche pâteuse et la gorge lui faisait mal. Mais il voulait la rassurer, qu’elle ne s’inquiète pas plus longtemps.