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 You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan]

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MessageSujet: You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan]   You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan] Icon_minitimeSam 24 Jan - 0:34

Evana marchait rapidement dans le couloir. Elle avait demandé à son professeur de littérature de lui faire un cour de rattrapage alors qu'elle n'en avait aucunement besoin. C'est notes étaient excellente, mais depuis quelque temps, la jeune fille répondait aux le plus mal possible afin de pouvoir passer du temps avec son professeur chéri. En effet, elle était complètement attiré par Evan. Son regard, son attitude, tout chez lui la faisait craquer. Chaque fois, elle devait se retenir pour ne pas se lancer sur lui et l'embrasser. Elle ne savait pas s'il avait une copine mais elle s'en foutait complètement, tout ce qu'elle voulait, c'était passer du temps avec lui. Certaines de ses amies l'avaient mise en garde, mais Evana ne les avaient pas écoutée. À quoi cela aurait-il servit ? Personne ne pouvait comprendre ce qu'elle ressentait, même pas elle. Elle arriva devant la porte de la classe et prit une grande respiration. Elle ne devait quand même pas l'effrayer. Elle se mit sur la pointe de ses pied et regarda par la petite fenêtre. Evan travaillé sur son portable, un crayon à la bouche. Ce qu'il pouvait être sexy. Elle replaca ses cheveux avant d'ouvrir doucement la porte.
EVANA- Monsieur Carlson ?
Ce dernier ce retourna vers elle et lui fit un sourire. Evana cru qu'elle allait s'évanouir. Il était beau et cette manière qu'il avait de sourire la mettait dans tous ses états. Elle se resaisi afin de ne pas avoir l'air d'une idiote et lui répondit d'un simple rire. Elle lui montra ses bouquins et celui-ci se contenta de lui pointer un bureau. Avant d'aller s'assoir, Evana fit voler ses cheveux dans un mouvement sensuel. Elle se glissa entre la chaise et la table en métal et fixa Evan qui se concentrait sur son portable. Puis, il se leva et s'approcha d'elle. Lorsqu'il se pencha vers son bureau, elle crut défaillir. Son odeur et sa voix suave la rendait dingue.
EVAN- Qu'est-ce-que tu ne comprends pas ?
La jeune fille prit un moment avant de répondre. Elle ne pouvait évidamment lui dire la vérité qui était qu'elle comprenait tout et qu'elle avait répondu n'importe quoi dans ses examens seulement pour passer du temps avec lui. Elle ouvrit son manuel et lui pointa un chapitre au hasard
EVAN- Les phrases interrogatives...
*Quelle conne*pensa-t-elle*Maintenant il va te prendre pour une attardée* En effet, cette matière, on l'apprenait en CM1. Evana roula des yeux alors que d'une voix un peu découragée, Evan lui expliquait les règles de bases. Après une quinzaine de minutes, Evan lui donna des exercices à faire et retourna s'assoir devant son portable. Normalement, ses exercices, elle les auraient fait en 3 minutes mais elle se retenu posant question sur question afin de parraître le plus mélangée possible. Elle termina finalement les exercices avant de demander à Evan une question plutot personelle.
EVANA- Alors euhm...tu...tu as une copine ?
Sa question ne parut pas le surprendre. Était-il au courant de ses sentiments ? La jeune femme s'avança vers son bureau dans une démarche provocante. Elle se pencha à sa hauteur et le comtempla. Elle avait envie de lui dire combien il était beau mais cela ne ferait que le faire fuir et elle n'en avait pas envie. Elle s'approcha un peu plus de lui attendant sa réponse. Ce dernier n'avait pas lair de s'avoir quoi répondre alors elle lui facilita la tâche.
EVANA- Tu sais...tu n'as pas à répondre si tu n'en à pas envie.
Cela parut le soulager mais Evana avait tout de même espérer une réponse. Elle le contempla pendant de longues minutes dans un silence gênant. Elle regarda la forme de sa bouche, ses yeux magnifiques, son nez parfaitement placé. Lorsqu'elle posa son regard sur ses cheveux, elle ne put s'empêcher de glisser sa main dans cette chevelure. Il ressemblait à un chevalier avec sa longue crinière. Evan se recula brusquement. Le geste d'Evana devait l'avoir troublé car il était muait. Evana,elle, ne se rendit compte de rien et continua de le contempler.
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Evan M. Carlson

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MessageSujet: Re: You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan]   You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan] Icon_minitimeSam 24 Jan - 2:54

    Il fallait que je travaille sur la planification des prochains cours qui introduiraient L'Attrappe-Coeur, le prochain livre que j'avais décidé de faire lire à mes étudiants. J'étais donc resté après les cours pour m'occuper de ces trucs-là, et de plus j'avais une étudiante qui avait besoin de cours particuliers avec moi. Enfin. Besoin. C'était un mot immense, puisque je me doutais que le problème n'était pas vraiment là. Depuis quelques temps, ses notes étaient très basses, et ça me préoccupait beaucoup. Je m'inquiétais un peu pour elle il fallait dire, me demandant si elle n'avait pas de problèmes familiaux ou tout autre d'ordre personnel. Il faudrait que j'utilise la pédagogie, apparament, et probablement discuter avec elle de ces problèmes qu'elle a à assimiler la matière. Je ne voudrais pas qu'elle déteste mes cours, mais pourtant elle semble toujours si attentive. Enfin. Je m'égare. Je l'attendais donc, patiemment, mordillant un crayon alors que je tapais mon texte sur l'ordinateur, fronçant les sourcils comme toujours lorsque je suis concentré, et alors que je me croyais seul la porte s'ouvrit alors, et j'entendis une petite voix féminine m'interpeller. Je pivotai sur ma chaise et lui fit un léger sourire, lui intimant d'entrer dans le local. Elle eut un air bizarre à mon sourire. Peut-être que la pauvre petite n'avait pas vraiment d'affection chez elle et c'était le genre de trucs qui lui manquaient? Pourtant elle n'avait pas l'air d'une fille malheureuse. Enfin. La jeune femme se dirigea vers un bureau, mais je ne m'en occupai pas tout de suite, terminant ce que je faisais sur le moment avant de m'approcher d'elle qui s'était assise au bureau juste en face de moi ou presque.

    Je vins finalement la voir pour lui demander quels étaient ses ennuis et elle me pointa un chapitre, au hasard je pu le remarquer, et je réalisai que la pauvre fille prenait du retard presque exagéré. Je fronçai les sourcils et je tentai de lui expliquer brièvement la matière, mais alors que je me mettais à mes explications, je savais qu'elle n'écoutait pas. Mais bizarrement, elle me regardait. Et ça me rendait grandement mal à l'aise. Elle finit tant bien que mal par comprendre et je pu enfin revenir à mes occupations alors qu'elle faisait des exercices que je lui proposais. Elle semblait tout de même un peu mélager encore et me posa de nombreuses questions alors que j'étais assis. Je répondais à chacune d'entre elle sans problème, et elle semblait plutôt bien s'en sortir. Elle termina bientôt les exercices et se dirigea vers mon bureau dans une démarche qui m'aurait choqué un peu si j'y avais porté attention, puis elle se pencha vers moi en déposant les exercices devant mes yeux, littéralement. Même que toutes ses réponses étaient exactes. C'était à se demander ce qu'elle faisait là!

    « Alors euhm...tu...tu as une copine ? » La question n'était pas en lien avec les exercices cette fois-ci. Et je m'inquiétai un peu. Ce n'était pas vraiment ce genre de questions que j'espérais entendre de la part d'une de mes élèves. Je fis par contre comme si de rien n'était, me demandant si je devais répondre à cette question. Je raclais ma gorge pour lui répondre lorsqu'elle me dit que je n'avais pas à répondre à la question. Heureusement, puisque je me demandais qu'est-ce que ça ferait si je lui annonçait que j'étais célibataire. Peut-être qu'elle... Non, c'était illogique, je ne pouvais pas penser de telles choses de mes élèves. Je fronçai les sourcils et la regardai dans les yeux, finalement, lorsqu'elle me glaça sur place en me caressant les cheveux. Je reculai sur ma chaise, et je la regardai dans les yeux d'un air interrogateur. Elle devait sans doute être égarée et c'était pour cela qu'elle cherchait un certain réconfort dans son professeur de littérature. Enfin, je n'allais pas m'inventer des histoires. Je posai ma main sur son épaule et prenant un ton démagogique, je pris la parole. « Evana, je ne pense pas que ce soit vraiment adéquat..J'ai remarqué que vous aviez d'excellantes notes auparavant. Pourquoi une telle chute?» Je laissai ma main glisser sur son bras, tentant de la mettre en confiance en étant le plus amical possible avec elle, et je terminai doucement mes paroles. « Vous pouvez vous confier à moi, vous savez. »
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MessageSujet: Re: You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan]   You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan] Icon_minitimeSam 24 Jan - 3:41


  • EVAN-Evana, je ne pense pas que ce soit vraiment adéquat..J'ai remarqué que vous aviez d'excellantes notes auparavant. Pourquoi une telle chute?
    Parce que tu me déconcentre peut-être ?! Un sourire apparut sur mon visage à cette pensée. Il ne se doutait de rien...peut-être était-il idiot après tout ! Idiot mais extrêmement mignon peut-être même trop. J'hésitais sur quoi lui répondre et je voyais qu'il me regardais. Je ne savais pas quoi lui dire. Je t'aime. Nah trop direct. Ta beauté m'ensorcelle. Poétique mais tout de même c'était son professeur. Pourquoi pas un autre mensonge du genre je suis une orpheline mal aimée. Oui s'a pourrait marché et il me prendrait en pitié en prime. Il avait une main sur mon épaule. Protecteur en plus. Wah, ce mec était vraiment parfait. Lorsque sa main descendit lentement sur mon bras, un frisson me parcourue. Et si il n'était pas si idiot et qu'il était en train de répondre à mes avances. Oui ce devait être cela. Certain.
    EVAN- Vous pouvez vous confier à moi vous savez.
    Oh. Sa y ait. C'était une déclaration. Plus ou moin subtile mais une déclaration tout de même. Il voulait que je me confis. Que dire ? Que faire ? Oh dieu qu'il était beau. Evana plongea son regard dans le sien. Charmeuse. Soit charmeuse. Je lui lanca un regard. Devais-je lui faire un clin d'oeil ? Non...un peu trop intense. Donc de retour à mes mensonges. Lui dire quoi ? et comment ? L'histoire de l'orpheline me semblait une bonne idée.
    EVANA- En fait Evan, vous permettez que je vous appelle Evan. Mes parents sont morts il y a quelque mois. Un...un grave accident de...d'avion. Leur avion c'est crashé. Et depuis je...je ne vois plus le point d'être à l'école .
    Evan sembla troublée et sa lui allez bien ce petit air perdu. Je tentais de ne pas sourire. Sa aurait l'air louche une fille qui parler de ses parents morts et qui sourie. Il avait capté et il me regardait avec plein de compassion. BAM ! Mon coup avait marché j'allais enfin me ramasser avec lui. J'hésitais. Devais-je m'approcher plus ? Non il y avait risque. Je ne voulais pas qu'il parte en courant non plus. Je ne fit que poser mon regard sur lui . Un regard remplie de tristesse. Heureusement, il n'était pas empathique et il ne pouvait pas ressentir mes émotion car il aurait vite vu au travers de mon jeu. Et il aurait senti mon coeur qui battait à tout rompre. Ma main se posa aussi sur son bras. Un geste doux et pas trop demandant. Il avait toujours sa main sur le mien et donc, nous nous tenions bras dans le bras. Un genre de main dans la main version bras. Étrange...mais au combien romantique. Je le fixais, essayant de sonder ses émotions. Bizzarement je ne ressentais rien. En fait, tout ce que je pouvais percevoir c'était un mélange de peur, de pitié et de quelque chose que je ne connaissais pas. De l'amour peut-être ? J'espèrais que oui. Et puis nous étions fait pour être ensemble même nos noms étaient complétifs. Evan et Evana. Evana et Evan. Mignon. Très mignon. J'attendais toujours sa réaction. Allait-il me plaindre ? Attendait-il que je me mette à chialer ? Sa je ne le ferais pas ! J'étais incapable de pleurer sur commande mais je pouvais par contre faire le petit regard tristounet qui le ferait craquer. Justement, c'est ce que je fit. Je pensai à Laike (voir ma préso') et mon regard changea tout de suite. Chaque fois que je pensais aux émotions que j'avai vécu ce jour-là, J'arrivait à changer mon visage et à avoir l'air attristée.
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MessageSujet: Re: You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan]   You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan] Icon_minitimeSam 24 Jan - 5:11

    Je continuais de caresser son bras et apparemment mon stratagème fonctionnait, puisque je la sentis d'abord frissonner pour qu'ensuite elle me regarde droit dans les yeux, de ce regard qui voulait tout dire, qui était prêt à révéler tout ce que l'on a sur le coeur. D'ailleurs, lorsqu'elle prit la parole et m'appella Evan, j'acquiesçai, elle avait bien le droit de m'appeller par mon prénom, nous n'étions pas en classe, d'abord. En ce moment elle n'était qu'Evana, et moi Evan. Elle se confiait à l'homme et non au professeur, et lorsqu'elle m'ouvrit son coeur, je me sentis terriblement désolé pour elle. Je pouvais m'imaginer ce qu'elle vivait. Elle me raconta son histoire, ses parents qui s'étaient écrasés dans un accident d'avion quelques mois auparavant et je pu m'imaginer la douleur qu'elle ressentait. Lorsqu'elle posa son regard triste sur moi, je la regardai droit dans les yeux, comprenant toute sa souffrance. Je savais ce que c'était que de perdre des êtres chers. Ma mère, par exemple, après le divorce de mes parents, ne m'avait jamis donné de nouvelles. Je comprenais sa souffrance. La pauvre ne voyait plus le point d'être à l'école, qu'elle disait. Je ne pouvais pas la laisser ainsi, sans rien faire, se noyer dans sa tristesse. Non, je pouvais faire quelque chose pour elle, j'en étais persuadé. Alors qu'elle se tenait à mon bras, je pris son geste comme un appel de détresse et même si elle semblait ne pas vouloir trop s'approcher, je tentai de lui envoyer une vague d'affection, la serrant dans mes bras finalement après de longues minutes d'hésitation, me détachant d'elle presque aussitôt pour la regarder dans les yeux, ma main relevant un peu son visage pour la regarder dans les yeux.

    Le regard qu'elle avait et la petite moue triste que son visage exprimait me déchirait le coeur, je ne savais quoi dire suite à ce témoignage si troublant. J'étais professeur et non psychologue. Mais tout de même, j'avais peur qu'elle ne fasse de graves erreurs et décide de foutre sa vie en l'air suite à ce terrible accident. Je caressai sa joue affectueusement, de peur qu'elle ne pleure je voulais la consoler, et d'un air grave, je pris la parole. « Je ne sais réellement pas quoi dire, Evana... Je crois qu'il faudrait que tu parles sérieusement de ce que tu ressens avec une personne en qui tu as confiance. » Je déplaçai sa frange, par mégarde effleurant sa lèvre du pouce, que je retirai vivement comme si je m'étais brulé. Je lui dis, me sentant un peu mal à l'aise avec la jeune étudiante aussi proche. « Je serais très attristé si tu en venais à faire quelconque choix néfaste pour toi. » Je posai ma main sur sa joue et la regardai dans les yeux, l'air sérieux, ne sachant pas qu'en réalité je me faisais royalement berner à ce moment-là, stupidement, par une jeune étudiante qui voulait simplement assouvir ses fantasmes sur le nouveau professeur de littérature. Typique et surtout très cliché. Je n'y pensais pourtant pas une seconde, pensant que la jeune fille avait des problèmes difficiles.


(désolé c'est pourri >< )
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MessageSujet: Re: You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan]   You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan] Icon_minitimeSam 24 Jan - 18:06


  • [Nah sa va c'est bien Wink]
    Lorsqu'il me prit dans ses bras, j'eu un sourire. Il me serrait d'une manière qui ne m'avais jamais été fait et je pris cela pour de l'amour. Évidamment, je ne savais pas qu'il avait cru à mon subterfuge et qu'il me prenait vraiment en pitié. Peu importe, j'étais aux anges. Il me serra pendant de longues minutes et je profitais. De lui un peu mais aussi de ce sentiment qu'il ne m'avait pas souvent été donné. Je ressentais les émotion des gens mais plus habituellement leur peine. Jamais je n'avais eu l'occasion de percevoir de l'amour. Et voilà que maintenant, je ressentai mais émotions, à moi. Je ressenti une vague de tristesse émaner du coeur d'Evan. Il avait vécu quelque chose lui aussi et je venais de lui ramener des souvenirs douloureux en tête. Bravo Evana ! Un peu honteuse, je me détacha de son étreinte, baissant les yeux. Un geste qu'il avait du mal interprété car il s'empressa de relevait mon menton avec sa main. Ses yeux étaient plongés dans les miens. Ouah. L'intensité avec laquelle il me regardais, me fesais sentir coupable. Qu'elle conne j'avais été mais...je ne pouvais quand même pas lui dire que je profitais de lui se serait pathétique. Doucement, il me caressa la joue. Comment pouvait-il être si beau ? Je me surpris à vouloir l'embrasser mais je me retenu. Peut-être tantôt, pensai-je. Soudain, il prit un air grave.
    EVAN- Je ne sais réellement pas quoi dire, Evana... Je crois qu'il faudrait que tu parles sérieusement de ce que tu ressens avec une personne en qui tu as confiance.
    J'ai confiance en vous cher professeur. Je ne lui aurais jamais dit cela mais...je le pensais. Il déplaca ma frange et frôla ma lèvre avec sa main. Un deuxième frisson me parcourue. Chaque fois qu'il me touchait, Evan me donnait l'envie de... Bon vous savez. Et de plus cette manière qu'il avait de dire mon nom. Aaaah. Il prononcait le A finale avec une intonation un peu longue. Du genre Evanaaa. C'était absolument irrésistible.
    EVAN-Je serais très attristé si tu en venais à faire quelconque choix néfaste pour toi
    Ohhh et en plus il se préoccupait de mes études. Il était complètement mangeable. Au sens figuré bien sur. Il posa sa main sur ma joue. Non mais il voulait vraiment que je lui saute dessus. Je voyais déjà les gros titre ; Proffesseur de littérature, aggressé par une élève au lycée de Lacrosse. Je réprimai une sourire à cette pensée et me dit encore une fois que j'étais chanceuse qu'il ne puisse pas lire mes émotions. Heureusement. Je pouvais donc continuer mon manège sans qu'il ne se doute de rien. Mais je savais aussi que j'allais devoir faire les premiers pas. Il n'était pas sur de ses sentiments le pauvre. J'allais devoir lui montrer combien il tenait à moi.
    EVANA- Ne t'inquiète pas Evan, je...je ne souhaite pas quitter l'école je suis seulement en période de réadaptation. Faut que je m'habitue à vivre seule. Dans une grande maison et un grand lit double.
    Oups...J'en avais dit trop cette allusion au lit double était peut-être mal placée. Je priait. Espèrant qu'il n'interpreterait pas cette phrase comme une invitation à venir au lit avec moi...quoique je ne dirais pas non s'il voulait me raccompagner à la maison et y passer la nuit mais bon je m'égare. J'attendis donc sa réaction.
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MessageSujet: Re: You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan]   You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan] Icon_minitimeSam 24 Jan - 19:21

    Je continuais de la regarder, et ma main se logeait dans ses cheveux avec une tendresse amicale, pour lui montrer que je l'appuyais. Pourtant, les paroles qui vinrent s'ajouter à mes caresses me firent littéralement figer sur place. Parce qu'elle vivait seule, en plus? Je ne pouvais pas croire ça. C'était illogique, elle devait bien avoir quelqu'un pour s'occuper d'elle, c'était déraisonnable sinon. Caressant du bout des doigts le visage de la petite étudiante, je réfléchissais à toute vitesse à une réponse convenable pour elle. Je finis par cesser mes gestes, me disant que c'était déplacé, mais j'étais un peu troublé par la fin de sa phrase. Seule dans une grande maison et un grand lit double. Je crois qu'elle n'avait simplement pas fait attention à la façon dont la phrase pouvait être interprétée alors je souris doucement, ce devait être simplement à cause du fait qu'elle se sentait si seule maintenant qu'elle était la seule âme occupant la maison. Je me demandais par contre si je devais me proposer pour devenir son confident. Après tout, j'avais bien assez de mes problèmes à moi, je n'avais pas à m'occuper en plus d'une étudiante malheureuse. Mais mon âme charitable me poussait à le faire. Et je savais que même si c'était parfaitement stupide, il me faudrait le faire. Je m'asseyai sur mon bureau, un peu désinvolte, et je passai une main dans mes cheveux, regardant ensuite ma montre. Il était bientôt temps d'y aller, il faudrait que je me décide vite si je voulais terminer notre 'entretient' avec elle chez elle, pour pouvoir évaluer comment elle s'en tirait seule. Je glissai mes mains dans mes poches et sortit la clé de ma voiture, une vieille Plymouth qui ne donnait pas vraiment une démonstration très luxueuse de ce que j'aimais dans la vie de tous les jours, ainsi que celles de l'école. Je regardai mon étudiante et déglutit avant de lui dire, poliment:

    « Bon.. Écoute Evana. Il est temps de quitter. Je ne pense pas vraiment dormir ici, pour tout dire. » Je ris légèrement, comme pour détendre l'atmosphère qui devenait lourde. « Si tu veux, je peux te raccompagner chez toi...On terminera la discussion là-bas si tu veux. Ce sera plus adéquat. » Je me levai de mon bureau et devinais que la jeune femme ne refuserait certainement pas mon infitation, alors je posai mon bras sur son dos, l'invitant à me suivre après l'avoir aidé à ramasser ses affaires et moi de même, ma malette. Nous nous dirigeâmes vers l'extérieur de l'école et je verrouillai celle-ci, montrant du doigt mon véhicule à l'élève, lui disant d'aller m'attendre là-bas. Je déverouillai alors sa portière, lui ouvrant pour l'inviter à entrer, et je me dirigeai vers le côté conducteur. La musique qui sortait de la radio me gêna un peu. Je devais par mégarde avoir mis la radio à une chaîne R&B puisqu'on pouvait entendre 'Whatever You Like' à la radio, ce qui n'était pas très 'adéquat' . Je fis jouer la cassette qui traînait dans le véhicule, un vieil enregistrement de Mötley Crüe. C'était beaucoup mieux comme ça, et je clignai des yeux avant de regarder sur la route, et voulant appuyer sur le bras de vitesse, je posai par mégarde la main sur sa cuisse, que je frôlai par mégarde avant de prendre le bras de vitesse et d'accélérer. Je me râclai la gorge, mal à l'aise de ce que j'avais fait, et lui demandai, interrogateur, pour changer un peu l'atmosphère. « Donc...Où est ta maison? »
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MessageSujet: Re: You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan]   You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan] Icon_minitimeDim 25 Jan - 19:28

Lorsqu’il passa sa main dans mes cheveux, je lui souris. Un sourire sympa, pas trop charmeur. Seulement pour lui montrer que j’appréciais ce qu’il faisait pour moi et... pour ne pas l’effrayer. J’avais toujours la même envie de lui sauter dessus mais cette fois, elle était plus forte que tout. Des sentiments que je n’avais jamais ressenti auparavant. Je bouillonnais à l’intérieur. J’avais chaud. Très chaud. Lorsqu’il passa ses doigts sur mon visage, j’eu envie de lui... Et bien. De lui faire quelque chose de pas très catholique disons. Il enleva sa main très vite. Non. Je voulais qu’il continue mais sa aurait paru bizarre de lui dire ça- Non monsieur le professeur, continuez, j’ai envie de vous. Il l’aurait sûrement mal pris. J’avais envie de lui passer ma main sur son visage. Ce que je ne fit pas pensant que se serait plutôt déplacé et que quelque un pourrait nous voir. Il ne parut pas trop troublée pas mon allusion au lit. Peut-être avait-il pensé que je n’avais pas fait attention en disant cela. Tant mieux. Je ne voulais pas compliquée tout. Du moins pas encore. Il se leva de sa chaise et déposa ses fesses sur le bureau. Très jolie. Il passa ensuite une main dans ses longs cheveux, comme je l’avais fait une dizaine de minutes auparavant. Il semblait réfléchir. Ce qu’il pouvait être beau quand il pensait. Bon il était toujours beau. Quand il mangeait, quand il donnait son cours mais surtout quand il pensait. Il avait une façon de plisser les yeux du fait qu’il avait l’air d’être perdu dans ses pensées... aaaah ce qu’il pouvait être sexy.

Des clés. Lorsqu’il me présenta ses clés, je ne compris pas tout de suite. Ok. Que voulait-il que sa me fasse qu’il ai une voiture... à moins que ? Oh. Moi et lui dans une voiture. Il voulait qu’on... Bon calme toi Evana. Peut-être comprenais-tu mal ?« Bon.. Écoute Evana. Il est temps de quitter. Je ne pense pas vraiment dormir ici, pour tout dire. »Haha. Je rigolas à cette remarque. Je voyais qu’il faisait des efforts pour détendre l’atmosphère et je me devais de l’aider. Même si ça ne m’aurais pas vraiment dérangée de dormir ici... avec lui.« Si tu veux, je peux te raccompagner chez toi... On terminera la discussion là-bas si tu veux. Ce sera plus adéquat. » Plus... plus adéquat. En effet. Un lit était beaucoup plus comfortable qu’un dur bureau de bois pour... Et bien vous savez. Il posa sa main dans mon dos et je me sentis défaillir. Je croyais que j’allais tomber. Mes jambes en spaghetti. Nous sortîmes et il me pointa sa voiture du doigt. Une vieille Plymouth plutôt piteuse. Galant comme un chou, il m’ouvrit la porte alors que je lui grommelais un merci gêné. Qu’est-ce qui me prenait ? Depuis quand est-ce que j’étais gênée ? J’entra dans l’automobile avec assurance. Une assurance qui ressemblait plus à mon attitude de tout les jours. Une chanson R&B que je ne connaissais pas se mit à jouer à la radio. Je n’aimais pas ce style de musique alors je me relaxa lorsqu’il inséra une cassette de Mötley Crüe. Je souris. J’aimais bien ce groupe. Lorsqu’il frôla ma cuisse, je réprima un sourire. Un frisson me parcourue. Encore. Décidémment, avec lui c’était frisson sur frisson. « Donc...Où est ta maison? »Je sursauta, sa voie m’ayant sorti de mes pensées. «Près du Dark side of the moon.»
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MessageSujet: Re: You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan]   You make me burn like crazy, I really feel you baby [P.V. Evan] Icon_minitimeMar 27 Jan - 4:42

    Je ne voyais pas trop pourquoi j'avais peur de mon étudiante, sauf peut-être le fait qu'elle semblait me lancer des signaux plutôt troublant depuis plusieurs minutes déjà. Je faisais bien sûr semblant de ne rien remarquer, comme un parfait idiot, mais je commençais à deviner ce qui se passait et ça me faisait... flipper. Alors que nous nous étions dirigés vers la voiture, pourtant, la jeune femme semblait avoir calmé ses rushes d'oestrogène, et même adopter une attitude plus gênée de mon attention pour elle, qui pourtant était loin d'être teintée de sous-entendus douteux. Je ne comptais pas coucher avec mon étudiante dans ma voiture, contrairement à ce qu'elle pouvait rêver secrètement. Je la fis entrer dans ma voiture et se suivit le reste de mes racontards de tout à l'heure, quoi. Mais je tiens à m'attarder tout de même sur ses frissons à chaque fois que je la touchais par mégarde. Dans la classe, alors qu'elle tentait difficilement de m'avouer ses terribles secrets, j'avais bien remarqué qu'elle semblait intimidée par ma présence. Pourtant, j'étais bien loin d'être intimidant. Véritable moucheron même, si je me laissais comparer à certains hommes que je connaissais. Ainsi donc nous roulâmes en silence de longues minutes jusqu'à ce que je lui demande où elle habitait. «Près du Dark side of the moon.» Je ne pus m'empêcher de sourire à cet énoncé. C'était un de mes endroits préférés en ville. Même étant enfant, je rêvais d'y entrer, cet endroit était devenu à mon arrivée un véritable lieu de culte. J'y allais tous les week-ends, me défonçant comme un vieux garçon, me laissant draguer par la première venue parfois, mais ne repartant jamais en la compagnie d'une demoiselle entreprenante. Le barman finirait par penser que j'étais gay.

    « C'est un de mes endroits préférés en ville, c'est drôle ça. » Je n'avais pas vraiment pensé en répondant à sa phrase, et j'effaçai mon sourire idiot de mon visage, me concentrant sur la route, écoutant la musique qui jouait. Nous nous engagiâmes donc sur une petite route de campagne, qui était un chemin plus long bien sûr mais j'adorais me rallonger, conduire me calmait énormément pour tout dire. Puis au bout d'un long moment de route, en plein milieu du chemin caboteux, la voiture se mit à faire des siennes. Je poussai un jurron, furieux de ce qui se passait, et me mordit la lèvre inférieure en me tassant sur le bord de la route, manquant d'ailleurs de foncer dans le petit champs. La voiture s'éteignit d'elle-même, ne voulant plus fonctionner visiblement. Je fronçai les sourcils et détachai ma ceinture de sécurité, me tournant vers ma jeune voisine qui ne semblait pas réaliser l'ampleur de la situation, effectivement elle jubilait littéralement à côté de moi. Je me râclai la gorge. « Je vais aller vérifier ce qui se passe dehors, ne bouge pas. » Je sortis de la voiture, allant ouvrir le capot pour reculer. Génial, le moteur qui surchauffait maintenant. J'allais retourner voir mon élève pour lui demander si par hasard elle n'avait pas de portable, et je me retournai. Elle se trouvait devant moi et son geste me figea...
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