LEAVE OUT ALL THE REST
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeDim 25 Jan - 19:19

    « Vous y avez mis le temps, professeur, je désespérais... »Son sourire était comme une illumination dans la pénombre du stationnement et je me sentis littéralement fondre à sa phrase qui paraissait si innocente de la façon dont elle la prononçait sous ce ton doux et minaudant qui lui était tellement propre. Il fallait dire qu'elle n'avait pas tord et que moi-même je déséspérais de ne pas tout lui avouer. Et encore là, je n'avais rien avoué. J'étais simplement sur le point de la ramener avec moi, comme n'importe quel porc dans le bar l'aurait fait. Mais je n'étais pas n'importe quel imbécile qui s'y trouvait. J'étais l'enseignant de littérature, et sans aucun doutes les rumeurs seraient confirmées le lundi matin. Mais pour l'instant, nous étions vendredi soir et j'avais en moi cette irrésistible envie, non, ce besoin de ramener chez elle ma sublime, divine petite stagière qui me faisait les yeux doux depuis trop longtemps pour que je ne tente pas le diable au moins une fois avec elle. Même si je commençais à rêver secrètement, malgré que je me répétais sans cesse que cette fille était le fruit défendu, que nous ne serions pas que deux amants à proprement parler. Mais je restais à ce moment-là, précisément, planté dans le stationnement les mains sur les poches arrières du jean, frôlant à travers le tissu les charmantes courbes nullement exagérées de la belle Emery, et mes lèvres parcouraient son cou avec une envie d'elle presque maladive. Ce que j'attendais pour la ramener avec moi? Je ne savais pas trop, peut-être que je craignais de retourner chez moi avec elle, et de réveiller Enea, ou bien de me retrouver chez elle et de ne plus être capable de quitter son logement. « Vous y avez mis le temps, professeur, je désespérais... » Ce furent ces paroles qui me réveillèrent enfin, pourtant. Bien sûr je me répète, mais son ton qui semblait tout droit sorti de mes fantasmes les plus fous des deux dernières semaines m'interdirent la parole. Ce ne fut qu'après quarante seconde, sans doute sans même respirer, que je pris la parole, mes lèvres effleurant son oreille alors que je susurrais mes paroles.

    « Voyons mademoiselle Carlisle. Je vous croyais plus patiente que ça. » J'embrassai sa nuque avant de saisir une nouvelle fois sa main, plus doux cette fois, calme de savoir qu'on ne pouvait nous observer de là où l'on n'était. Je posai mes lèvres sur les siennes avant de me diriger vers sa voiture avec elle. Comment je savais que c'était la sienne? Parce que je savais qu'il n'y avait qu'elle pour avoir autant de classe. Wow. Je ne me voyais même pas la reconduire avec ma plymouth dégueulasse. Ainsi donc nous nous dirigeâmes vers sa voiture, et comme elle semblait encore un peu trop pompette pour prendre le volan, je m'amusai un peu, l'appuyant contre la carrosserie rutilante tout en fouillant ses poches, prenant mon temps pour m'amuser un peu avant de trouver finalement la clé de la Comet dans la poche de sa veste et je lui ouvris la portière arrière, l'embrassant une nouvelle fois alors qu'elle s'asseyait sur le siège arrière. Pour répondre à une question imminente à ce propos, je lui souris, la taquinant, susurrant contre ses lèvres une réponse avant la question. « Pardonnez-moi, mais je n'ai pas envie de provoquer d'accident, mademoiselle Carlisle. Vous avoir à l'avant serait bien plus qu'une distraction. » Je manquai d'ailleurs de me laisser choir sur le siège arrière avec elle, mais je savais que ce genre de choses manquaient grandement de classe et je me contentai de l'embrasser, mes lèvres se frayant un chemin sur la peau que son haut dévoilait. Je me repris de peu, attendant qu'elle soit assise pour aller m'assoir à l'avant et démarrer la voiture. Alors que je démarrais, tentant de me souvenir l'adresse où elle était enregistrée à l'école.. Parce que oui, je m'étais renseigné sur le lieu où elle habitait. Enfin bref, je démarrai la voiture, me rappelant seulement qu'elle habitait un loft. Ses mains se longeant sur ma nuque, se frayant un chemin sur l'appuie-tête me firent frémir. Voulait-elle vraiment que je fasse une fausse manoeuvre en me déconcentrant ainsi de mon but principal? Je conduisais à une seul main, à présent, même si c'était un peu dangereux puisque la voiture était manuelle, que j'étais un peu saoul et que l'autre main se trouvait à l'arrière du véhicule, caressant la cuisse de ma stagière. Je tentais de regarder en avant, priant à tout moment pour ne pas me faire arrêter ou provoquer un accident.

    J'arrivai finalement à destination, et je ne sais même pas comment j'y arrivai d'ailleurs, la suivant dans les escaliers qui menaient au loft de ma belle stagière. C'était elle maintenant qui m'entraînait à toute vitesse avec elle vers son logement, comme si une envie urgente s'était emparée d'elle, mais je n'allais pas lui en vouloir, puisque j'étais probablement aussi pressé qu'elle à en venir à la suite. Je la plaquai sur la porte du logement en lui caressant la jambe, la déconcentrant avec amusement alors qu'elle tentait tant bien que mal déverrouiller la porte, ce qui se fit à une vitesse plutôt impressionnante d'ailleurs, si l'on jugeait de la position dans laquelle elle était pour le faire. Aussitôt entrés, je n'eus pas besoin d'invitations pour me débarasser de mes chaussures, me laissant entraîner vers le lit de la jeune femme, puisque c'était ce qu'elle avait en tête tout comme moi depuis notre soudain rapprochement sur le mur de brique. Je tombai littéralement assis au coin du lit, Emery s'approchant de moi comme si elle voulait reprendre ses caresses du bar, celles qui m'avaient fait craquer. J'avais pourtant d'autres plans pour elle et moi et je l'embrassai, mes mains s'aventurant sous le haut qui ne cachait déjà pas grand chose. Je la débarassai rapidement, comme pressé, et l'aidai à retirer mon propre t-shirt qui alla valser dans un coin. Je soupirai en sentant ses lèvres sur ma peau, et je frissonnai en entendant mon nom à mon oreille. Je détestais comme elle m'appellait 'monsieur', j'avais cette désagréable impression d'être avec une étudiante, alors, mais je devais tout de même admettre que sa façon presque théâtrale de le dire était diablement sexy. Alors j'entrais dans son jeu, et c'est ainsi que je me laissai tomber sur le lit, mon dos contre le matelas alors que je la voyais monter sur moi, fièrement, ma main s'aventurant sur son ventre plat alors que les siennes se baladaient sur mon torse, me faisant frémir de ses ongles sur ma peau. Le moment était parfait, elle était sublime et il y avait longtemps que je n'avais pas autant désiré quelqu'un. Emery L. Carlisle me rendait complètement fou, et il se devait qu'elle l'avait deviné, et qu'elle en profitait grandement. J'attirais ses mains vers la braguette de mon jeans usé lorsque je sentis vibrer mon téléphone dans la poche de celui-ci. Je laissai échapper un jurron et décrochai, sans pourtant me détacher d'Emery, laissant celle-ci à ses caresses subtiles alors que je sentais ses lèvres se balader sur mon ventre, puis sur mon cou. Je répondis, à mi-voix, et je réalisai alors que je n'étais effectivement pas très discret. « Hmm..Allô? » J'écoutai la voix au bout de la ligne et je constatai que c'était Enea. Je jetai un regard à Emery, lui implorant de se faire silencieuse un instant, ce à quoi elle répondit seulement par un baiser que je prolongeai, tentant d'écouter ce que ma soeur pouvait bien raconter au bout du fil. « Evan ? Hm .. C'était pour te demander hm .. si .. enfin, comme tu es toujours pas rentré .. » Je posai ma main libre sur le dos de ma stagière, dégraphant son soutien-gorge avant réaliser qu'Enea attendait une réponse. Je mordis la lèvre inférieure d'Emery, la provoquant un peu, avant de prendre la parole. «Hmm...c'est parce-que..j'ai pas vraiment le temps de te PARLER...tu vois...» Le dernier mot avait été prononcé en criant presque au téléphone, les mains glacées de la jeune britanique s'étant aventurées sous mon jeans sans mon autorisation. Je poussai un soupire, murmurant son prénom par mégarde avant de poser mes lèvres sur son cou, respirant son parfum alors qu'Enea était toujours au bout du fil, à mon grand désespoir. « ... Tu es avec une fille, hein ? Laisses moi deviner. Tu vas te faire une étudiante ? Mais que fais-tu de ton Emeryyyy chériiiie? » Je fus tenté de lui dire de se taire. « Tu...sais même pas de quoi tu parles..Bon dieu! » Mes derniers mots auraient pu paraître suspects et j'embrassai furieusement la stagière qui semblait espionner la conversation téléphonique, ne voulant pas qu'elle se moque de moi, et ce fut après la dernière phrase de ma soeur que je raccrochai. « Ouais .. j'ai compris. Passes lui le bonjour. A .. demain matin. Fais pas trop de bêtises »

    Je regardai la stagière avec un sourire malicieux et raccrochai enfin, lançant le téléphone sur le sol avec une indifférence totale pour son sort. Je détachai son pantalon et entrepris de le lui enlever, mes mains à l'aveuglette sur ses hanches puisque mon visage était trop préoccupé par le sien pour observer ce que je faisais. J'arrivai finalement à jeter le jeans gênant sur le sol, elle se retrouvait maintenant en sous-vêtements sur moi, à ma merci. Je posai à nouveau mes lèvres sur les siennes, après avoir effleuré son cou à plusieurs reprises, soufflant et mordillant celui-ci. Savait-elle seulement à quel point elle m'obsédait depuis son arrivée à Lacrosse? Combien de fois la nuit je l'avais imaginée franchissant le seuil de la porte de mon bureau dans le plus simple appareil pour finalement me réveiller en sueur, sachant que ma soeur avait probablement tout entendu? Je n'osai même pas le lui en faire part. Je m'imaginais très bien le genre de réactions qu'elle aurait pu avoir. Je posai les mains sur sa poitrine, caressant ses seins jusqu'à frôler ses épaules, l'allongeant sur moi alors que je me séparais de mon pantalon. Soudainement, j'eus envie de ralentir un peu le pas, je n'avais pas envie que ce soit un simple coup de baise, j'avais envie de lu faire comprendre que j'avais d'autres intentions. Mes mains effleurèrent son sous-vêtement, le lui retirant alors que mes lèvres se posaient sur son ventre. Je poussai la jeune femme sur le lit, l'allongeant pour me retrouver sur elle. Et soudainement je réalisai à quel point la situation était irréaliste. J'étais chez ma stagière complètement nue, prêt à franchir la dernière étape de son intimité. Ce que nous faisions était excessivement mal, je ne savais pas trop si elle le réalisait, mais je préférai ne pas lui en parler de crainte qu'elle ne me repousse par la suite. Je me contentai de m'abandonner à elle, lentement mais sûrement.
Revenir en haut Aller en bas
Emery L. Carlisle
    Cuz I'd MISS you
    and I don't want to
    MISSA THING

Emery L. Carlisle


Féminin Nombre de messages : 136
Age : 32
Race : Humaine
Pouvoir : Séduction . Charme
Avatar : Jessica Stam
Date d'inscription : 20/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: J0KER
• Avatar by: Jewels

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeLun 26 Jan - 1:03

    Était-il réellement possible de ressentir le désir plus fortement qu'en cet instant? Emery ne le croyait pas. Il semblait que tout son être soit tourné vers cet homme. Tous ses sens ne lui servaient que pour mieux connaître, reconnaître, ses détails anatomiques... la douceur de la peau tendre de son cou, son odeur délicieuse qu'elle n'arrivait toujours pas à identifier, le souffle rauque que produisait sa gorge tandis que la tension et le désir montaient, le bleu incroyable de ses yeux tandis qu'elle nouait ses bras autour de lui, le pressant contre elle comme si la jeune femme avait voulu le souder à elle, pour qu'ils ne soient plus séparés. C'était avec délices qu'elle s'abandonnait aux sensations enivrantes que lui procuraient ses cinq sens alors qu'elle sentait son corps brûlant contre le sien, elle sentait le corps puissant de cet homme qui avait apparemment voulu se faire désirer, elle palpait les muscles puissants d'Evan doucement sous ses caresses dont elle seule avait le secret, l'emmenant avec elle découvrir le pays des sens. Sa respiration s'accélérait tandis que ses doigts glacés comme le reste de son corps délicat cherchaient avec plus d'ardeur la nuque, le dos fort de l'homme qui la pressait contre le mur avec bien peu de douceur, ce qui ne lui faisait pas un pli: elle avait finalement gagné. Ses yeux la fascinaient, malgré le fait qu'ils étaient de la même teinte que les siens... Profonds, limpides, si pâles que cela semblait presque irréel... Ses yeux étaient à présent le miroir de son âme, et la stagiaire voyait en son regard le reflet de sa propre excitation, de son propre désir. Comme si ç'avait été un signal quelconque pour lancer les jeux, elle se mit à l'embrasser avec davantage d'ardeur, insinuant sa langue dans la bouche de son compagnon tandis que la saveur mentolée que la menthe avait répandue dans sa bouche pénétrait celle de l'enseignant. Lentement mais sûrement, elle passait ses mains dans les cheveux d'ange de l'homme qui la tenait si fermement enlacée dans ses bras puissants. Elle sentait comme une brûlure les mains d'Evan qui s'étaient glissées dans les poches de son jean, ayant une conscience exacerbée de tout ce qui se passait autour, électrisée par sa seule présence... Les sensations procurées par les lèvres d'Evan contre son cou à la peau douce la faisait frissoner à n'en plus finir tandis qu'elle tentait de le faire approcher davantage, si c'était possible... Et quand il lui murmura à l'oreille, elle crut défaillir. Elle le repoussa avec un sourire, le regardant dans les yeux, féline et enfièvrée...

      EVAN - Voyons mademoiselle Carlisle. Je vous croyais plus patiente que ça.
      EMERY - (souriant et le regardant avec une moue) L'impatience est une question de point de vue... vous, êtes-vous patient, monsieur Carlson?


    Emery l'appelait bien souvent ainsi: monsieur, enseignant, vous ... Comme si elle tenait bien à marquer la différence entre eux en prenant l'attitude d'une écoli`re coquine. Néanmoins, ce n'était pas le cas à ce moment-là. Avec Hayden, le premier à être passé dans son lit, c'était avec un malin plaisir qu'elle lui rappelait ainsi la nette différence d'âge qu'il y avait entre eux, provoquant en lui un sentiment de malaise et de désir à la fois. Il semblait qu'Emery ait le don d'engendrer des sentiments contraires chez les gens, même si bien souvent, elle ne le faisait nullement exprès. La jeune femme ne savait pas précisément quels sentiments contradictoires elle engendrait chez celui qui occupait toutes ses pensées, mais elle en avait une petite idée alors qu'elle sentait qu'il l'emmenait avec lui dans sa voiture à elle. Un sourire sur le visage, elle ne pensa même pas à demander pourquoi sa voiture à elle et pas la sienne. Parce que son auto était classe, que c'était une décapotable et qu'elle était encore une fois classe. 8) Il l'envoya à l'arrière et avant qu'elle n'ait eu le temps de protester, il lui dit qu'elle serait une distraction à l'avant. Elle pouvait très bien l'être en arrière aussi... non? Tandis que ses doigts parcouraient sa nuque, elle sentit la main de l'homme contre sa cuisse, et se dit que ce serait un miracle s'ils survivaient. C'est en l'attirant rapidement dans les escaliers qu'elle sentit son désir monter comme s'il palpitait réellement dans ses veines, et il la talonnait de très près, il fallait le dire. Elle tentait tant bien que mal de déverrouiller la porte de son loft, mais il fallait dire qu'il lui compliquait quelque peu la tâche en lui caressant les jambes tandis que ses clefs lui tombaient pratiquement des mains tant celles-ci tremblaient. Le chemin vers son lit n'était pas bien long, heureusement.

    Elle l'entraînait bien rapidement vers son lit tandis que lui s'y était affalé, impatiente de reprendre là où ils s'étaient arrêtés... Où, déjà? Elle croyait bien s'en rappeler tandis que les mains si douces d'Evan s'étaient glissées sous son haut déjà plutôt révélateur afin de palper la peau glacée, comme toujours, de la jeune femme, mais également pour retirer ce haut tandis qu'elle-même lui enlevait son t-shirt des Ramones, le balançant sans ménagement sur le sol. Chevauchant le jeune homme, encore à moitié habillée tandis que son soutien-gorge de dentelle rouge était désormais totalement à découvert, révélant une poitrine très respectable qu'il semblait prendre plaisir à contempler. Alors qu'il se laissait tomber sur le lit, elle parcourait son torse musclé de ses doigts agiles qui semblaient déceler toutes les zones sensibles du corps de l'homme aux yeux magnifiques, tandis que ses mains à lui s'égaraient sur son ventre. Elle n'aurait pas eu besoin de lui tandis qu'il prenait sa main pour la diriger plus bas, mais une vibration coupa court à son élan. Tandis qu'il parlait au téléphone avec sa soeur, la jeune femme avait quant à elle pris la décision de ne pas s'arrêter.. Ses lèvres froides et douces se promenaient contre son cou avant d'effleurer doucement son ventre musclé tandis qu'elle descendait de plus en plus bas... Il devait être bien mal de parler au téléphone, et c'est pour le dissuader de s'éterniser qu'elle multipliait ses ardeurs, l'embrassant à pleine bouche tandis que celui-ci, toujours au téléphone, détachait son soutien-gorge qui libéra sa poitrine avantageuse, mordant sa lèvre. Ah, c'était ce qu'il désirait, la provoquer? Il ne serait pas déçu, le cher homme, alors qu'Emery se lançait dans ce qui allait définitivement faire lâcher son cellulaire à Evan: la Zone. Elle défit rapidement la braguette et le bouton du jean d'une seule main, démontrant encore une fois son talent dans le domaine avant d'insinuer une main aux doigts froids qui saisirent la virilité de l'homme qui, soupirant, murmurait son nom à son oreille, incapable d'en faire plus alors qu'elle s'activait, se jurant que s'il ne raccrochait pas dans les 10 secondes qui suivaient... Il raccrocha avec trouble et contempla sa stagiaire, qui lui rendit son regard ainsi qu'une révélation. Les lèvres contre son oreille, elle murmura.

      EMERY - Étiez-vous un bon élève en cours d'anatomie, monsieur Carlson?


    Elle n'eut pas le temps de réfléchir à cette révélation qui ne l'avait pas saisie. Emery savait ce qu'il fallait faire quand une idée commençait à naître: ne pas s'en occuper, comme une bulle de savon qui grandissait et que l'on pourrait crever à tout moment. La jeune britannique se concentra plutôt sur le sujet le plus intéressant qui soit: Evan, qui semblait très peu enclin à ralentir ses mouvements rapides mais doux, enfievrés et teintés de désir. Il continuait de la fixer tandis qu'il entreprenait de lui retirer son pantalon, un peu à l'aveuglette, avant de le jeter sur le sol. Elle le chevauchait, à présent exclusivement habillée de son dessous en dentelle rouge qui allait bien avec le soutien-gorge alors sur le sol, puisqu'Evan le lui avait retiré déjà. L'homme la caressait avec douceur, l'attirant à lui après s'être précipitament séparé de son pantalon. Elle sentait contre elle son torse puissant, respirant ses douces effluves tandis que ses mains redescendaient encore une fois le long de son torse... Il la contemplait, après avoir terminé de la déshabiller, et sa révélation lui sauta au visage tandis qu'elle l'agrippait par le cou pour l'attrier encore une fois à elle.

    C'est alors qu'elle voyait son regard troublé qu'elle comprenait. Elle comprenait à présent quels sentiments contradictoires elle avait inspiré à son enseignant: le désir et le doute, l'envie et le trouble... Et pour la première fois de sa vie, elle se désolait de ce qu'elle était. Emery se désolait d'être une séductrice, une tentatrice qui charmait tout ce qui avait une capacité de désir autour d'elle... Mais elle ne comprenait pas le trouble de celui-ci. Cette expression quelque peu hagarde, perdue, éveilla en elle un sentiment qu'elle croyait enfoui dans son coeur brisé qui ne s'était jamais complètement réparé... Son regard changea, prenant une expression plus tendre, tandis qu'elle l'attirait à lui avec l'énergie d'une personne mourant de soif dans le désert qui avait enfin trouvé une oasis...



UC!
Revenir en haut Aller en bas
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeLun 26 Jan - 3:01

    Je ne pu résister à l'envie de poser mes mains sur se corps si invitant, caressant ses jambes en m'immisçant entre ses cuisses avec douceur, aventureux. Alors qu'elle m'entraînait vers elle avec une tendresse que je ne lui aurais pas imaginé, mes mains se frayaient, elles, un chemin vers son intimité puis sur ses hanches, remontant vers son ventre avec toujours ces caresses précises sur ce corps si frêle. Elle me semblait si fragile que je craignais de lui faire du mal à chaque seconde où mon corps se rapprochait plus du sien, jusqu'à ce que je sente ses jambes frôler les miennes. Mes mains se glissèrent sur son dos et je relevai doucement son visage vers le mien, lui rendant chacun de ses baisers avec passion. Elle me tentait depuis si longtemps, je ne pouvais pas résister à l'envie de m'abandonner totalement à elle sans aucun tabou. Mes mains firent glisser ses jambes sur mes hanches et dans un mouvement lent, je me logeais dans son intimité pour l'union de nos corps, retenant un soupire contre sa bouche, l'embrassant toujours avec plus d'avidité comme de crainte de la voir s'effacer comme un de mes lamentables rêves. À cette pensée, je me fis plus brusque en elle et redoublai d'ardeur, une de mes mains serrant sa cuisse alors que l'autre se nouait à la sienne avec force. Je murmurai simplement son prénom contre ses lèvres, alors que je la sentais finalement se réchauffer un peu contre moi, ou peut-être était-ce l'effet de mon imagination encore. J'espérais arriver à lui parler sérieusement par la suite, il le faudrait forcément après ce qui était entrain de se passer entre nous. Je continuai mes mouvements en elle, prenant un rythme qui suivait sa respiration, et ma main sur sa cuisse glissa sur son intimité, mon pouce taquinant un autre endroit sensible. Je n'agissais plus ainsi avec Chloe depuis longtemps à notre rupture. C'était devenu plus routinier pour moi qu'autre chose, que de lui faire plaisir brusquement pour cesser ensuite de discuter de ça et qu'elle me laisse dormir. Je fermai les yeux, préférant une nouvelle fois ne pas la comparer à mon ex, et je l'embrassai une nouvelle fois.

    « Vous m'obsédez trop mademoiselle Carlisle. »Je n'avais pas pensé avant de parler et je voulu m'en mordre les doigts. Elle pourrait prendre peur et vouloir me repousser par la suite. Je serrai son corps au mien, l'embrassant une nouvelle fois, mes lèvres sur son front cette fois, la main qui se serrait à la sienne l'ayant lâchée alors que je remarquais Emery qui serrait la couette entre ses doigts frêles, mes doigts se mêlant à sa chevelure de feu qui m'avait marqué dès la première rencontre avec elle. J'avais toujours eu une attirance particulière pour les femmes rousses, sans savoir pourquoi. Mais Emery était bien plus qu'une attirance. Elle m'avait propulsé vers une folie et un désir si différent des autres que j'en serais devenu fou à la fin, si bien que j'aurais pu me taillader les veines si je n'avais jamais su que cette attirance était réciproque. Même si je ne savais pas si elle ressentait cette même folie que moi. Ce qui m'aurait étonné bien sûr puisqu'elle semblait si bien se contrôler contrairement à moi qui était littéralement entrain de perdre contrôle, accélérant ou ralentissant le rythme selon le rythme que prenait la respiration de la jeune femme pour pouvoir faire durer le moment plus longtemps. Je comptais lui faire plaisir, assez du moins pour qu'elle veuille bien me revoir, parce que j'étais mentalement à une étape où je voulais la revoir. J'étais prêt à vivre dans le plus grand des secrets cette sorte d'idylle, s'il le fallait, mais je ne voulais surtout pas qu'elle fasse ensuite une croix sur moi, comme une vulgaire proie sur son tableau de chasseuse d'hommes. Après tout, n'était-elle pas assez féline pour avoir des instincts de prédateur? Je poussai un râle, elle un gémissement, mais ce n'était pas terminé. Je m'emparai de ses lèvres, ma main soutenant son visage, et une nouvelle fois, je murmurai contre ses lèvres. Comme si je voulais lui donner des indices.

    « Je n'arriverai pas à me détacher de vous. » Je l'embrassai à nouveau, reprenant de plus belle un rythme plus mouvementé, suivant la respiration saccadée de la petite stagiaire, mon pouce caressant toujours l'endroit qu'il s'amusait à taquiner depuis un long moment déjà, et qui semblait d'ailleurs lui faire de l'effet puisque je sentais les jambes de la belle Emery vibrer au rythme de nos ébats. Je n'avais pas atteint le sommet lorsque la jeune femme s'accrocha à mes épaules, et sans doute que si quelqu'un aurait pu peindre l'image, nous aurions à ce moment-là fait le plus parfait des tableaux. Je sentais ses ongles griffer ma peau et je frissonnais de plaisir, entendant mon nom sortir de sa bouche. Malgré ses gémissements, je voulais prolonger un peu plus le plaisir, juste assez pour me rendre au niveau où elle semblait être propulsée. Je posai mes lèvres sur les siennes, me forçant un passage vers sa langue, lui retenant d'autres gémissements alors que finalement je sentais la vague de plaisir me submerger. Dans un dernier râle de plaisir, sans même penser à me retirer, je poussai un dernier râle de jouissance en elle, cessant mes mouvements pour simplement rester immobile contre elle, l'embrassant avec tendresse. J'embrassai son menton, puis son cou avant de nicher mon visage dans le creux de son épaule, me retirant finalement pour m'allonger sur le lit, la serrant contre moi. J'embrassai son nez avant de lui sourire légèrement, timidement, et de réaliser ce que je venais de faire. J'avais ramené chez elle une jeune femme complètement ivre, si ça se trouvait elle ne savait même pas ce qu'elle faisait, et je venais de lui faire l'amour sans me soucier des détails sécuritaires. Sur le coup j'eus une légère crainte, mais lorsque je sentis les lèvres d'Emery contre mon cou, la détente fut imminente.

    Je restai immobile, caressant le corps pâle aux traits plus rosés à présent qui n'était plus aussi glacial qu'auparavant. Je ne pu m'empêcher de poser mes lèvres sur sa nuque, mes mains se frayant un chemin sur leur dos pour se diriger vers son ventre où l'une de mes mains se posa, l'autre remontant un peu pour se poser sur sa poitrine, laquelle j'avais plutôt négligé jusqu'à présent. J'espérais avoir une occasion de me rattrapper et à cette pensée j'eus un frisson et la serrai un peu plus contre moi, son petit corps frêle contre le mien. Il y eut finalement un coup de vent et je réalisai que la fenêtre près du lit était ouverte. Je me dirigeai vers celle-ci, qui s'adonnait à être à la tête de celui-ci, me séparant de ma belle stagiaire quelques instants, lui assurant par contre que je reviendrais vers elle. Alors que je fermais la fenêtre, je sentis une main sur mon dos et je restai immobile, un sourire un peu idiot aux lèvres. Je me retournai finalement, attirant contre moi la demoiselle Carlisle, la glissant avec moi sous les draps. Je frôlai son épaule, me blotissant contre son corps comme de crainte qu'elle ne disparaisse. J'avais souvent cette peur, sans doute était-ce dû au fait que j'avais expérimenté avec Chloe et je ne voulais pas que cela arrive à nouveau. Sans même y penser, je murmurai à son oreille, mon pouce caressant ses lèvres. « Je vous aime mademoiselle Carlisle. »
Revenir en haut Aller en bas
Emery L. Carlisle
    Cuz I'd MISS you
    and I don't want to
    MISSA THING

Emery L. Carlisle


Féminin Nombre de messages : 136
Age : 32
Race : Humaine
Pouvoir : Séduction . Charme
Avatar : Jessica Stam
Date d'inscription : 20/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: J0KER
• Avatar by: Jewels

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeLun 26 Jan - 5:11

    Les ondes de plaisir la faisaient frissonner. La passion. Était-il réellement possible de la ressentir autant, et aussi fort pour quelqu'un? Elle réagissait instinctivement aux gestes de son partenaire dans cette danse effrenée, respirant plus fort quand elle sentit ses doigts entre ses cuisses, ses doigts s'insinuant en elle, totalement offerte et n'opposant pas la moindre résistance. Il était si doux, si tendre, comme s'il craignait de la briser... Alors qu'Emery, petite poupée de porcelaine en temps normal, était une lionne quand venait le temps de froisser les draps. Elle reprit rapidement le dessus, embrassant Evan avec passion tandis que ses mains glissaient contre son dos. Elle sentit sa virilité en elle comme une bénédiction tandis que sa respiration s'accélérait sous les impulsions du bassin puissant d'Evan. Elle se sentait si minuscule contre lui, contre ce corps d'athlète qui ne demandait qu'à elle assouvi, cet homme qui l'avait tellement attirée dès la première minute... Elle l,embrassait presque furieusement, comme si elle craignait qu'il ne s'en aille, s'accrochant désespérément à lui de ses jambes fines mais puissantes qui frôlaient les siennes. Elle sentait ses mains qui caressaient ses jambes, ses lèvres contre les siennes qui murmuraient son nom comme une litanie... Ses doigts s'insinuèrent à nouveau en elle tandis que le mouvement de va et vien se poursuivait, emmenant Emery aux sommets des cieux du plaisir...

    Il lui disait des choses à l'oreille, des choses qu'elle ne comprenait qu'à moitié. Qu'elle l'obsédait, qu'il n'arriverait pas à se détacher d'elle... Tant mieux. Elle n'était elle-même pas prête à le laisser filer de sitôt, son beau prof de littérature... Et il continuait de serrer son corps contre le sien tandis qu'Emery logeait sa bouche contre la sienne, féline et ardente. Evan mêlait ses doigts à ses cheveux de feu, le regard enfievré comme aucun homme ne l'avait regardée auparavant. Elle le voulait, le voulait pour elle, pour elle seule. Commençait-elle donc à éprouver une certaine possessivité envers l'homme sous elle et en elle? Peut-être bien... Pour le moemtn, elle était bien trop occupée à ressentir ce plaisir dans chaque fibre de sa chair, tandis que lui accélérait la cadence, un gémissement s'échappant de ses lèvres tandis qu'elle s'accrochait à lui avec force, ses lèvres contre les siennes. Elle voulait le garder contre elle à jamais... S'accrochant à lui, elle finit par enfoncer ses ongles dans sa chair, le griffant sans ménagement tandis que le dernier assaut de plaisir brisait sa forteresse et qu'elle continuait pourtant de l'embrasser, lui qui n'avait pas atteint le paroxysme de cette jouissance. Quand ils en eurent fini, elle se blottit contre lui, ne voulant pas le laisser partir. Il était immobile et la caressait doucement. Elle sentait son corps brûlant contre le sien, et l'aurait probablement relancé si elle n'avait pas été aussi exténuée tandis qu'une de ses mains enveloppait l'un de ses seins. Il se releva pour aller fermer la fenêtre qui était demeurée ouverte, rendant les étoiles seules spectatrices de ces ébats fougueux. Elle voulait l,attirer encore à lui, ce réservoir de chaleur dont elle avait à présent besoin. Elle avait goûté à Evan Carlson, et avait bien peur qu'il ne soit devenu sa sorte personnelle d'héroine... Il se pencha vers elle, murmurant les mots fatidiques...

      EVAN - Je vous aime mademoiselle Carlisle.


    Quand on oubliait une sensation ou une émotion, que celle-ci était restée enfouie et inutilisée depuis tellement longtemps qu'on finit par l'oublier, en la retrouvant, on a l'impression qu'elle était complètement nouvelle, inconnue, même. Comme quand on n'avait pas marché depuis des années et qu'un jour, on ressentait l'urgente nécéssité d'utiliser ses jambes à nouveau. Au départ, on ne se rappelait plus tellement comment faire, mais les jambes s'en rappellent, elles. Cependant, quand on essaie de remarcher sur ses jambes qui se sont brisées et que par peur de ressentir davantage de souffrance par une thérapie quelconque, pouvait-on réellement remarcher? Non, on ne pouvait pas. On ne pouvait pas marcher à nouveau, simplement parce que les deux jambes étaient inutilisables... Alors que faisait-on? On abandonnait. Ou alors, on se redressait en s'appuyant sur l'épaule de quelqu'un d'autre, qui voudrait bien aider. Que ferait Emery? Les mots prononcés par Evan avaient provoqué en elle une drôle de réaction... Elle frissonnait, comme si la pièce avait été glacée. Pourtant, le chauffage fonctionnait comme toujours en projetant partout dans le loft une chaude température, confortable et adéquate. Elle ne pouvait pas s'empêcher de firssoner, presque secouée de tremblements, alors qu'elle tentait de ne pas trembler. Peine perdue, elle tremblait, et essayait vainement de se contenir. La peur. Car penser quelque chose et dire celle-ci, c'était deux choses entièrement différentes séparées par un monde de possibilités... La peur. Comme quand on se prépare à sauter dans le vide avec une corde aux chevilles pour assurer la descente. Sauf qu'on ne sait pas qu'on l'a, cette corde... Emery était à nouveau allongée sur son lit, son corps finement sculpté à découvert, aussi pâle que les draps soyeux et blancs qui reposaient sur le matelas. Elle était allongée et essayait tant bien que mal d'arrêter de trembler, mais c'était apparemment une tâche plutôt ardue.

    Emery respira un bon coup, plus calme, mais incapable de faire taire les frissons qui couraient sur sa peau, qui était maintenant hérissée par la chair de poule. La jeune femme de 21 ans n'osait même pas songer à ce qu'Evan devait penser d'elle. Quelle piètre figure elle faisait! Lui qui l'avait aussi ardemment tenue dans ses bras toute la nuit, qui lui avait procuré des plaisirs comme nul autre auparavant, ne méritait-il pas qu'elle fasse un petit effort et lui mente en lui répondant qu'elle aussi l'aimait? Voilà bien le hic: si elle lui disait qu'elle l'aimait, elle ne mentirait pas. Son coeur boiteux et esquinté lui permettrait-il de prononcer les paroles fatidiques? Avait-il seulement conscience du trouble dans lequel il l'avait mise? Ses sourcils étaient froncés sur ses magnifiques yeux bleus tandis qu'elle n'osait même pas regarder l'homme. Comme elle devait paraître riddicule, calée ainsi au coin du lit: tremblante, mal-assurée, apeurée... Elle finit par trouver en elle le courage de le regarder dans les yeux, et s'approcha de lui, consciente de sa nudité et quelque peu gênée pour la première fois de sa vie. Emery vint se placer devant lui, la plus grande terreur du monde dans les yeux, mais également courageuse bien que terrifiée. Était-il possible que la simple évocation du "mot en A" ait cet effet sur elle? Il semblerait que oui. Elle prit entre ses mains le visage d'Evan, appuya son front contre le sien, le regardant tout droit dans les yeux, deux regards bleus emmêlés, employant son prénom pour la première fois depuis elle ne savait trop quand.

      EMERY - Je ... je... je t'aime, Evan...
Revenir en haut Aller en bas
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeLun 26 Jan - 5:47

    Je m'étais lancé finalement, après neuf jours à mourir d'envie d'elle. À rêver de ces ébats, qui furent encore meilleurs je dois dire que dans mes fantasmes les plus fous. Maintenant il ne me restait qu'à entendre la réponse de ma belle amie qui pourtant ne semblait pas avoir aucune réaction quant à ce que je ressentais, à ce que je lui dévoilais. Je venais de lui offrir mon coeur et tout ce qu'elle voulait, littéralement, sur un plateau d'argent, et elle n'avait aucune réponse. Je restais muet, un peu triste. Parce que je devinais secrètement ce qu'elle me dirait. Elle resterait silencieuse de longues minutes, perturbée, ne sachant pas quoi dire, ne sachant pas comment m'annoncer qu'elle ne m'aimait pas. Que ce n'était pas réciproque et qu'elle croyait qu'il était clair que pour elle et moi, ce ne serait jamais possible. Que c'était une partie de baise et rien de plus. Je ne pouvais pas tolérer. Je savais ce qui se présentait à moi et me contentai de regardé, malheureux, la jeune femme qui restait allongée sur le lit, s'étant éloignée de moi, tremblante, comme si c'était elle qui était à plaindre dans cette histoire. Je me sentais utilisé, manipulé. À ce moment-là, j'étais persuadé que ce n'était qu'une blague. Qu'elle ne m'aimait pas, qu'elle tentait de tester ma patience depuis le début. Tous mes beaux plans que j'avais établi dans ma tête durant nos ébats ne valaient plus rien. Jamais je ne pourrais me réveiller avec elle le matin à mes côtés, ou aller travailler encore fatigué de nos ébats fougueux qui avaient durés toute la nuit. Je ne la surprendrais jamais durant une douche matinale, et jamais de la vie après une soirée romantique au restaurant nous rentrerions et nous déshabillerions à la hâte pour une nouvelle séance de passion. Ce n'étaient que des idées stupides. J'étais dégouté de moi-même et de ma naïveté. Voyons Evan. Comment une fille pareille aurait pu tomber amoureuse d'un raté comme toi de toute façon. C'était perdu d'avance.

    De toute façon, comment pouvais-je seulement espérer quoi que ce soit d'elle à présent. Elle ne semblait même pas vouloir daigner me répondre, me repousser. J'aurais préféré qu'elle éclate de rire encore. C'en était trop. Après des soupires de sa part durant de longues minutes, je finis par me lever, las de tout ce cirque. Je me fichais pas mal de ma nudité encore imminente, et je jetai un dernier regard vexé à ma jeune amante avant de me diriger vers mon boxer, ramassant mes affaires en tentant d'avaler le plat froit et abject que l'on appelait communément rejet. Je me sentais idiot, parfaitement idiot. J'arrivai presque à enfiler mon boxer lorsque je ne pu m'empêcher de regarder cette femme que j'avais tant désiré et qui venait de me jeter, ne daignant même pas me dire qu'elle refusait mes avances pour de vrai. Elle irait sans doute raconter que j'étais un bon ou mauvais coup, et ma réputation serait atteinte. Peut-être était-elle méchante, en fait, sous sa couverture de petit ange. Puis soudainement, elle croisa mon regard et je me sentis une nouvelle fois fondre. Je figeai. Non, elle ne me ferait pas croire qu'elle m'aimait. Elle ne me mentirait pas aussi facilement. Pourtant, je sentis son corps gracile contre le mien, alors qu'elle caressait mon visage et s'y appuyait. Je lâchai mes vêtements et posai mes mains sur son dos, frissonnant contre le contact à nouveau glacial de sa peau tremblante. Elle semblait avoir de la difficulté à parler, et je ne pu résister à embrasser son nez, l'intimant à dire ce qu'elle voulait m'annoncer. Elle riva son regard bleu ciel au mien, qui ressemblait plutôt à l'océan. Quel drôle de mélange. Puis elle murmura ce que je voulais à tout prix entendre.

    «Je ... je... je t'aime, Evan...» Sans plus y penser je fondis sur elle et l'embrassai de toute mes forces. Je ne savais pas quoi ressentir. Du soulagement? De l'effroi à cause du fait qu'elle bégayait? Du stress à propos de ce qui surviendrait si nous avions une véritable liaison? Je savais ce qui se passerait pour elle et pour moi. Il était écrit sur les documents d'évaluation, en toute petite lettres, que toute forme de relation était forme de favoritisme. Mais qu'est-ce que je m'en foutais du favoritisme. Je l'entraînai vers le lit, pauvre petit corps glacial contre le mien. Je l'allongeai sur son lit, comme une poupée dont on prend soin et m'allongeai avec elle, la serrant contre moi alors que je tirais vers nous les couvertures. J'ignorais l'heure qu'il était, je n'étais pas fatigué non plus. Je voulais simplement la blottir contre moi, la cajoler et l'embrasser toute la nuit, profiter à nouveau de son corps, lui prouver que je l'aimais comme un fou. Je fis monter la jeune femme sur moi, simplement allongée, pouvant sentir sa poitrine ferme contre mon torse, son intimité contre ma virilité me donnant envie de lui faire reconnaître à nouveau l'extase, mais pas seulement en tant qu'amants cette fois. Je voulais qu'elle sache que je la voulais. Mes mains se baladaient sur son dos, l'une d'elle se posant au creux de sa nuque pour jouer avec ses cheveux si fins. Je l'embrassai sur l'épaule avant de rejoindre ses lèvres, et je fermai finalement les yeux en toute quiétude, ma petite stagiaire dans les bras. Mais je ne dormais pas pour autant, je me contentai de prendre la parole, l'air interdit, repensant à ce qui me tracassait. « Et l'école? Tu crois qu'ils vont en dire quoi, de tout ça? » Ce n'était sans doute pas la meilleure idée du monde que celle de parler de l'école tout de suite. Je savais que c'était précipité alors avant qu'elle n'ait pu répondre, même si je me doutais qu'elle n'avait même pas entendu, je repris la parole. « Tu sais quoi? J'ai envie de prendre un bain. Juste là, avec toi. » Je plaquai un baiser sur son front, soudainement j'avais envie de bouger après le moment de calme. Je me relevai, à moitié et posant ma main sur sa cuisse, l'autre se glissa sur sa lèvre inférieure. « Ou on pourra remettre ça à demain... Ce serait excellant comme départ. Toi et moi, dans un bain. Avec une bouteille de vin. »
Revenir en haut Aller en bas
Emery L. Carlisle
    Cuz I'd MISS you
    and I don't want to
    MISSA THING

Emery L. Carlisle


Féminin Nombre de messages : 136
Age : 32
Race : Humaine
Pouvoir : Séduction . Charme
Avatar : Jessica Stam
Date d'inscription : 20/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: J0KER
• Avatar by: Jewels

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeMar 27 Jan - 3:25

    Étonnant, comme on pouvait passer d'une émotion à une autre en si peu de temps, sous l'impulsion d'un léger choc. Alors qu'Emery était prostrée au fond du lit, littéralement terrifiée, elle avait vu bien des émotions passer sur le visage d'Evan. Amour, désir même après leurs fougueux ébats de la nuit précédente, attente, espoir. Il avait espéré qu'elle réponde par l'affirmative, mais elle n'avait pu s'y résoudre dès le départ. Parce qu'elle avait peur. Elle lui avait dit, lui avait dit ce qu'il voulait entendre, ce que son coeur lui hurlait de dire... Ce que tous ses instincts de séductrice féline lui hurlaient également de ne pas dire... voilà, elle s'était lancée, avait avoué à Evan. Que le ciel lui tombe sur la tête, à présent... Lui dirait-elle? Lui expliquerait-elle ce qu'elle avait compris en retard, que malgré le fait qu'ils ne se connaissaient que depuis moins de dix jours, son coeur étrange ne semblait battre que pour lui? Mais surtout, Emery aurait-elle le courage de vraiment s'expliquer, de lui parler franchement en lui révélant comment elle fonctionnait... car elle n'était elle-même jamais sûre de réellement se comprendre. Comment pouvait-on possiblement expliquer à quelqu'un le fonctionnement d'un méchanisme à moitié fonctionnel que l'on ne comprenait pas soi-même entièrement? La jeune femme n'en avait aucune idée, mais elle décida, en se relevant sur la pointe des pieds pour essayer de l'atteindre, de tenter de lui faire comprendre à quel point il s'était mis dans un drôle de pétrin en lui offrant son coeur ainsi qu'en obtenant celui de la rouqine en retour. Le coeur d'Emery venait avec un ensemble: tout l'amour d'un coeur qui battait dans une poitrine pourtant glaciale, des nuits absolument torrides, une personne avec qui se lancer dans les conversations les plus intéressantes qui soient, mais également une jeune femme qui flanchait aisément sous sa solide carapace de confiance, qui paniquait à n'importe quoi, et surtout: qui avait peur, très peur. Emery était sur la pointe des pieds, et pourtant, il avait toujours une demi-tête de plus qu'elle, décidément minuscule! Riant de son rire doux comme des clochettes, elle entreprit de lui grimper dessus, enserrant ses hanches de ses jambes fortes afin de déposer un baiser tendre sur ses lèvres si délicieusement offertes.

    Il avait fondu sur elle et l'avait embrassée comme il ne l'avait pas embrassée de toute la nuit, avec l'énergie du désespoir. La comparaison avec l'homme mourant de soif revint à l'esprit d'Emery tandis qu'elle l'embrassait également, ses mains fines nouées autour de sa nuque. La jeune femme aurait souhaité rester ainsi jusqu'à la fin des temps, avec lui. Sa peur s'était tellement accrue quand elle avait cru qu'il s'en allait... L'homme l'avait enveloppée de ses bras puissants comme si elle ne pesait pas davantage qu'une plume, l'entraînant vers le lit, s'allongeant avec elle. Emery se serra contre lui, sentant ses muscles contre sa peau douce, l'agrippant avec ardeur, comme si elle ne voulait plus jamais le quitter. Elle le sentit la placer sur lui, alongée contre lui tandis qu'elle sentait le désir monter en elle à nouveau, tandis qu'elle souhaitait encore s'offrir librement à lui. Elle se releva quelque peu, saisit son visage de ses mains, s'amusant du contraste entre leurs corps. Lui musclé, grand, puissant, le teint hâlé par le soleil, la peau si brûlante et sa compagne minuscule, délicate, fragile, blanche comme neige et froide comme le gel. Son visage était chaud, si chaud entre ses doigts de glace tandis qu'elle appréciait la chaleur sous ses mains froides, se contentant simplement de le regarder profondément. Emery était sans doute la pire personne au monde pour exprimer ses émotions, mais on lui avait toujours dit que ses yeux semblaient donner directement sur son âme, et la stagiaire priait pour qu'il lise en elle la tendresse, l'amour qu'elle était prête à lui offrir sans attendre quoi que ce soit en retour. Avait-il seulement conscience d'à quel point elle était troublée, terrifiée et euphorique à la fois? Sans doute parviendrait-il à percer son âme par le biais de ses yeux clairs... Evan parlait, et elle avait l'impression de ne pas comprendre la moitié de ce qu'il disait, emplie de cette sensation de plénitude: elle ne voulait plus que lui.

      EVAN - Et l'école? Tu crois qu'ils vont en dire quoi, de tout ça?
      EMERY - Tu veux vraiment que je te dise à quel point je m'en moque?
      EVAN - Tu sais quoi? J'ai envie de prendre un bain. Juste là, avec toi. Ou on pourra remettre ça à demain... Ce serait excellant comme départ. Toi et moi, dans un bain. Avec une bouteille de vin.
      EMERY - Parce qu'on sait à quoi mène l'alcool... Un bain tourbillon, une bouteille de vin... toi.. moi... la lumière tamisée... mm, ça me semble très acceptable, comme programme... Saviez-vous que j'ai une table de billard, monsieur Carlson? (pause, silence, relève la tête avec une illumination dans les yeux) Tu savais que je fais les meilleurs déjeuners en ville?


    C'était bien elle, ça... En fait, Emery était exactement comme une petite puce: elle sautillait d'enthousiasme, elle changeait d'idée ou de sujet à la vitesse de l'éclair, avait des éclairs de génie et des envies qui se manifestaient à tout moment et au cours de n'importe quelle situation. Elle se leva, nue comme au premier jour du monde, et se retourna vers Evan, un regard à la fois tendre et provoquant dans les yeux. Il était couché sur le dos, la contemplait également... dieux, qu'il était beau! Il y avait quelque chose d'attendrissant en lui... ses cheveux bruns et doux comme de la soie ébourriffés, ses grands yeux bleus dans lesquels elle se plongerait volontiers des heures durant... Et ce corps grand, puissant, musclé, ces bras qui l'avaient tenue si ardemment toute la nuit... Elle s'obligea à détourner le regard, sachant pertinament que si elle continuait à le contempler ainsi, ils se retrouveraient encore une fois sur le matelas. Pas qu'elle n'en avait pas envie, mais son estomac hurlait famine. La jeune femme attrapa son pyjama ordinaire, souriant. Son pyjama était un vieux chandail des Ramones qui lui arrivait au ras des fesses. Elle l'enfila, se retournant vers Evan, nimbée de la lumière issue de la fenêtre, rigolant de son air ébahi. Eh oui, elle avait bien le droit de s'habiller ordinairement, non? Emery marcha vers lui, déposant un doux baiser sur ses lèvres si chaudes, murmurant à son oreille en prenant bien soin de laisser courir ses lèvres sur sa nuque...

      EMERY - Toi. Moi. La cuisine. Des crèpes. La table de billard.


UC!
Revenir en haut Aller en bas
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeMar 27 Jan - 5:02

    « Tu veux vraiment que je te dise à quel point je m'en moque? » Juste pour m'avoir dit ça, je l'embrassai de plus belle, caressant sa peau avec tendresse. Elle se moquait de tout, jouant toujours avec le feu. C'était ce qui faisait qu'elle était encore plus désirable. Sa spontanéité, son indifférence à tous les problèmes qu'elle pourrait s'attirer. J'étais sans doute le plus stable des hommes en ville, j'avais littéralement peur du changement et de m'attirer les problèmes et je venais de m'atticher de mon parfait contraire. Mais ça m'attirait. Elle m'attirait. En guise de réponse à ma proposition, j'esquissai un sourire. Elle sautait d'une idée à l'autre comme une puce, me mélangeant dans les idées qu'elle proposait. «Parce qu'on sait à quoi mène l'alcool... Un bain tourbillon, une bouteille de vin... toi.. moi... la lumière tamisée... mm, ça me semble très acceptable, comme programme... Saviez-vous que j'ai une table de billard, monsieur Carlson?» Elle fit une pause et je vis une petite lumière s'allumer dans ses yeux, elle manquait presque de me faire rire, me faisant penser à une fillette tout à coup. Elle reprit la parole, changeant complètement de sujet, comme elle semblait exceller dans cet art. «Tu savais que je fais les meilleurs déjeuners en ville?» Je caressais toujours son dos alors qu'elle parlait, remarquant son ventre gronder. Je me doutais qu'elle avait faim, à présent, et que mon idée du bain serait pour plus tard. Mais je voulais vraiment prendre une douche. Je réfléchissais par contre à ce qu'elle m'avait dit à propos de la table de billard et des idées plutôt farfelues me viennent à l'esprit. Je frissonnai contre son corps froid, plus d'envie que de violence. J'embrassai sa tête, alors qu'elle décida de se lever, me laissant contempler son corps nu une dernière fois avant qu'elle sorte un vieux t-shirt...des Ramones à mon grand étonnement, et l'enfile. J'étais littéralement choqué par cette absence de sa classe habituelle. Elle éclata de son rire si doux, si ennivrant, et vint finalement m'embrasser comme je l'attendais, me laissant glisser une main sous son t-shirt, frôlant un instant ses fesses alors qu'elle murmurait contre ma nuque des paroles que j'interprétai comme un ordre.

    «Toi. Moi. La cuisine. Des crèpes. La table de billard.» Je soupirai et murmurai à mon tour une réponse, amusé de cette commande. « Hmm...Dit comme ça, comment refuser? » Je restai allongé dans le lit durant plusieurs minutes encore, l'observant se diriger vers la cuisine du loft, jusqu'à ce que je daigne me lever enfin. J'attrappai mon jeans, ne daignant pas remettre mon boxer me disant avec plusieurs arrières-pensées que je n'en aurais de toute façon pas besoin longtemps, puis je pu enfin commencer à sentir la bonne odeur dans la cuisine. Elle semblait être douée pour de vrai, apparamment. Je me laissai guider par l'odeur pour découvrir la petite stagiaire et m'avançai vers elle silencieusement alors qu'elle semblait concentrée à préparer un chef d'oeuvre avec des petits fruits sur les crêpes, comme dans un restaurent. J'esquissai un sourire, et à vrai dire je ne me rappelais pas avoir jamais eu droit à un déjeuner romantique réel avec Chloe. Décidément, Emery gagnait des points à tous les coups. Je me penchai dans son cou et l'embrassai sur le menton, mes bras enserrant sa taille. Je ne regrettais plus mon choix si je l'avais seulement déjà regretté. J'atteignis finalement les lèvres d'Emery, mes mains l'empêchant de continuer ses oeuvres d'art culinaire et je plaquai ma belle amie sur le plan de travail, tassant les assiettes plus loin en prenant soin de ne pas les faire tomber. Je la fis s'assoir sur le comptoir, comme si elle ne pesait rien du tout, en fait elle était plutôt légère c'était vrai. J'embrassai son genou découvert, ma main se posant sous son t-shirt trop grand, sur sa cuisse glaciale. Je soupirai avant de la regarder et je ne pu pas m'empêcher de rire en voyant son expression d'incompréhension. Je l'embrassai tendrement, mon pouce s'appuyant sur son menton, avant de lui sussurer, taquinement. « J'ai faim d'une toute autre façon en ce moment, tu m'excuses? »
Revenir en haut Aller en bas
Emery L. Carlisle
    Cuz I'd MISS you
    and I don't want to
    MISSA THING

Emery L. Carlisle


Féminin Nombre de messages : 136
Age : 32
Race : Humaine
Pouvoir : Séduction . Charme
Avatar : Jessica Stam
Date d'inscription : 20/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: J0KER
• Avatar by: Jewels

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeMar 27 Jan - 5:41

    Emery s'était très rapidement relevée au contact des mains brûlantes d'Evan contre ses fesses à elle, sachant que s'il décidait de la retenir par les pans de son vieux chandail, elle ne lui opposerait certainement pas de résistance. Ainsi s'était-elle dirigée en vitesse vers la cuisine, déjà les nerfs à vif. Le premier matin. Le premier déjeûner. Faire bonne impression, vite, vite... Le poêle allumé à la température moyenne, elle rassembla rapidement les ingrédients dont elle avait besoin, cassant des oeufs dans un bol et incorporant le lait à ceux-ci avant d'y ajouter la farine en battant énergiquement le mélange crémeux à l'aide de son fouet. La jeune femme n'avait jamais apprécié les batteurs électriques, jugeant qu'ils facilitaient bien trop la tâche. Emery aimait bien cuisiner à la vieille manière, se servant de ses mains autant que de son fouet, sifflotant alors qu'elle fouettait toujours le mélange. La jeune stagiaire aimait beaucoup cuisiner, et il fallait dire qu'elle était appliquée, comme pour absolument tout ce qu'elle entreprenait. Impressioner, faire plaisir à Evan était une raison très motivante à cet instant-là, et c'est un large sourire étirant ses lèvres qu'elle travaillait, plaçant le mélange enfin prêt sur la plaque. On lui disait depuis qu'elle était jeune qu'il fallait laisser reposer la pâte, mais la jeune femme avait toujours quant à elle pensé que de faire cuire immédiatement les crêpes leur donnaient un bien meilleur goût. Son coeur s'étreignait tandis qu'elle jetait un rapide coup d'oeil derrière elle, priant pour qu'il ne décide pas de se lever immédiatement, sachant bien que s'il arrivait, elle raterait ses crêpes à coup sûr. Et elle ne pouvait pas se permettre de les manquer: après tout, elle désirait faire une bonne impression au jeune homme, lui indiquer clairement qu'elle était aussi douée ailleurs que dans un lit! (bon, cette phrase a un doublesens de la mort XD) Pendant que ses crêpes cuisaient, elle regarda la pièce. Décidément, son loft était très spacieux. Le plafond était haut et il y avait là son plus grand trésor: sa bibliothèque. Emery la contemplait avec fierté, puisque sa cuisine donnait directement sur la pièce principale de son loft. Amoureusement, elle fixait ses étagères si hautes qu'elle avait besoin d'une échelle pour tout atteindre. Il était clair, quand on pénétrait dans son antre, que qui que ce soit demeurait bouche-bée par son impressionante collection littéraire. Elle avait hâte qu'Evan y jette un oeil, Emery était prête à parier qu'il en tomberait par terre.

    Elle avait enfin terminé ses crêpes, non pas de minuscules crêpes comme celles qu'offraient les restaurants de déjeûners, mais bien les immenses crêpes de style français, qu'elle allait fourrer de petits fruits qui remplissaient son réfrigérateur, elle remerciait l'au-delà d'avoir songé à faire son épicerie la veille. Elle ne se serait jamais douté qu'elle reviendrait accompagnée ce soir-là... M'enfin. C'est extrêmement fière d'elle qu'elle commença à disposer les fruits au creux des crêpes, puis sentit une légère caresse avant de recevoir un baiser sur le menton tandis que les bras d'Evan la serraient. Il la retourna pour qu'elle ne lui tourne plus le dos, et elle le regarda en faisant une mine d'enfant triste, du genre "quoi, tu me laisses pas terminer?!!". Bah. Il la fit asseoir sur le comptoir après avoir écarté les assiettes, lui prouvant encore une fois qu'elle ne pesait pas bien lourd entre ses mains. Ses lèvres sur ses genoux la firent violemment frissonner de l'expectative du prochain mouvement d'Evan. Sa main se glissa sous son tshirt bien trop grand pour son corps délicat, venant se loger contre sa cuisse. Elle sourit de son demi-sourire coquin caractéristique, ses mains à elle parcourant tour à tour la nuque du jeune homme ainsi que son dos laissé à découvert tandis qu'elle voyait les frissons courir sur sa peau brûlante. Emery aimait cette nouvelle facette très inattendue qu'elle venait de découvrir à propos d'Evan: il semblait aimer prendre les devants, un atout considérable quand on jouait dans ses plate-bandes. Sourire aux lèvres, elle se pencha quelque peu et lui dit simplement quelques mots, auxquels elle n'avait pas réfléchi, issus tout droit du coeur.

      EMERY - Je suis comme un assoiffé qui découvre l'eau pour la première fois...
      EVAN - J'ai faim d'une toute autre façon en ce moment, tu m'excuses?
      EMERY - Alternative bien plus intéressante que les crêpes ...

Revenir en haut Aller en bas
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeMar 27 Jan - 6:33

    J'étais si absorbé par ma propre envie d'elle que je n'avais pas fait attention à sa belle phrase poétique, mais j'avais certainement entendu sa dernière phrase, auquel je répondis par un sourire coquin. «Alternative bien plus intéressante que les crêpes ...» Soudainement, je réalisai l'étroitesse de mon pantalon. Tant pis, je n'allais quand même pas faire ça sur son comptoir...Ça risquait de faire tomber les assiettes. Oui, vraiment, j'avais envie d'elle de toutes les façons que ce soit. À vrai dire, je n'arrivais pas trop à m'imaginer comment se passeraient les cours à présent. À la simple idée d'entendre la cloche sonner la fin des classes, je nous voyais tous les deux, nous dévorant du regard, et alors que le dernier des élèves, un petit jeune un peu lent, finirait par quitter, mon bel ange fermerait la porte pour nous enfermer dans une intimité fort relative où tous pourraient nous voir... Cette simple pensée évoqua en moi une envie pressante et je la levai du plan de travail, l'embrassant avec urgence, et sans même penser plus que ça, je lui enlevai son t-shirt, devant moi comme ça, debout, le lançant parterre sans me soucier d'où il pourrait bien atterir. Je sentis ses mains glaciales à nouveau contre mon pantalon, d'ailleurs alors que je lui retirais le dernier morceau de tissu, et bien le seul. Alors qu'elle pressait mon membre qui se sentait déjà fébrile juste à son touché glacial, je ne pu m'empêcher un gémissement, la urgeant alors qu'elle détachait ma braguette, mes mains se posant sur ses fesses, si parfaitement rondes et musclées. Sans doute s'entraînait-elle.. Je pouvais bien l'imaginer, travaillant son corps si parfait dans un gymnase. «Oh seigneur..Emery..Oh merde..» Ses mains si douces s'étaient immiscées dans mon pantalon, véritables aventurières, et la mienne se logea entre ses jambes, préparant l'entrée qui accueillerait plus tard ma virilité. J'arrachai un soupire à la jeune femme, mes doigts explorant son corps comme ses mains le faisaient si bien avec le mien, et je fus bientôt forcé d'abandonner le seul refuge chaud de son corps pour retirer ses mains de leur cachette dans mon jean, retirant celui-ci qui était devenu trop gênant.

    Je plaquai son corps glacial contre le mien, mes mains saisissant ses jambes alors que je sentais ses bras s'accrocher à mon cou. Sans plus attendre, je la posai sur la table à manger, simplement pour mieux me loger en elle, la reprenant dans mes bras ensuite alors que je commençais à la prendre, bien moins tendrement que durant la nuit, laissant place à un tout autre désir. Un désir que je ne ressentais jamais, habituellement. Sûrement l'ivresse du moment, d'être à elle, qu'elle soit à moi. Le besoin de lui montrer que je n'étais pas un mou et capable de faire avancer les choses par moi-même. Je sentais ses jambes frémir, et se resserrer à mes hanches alors que mes mains étaient posées sur ses charmantes fesses, que je ne me gênais pas pour pétrir avec intensité. Mes lèvres frôlaient par moment les siennes, lorsque je m'appuyais contre le plan de travail pour des coups de reins plus puissants, lui arrachant par moment des gémissements que je n'avais jamais entendu dans mes fantasmes les plus fous. Au bout d'un long moment à lui faire l'amour debout contre le plan de travail, je commençai à fléchir, puisque je n'étais tout de même pas superman, quoi que l'on puisse en dire. Sans hésiter une seule seconde, avec la même spontanéité que précédemment, j'allongeai la jeune femme sur la table, mes mains se nouant aux siennes alors que je donnais un coup de rein final, jouissant en elle une nouvelle fois, mes gémissements se mêlant aux siens alors que ses jambes se serraient aux miennes et que ses ongles se serraient dans la peau de mes mains. Elle semblait elle aussi sur le point d'atteindre les sommets, alors je continuai avec lenteur mes mouvements en elle, jusqu'à ce qu'elle se relève, haletante, moi aussi d'ailleurs, m'embrassant comme seul elle était capable d'embrasser. Si fougueuse et si tendre à la fois. Je lui rendis son baiser, dans un joli ballet de langues. Puis me retirai d'elle, la laissant sur la table en allant chercher les assiettes sur le comptoir, lui en tendant une alors que je gardais l'autre, la regardant, toujours enfiévré alors qu'elle semblait avoir pris quelques couleurs. Je l'embrassai dans le cou.

    « Vous êtes belle après l'amour, mademoiselle Carlisle. » Je lui souris malicieusement, insistant pour qu'elle reste sur la table, comme ça, alors que je m'asseyais sur la chaise devant elle, entâmant mon assiette avec vitesse. Il fallait dire que je commençais à avoir vraiment faim, et que je voulais me dépêcher, si je voulais faire d'autres expériences de la sorte, ou de toute autre sorte avec ma belle Emery. Nous mangeâmes en silence, il fallait dire que je ne savais pas quoi lui dire, non plus. Je ne savais pas de quoi lui parler. Je terminai finalement mon assiette, et attendis qu'elle en fasse de même avant de l'aider à débarasser. Elle faisait la vaisselle à la main, et je souris en la voyant faire, parfaite petite ménagère. Je me serrai à son corps, appuyant mon menton sur son épaule en me penchant, respirant son odeur si particulière et si ennivrante. Je ne savais pas quoi dire, j'étais simplement heureux. Je posai mes lèvres sur sa nuque, soufflant dessus. Puis soudainement, j'eus une révélation. Je murmurai, contre elle, la pressant contre le comptoir ; « Pourquoi moi, Emery? Il me semble qu'il y en a d'autres bien mieux, non? Je ne te rendrai pas heureux. » Il fallait au moins que je la prévienne avant que les choses ne deviennent trop sérieuses. Que je lui dise que je n'étais pas un type pour elle. Qu'elle s'ennuierait et finirait par me comparer à un meuble. Que je serais un jour insignifiant pour elle. Comme pour Chloe. « Je n'ai rien pour te satisfaire. Je suis banal. Si j'étais riche je comprendrais...Malgré que je ne crois pas que ce soit ton genre. Je sais juste que tu m'obsèdes depuis que tu es venu me voir dans la salle des profs.»
Revenir en haut Aller en bas
Emery L. Carlisle
    Cuz I'd MISS you
    and I don't want to
    MISSA THING

Emery L. Carlisle


Féminin Nombre de messages : 136
Age : 32
Race : Humaine
Pouvoir : Séduction . Charme
Avatar : Jessica Stam
Date d'inscription : 20/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: J0KER
• Avatar by: Jewels

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeMar 27 Jan - 19:16


Découvrez Aerosmith!

I don't want to close my eyes ;; I don't want to fall asleep
Cuz I'd miss you baby ;; And I don't want to miss a thing
Cuz even when I dream of you ;; The sweetest dream would never do
I'd still miss you baby ;; And I don't want to miss a thing


    Emery avait naivement cru que les sommets auxquels Evan l'avaient portée constituraient une sorte de défi très difficile à vaincre. Et pourtant, ils étaient là, couchés sur la table heureusement propre de sa cuisine spacieuse. Tandis qu'il lui retirait son chandail, contemplant encore une fois son corps glacé et pâle comme un rayon de lune, elle se surprit à penser à autre chose, une première pour elle qui se concentrait normalement exclusivement sur ses ébats. La jeune femme le sentait comme dans un rêve contre elle alors qu'il glissait ses doigts entre ses cuisses tandis qu'elle-même avait plongé sa main dans son pantalon, entendant les doux mots rauques sortir de la bouche de l'homme qui se trouvait en face d'elle, sentant entre sesoigts le membre gonflé et dur. Elle avait la tête ailleurs, et pourtant une conscience exacerbée de tout ce qui seassait dans la pièce, des mains d'Evan qui la frôlaient, ses bras puissants qui finirent par la déposer sur la table de la salle à manger alors qu'elle accrochait ses bras autour de son cou, sentant son odeur contre son nez retroussé. Soudainement, il se montrait beaucoup plus enfievré, bien plus rapide et moins tendre, presque brutal, ce qui n'avait jamais été pour déplaire à Emery. Rapide, pressé, énergique tandis que ses jambes frémissaient et, instinctivement, se refermaient sur lui, ses lèvres frôlant les siennes, bougeant sous l'impulsion des puissants coups de reins d'Evan alors que la jeune femme s'accrochait à lui à l'aide de ses deux bras, murmurant son nom à son oreille, comme une litanie qu'elle aurait voulu graver à jamais dans sa tête. Ils se retrouvèrent tous deux couchés sur cette même table tandis qu'ils poussaient ensemble leur gémissement final, griffant son dos et serrant ses jambes contre les siennes, finissant par se relever et l'embrasser comme elle n'avait jamais embrassé personne. Elle respirait doucement, ayant atteint les sommets de la jouissance, sentant son coeur battre si fort dans sa poitrine que celle-ci bougeait à un rythme régulier. Tout cela et elle avait eu la tête ailleurs, pourtant... Emery le regarda aller chercher les assiettes avant de lui en tendre une. La jeune femme resta allongée sur la table, se plaçant sur le côté, consciente du regard dévorant que lui adressait Evan, léger sourire sous les lèvres qui illuminait son visage de neige dont les joues étaient pourtant quelque peu rosées après l'amour.

    Toute cette passion, ce désir plus qu'enfièvré, et elle avait eu la tête ailleurs. C'est tandis qu'il la serrait contre lui, qu'il l'emmenait sur sa table à manger, qu'elle avait eu une simple pensée. Emery se voyait très bien faire cela tous les jours: non pas coucher avec Evan (quoique cette éventualité lui paraissait extrêmement intéressante), mais se réveiller auprès de lui, rire quand il ferait brûler le déjeûner, s'attendrir devant sa mine abattue lorsqu'il exiberait de simples toasts, donner ses cours avec lui, l'embrasser, s'endormir avec le goût de ses lèvres sur les siennes, sombrer dans les bras de Morphée en sachant que le lendemain serait pareil, tout comme le surlendemain et tous ceux qui suivraient. Elle voyait très bien son amour croître avec le temps qui passait tands qu'elle en découvrirait plus sur cet homme si différent des autres. Et cette pensée tout comme cette révélation la choquèrent. Elle n'avait jamais pensé à cela, jamais. Il y avait 5 ans qu'Emery collectionnait les amants et les histoires d'un soir, mais jamais, jamais n'avait-elle développé davantage qu'un léger sentiment d'amitié pour ses amants, heureuse d'être tenue ardemment, mais ne s'attardant pas chez eux et les flanquant bien rapidement à la porte le lendemain. Et pourtant ils revenaient toujours, car elle était féline et irrésistible, tendre et attentionnée quand on portait attention à ses gestes et paroles, à ses doux soupirs. Mais c'était en contemplant son beau visage, ses yeux d'un bleu incroyable, qu'Emery avait compris. Et tandis qu'il l'avait emmenée sur la table, elle avait décidé de ne plus le laisser partir, tant pis pour lui: elle avait jeté son dévolu sur Evan Carlson et ne lâcherait pas prise. Elle mangeait rapidement, ayant extrêmement faim, quand Evan lui fit un compliment, lui disant qu'elle était belle après l'amour. Elle ricana dans son coin, se disant que s'il la trouvait belle ainsi, échevelée et couverte de sueur, quelle devait être sa réaction en la voyant dans ses classiques tailleurs d'un rouge flamboyant? Quoiqu'elle avait tout de même une assez bonne idée de la réponse... Emery s'empara de l'assiette du beau brun en déposant un rapide baiser sur ses lèvres afin d'aller faire la vaisselle, à la main, pour la même raison qu'elle fouettait elle-même son mélange à crêpes. Elle le sentit dans son dos, venant s'appuyer contre elle et respirant contre sa nuque. Un petit sourire étira ses lèvres, sourire qui s'estompa rapidement quand il lui posa sa question. Elle tenta vainement de plaisanter en lui répondant.

      EVAN - Pourquoi moi, Emery? Il me semble qu'il y en a d'autres bien mieux, non? Je ne te rendrai pas heureuse. Je n'ai rien pour te satisfaire. Je suis banal. Si j'étais riche je comprendrais...Malgré que je ne crois pas que ce soit ton genre. Je sais juste que tu m'obsèdes depuis que tu es venu me voir dans la salle des profs.
      EMERY - Franchement, monsieur Carlson, vous vous êtes regardé dans un miroir, ces 10 dernières années?!!
      (pause sérieuse, les sourcils froncés et la tête baissée, cherchant ses mots) Non, je.. sérieusement, Evan... Je n'ai jamais eu à parler de mes sentiments, car ceux que je côtoyais ne m'en donnaient pas l'occasion, ne me permettaient pas de le faire... Donc j'ai appris à me taire, et je n'ai aucun talent pour exprimer cela... je.. C'est comme de demander pourquoi le feu sent la fumée... C'est ainsi, voilà tout. Mais.. pour la première fois, j'ai eu peur. Peur que quelqu'un s'en aille. Un besoin désespéré que cette personne reste avec moi pour toujours... le besoin de me fondre en cette personne... Pour la première fois de ma vie, j'ai espéré avoir un futur avec quelqu'un, avoir des projets, un avenir commun... Et ce quelqu'un, c'est toi. Pourquoi toi, Evan? Parce que je crois que tu ne finiras jamais de me surprendre. Parce que je ne te comprends pas exactement, mais plus j'en découvre à propos de toi, plus je veux en découvrir davantage. Parce que pendant que tu me tenais contre toi, j'ai compris... j'ai compris que je ne voulais plus que toi.


    Et comme elle avait l'air apeuré, cette petite stagiaire à la peau de glace, tandis qu'elle lui ouvrait son coeur, n'osant même pas le regarder dans les yeux, se contentant de fixer son menton ou les poils de barbre commençaient à pousser. Elle n'avait aucun talent pour parler d'amour, pour la simple raison qu'elle n'y avait pas été habituée. Son coeur était pour elle une grande source de doute, mais Emery n,avait jamais eu de raison de douter. Jusqu'à présent. Elle croyait dur comme fer qu'il aurait bien plus de raison de s'inquiéter pour son propre sort plutôt que pour le sien, en raison du caractère quelque peu instable et étrange de la jeune femme...
Revenir en haut Aller en bas
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeMer 28 Jan - 1:28

    « Franchement, monsieur Carlson, vous vous êtes regardé dans un miroir, ces 10 dernières années?!! » Elle semblait se trouver bien drôle, elle semblait aussi vouloir détendre l'atmosphère sans succès, je ne savais simplement pas quoi penser de notre liaison. Si elle se contentait de blaguer sur des choses aussi sérieuses, alors je ne voyais pas la peine de commencer quelque chose de sérieux. Je n'étais pas très bon sur l'humour, même que j'étais plutôt coincé comme type. «Non, je.. sérieusement, Evan... Je n'ai jamais eu à parler de mes sentiments, car ceux que je côtoyais ne m'en donnaient pas l'occasion, ne me permettaient pas de le faire...» Je caressai ses cheveux, écoutant ce que ma belle Emery me racontait, tendre dans mes gestes envers elle, pour simplement lui montrer qu'elle pouvait s'ouvrir à moi. Que moi je l'écouterais... «Donc j'ai appris à me taire, et je n'ai aucun talent pour exprimer cela... je.. C'est comme de demander pourquoi le feu sent la fumée... C'est ainsi, voilà tout.» Je fronçai les sourcils, n'étant pas bien certain de comprendre ce qu'elle voulait dire. Probablement qu'elle ne savait pas comment m'expliquer son attirance. C'était étrange de me dire qu'une personne aussi parfaite pouvait être amoureuse de moi. «Mais.. pour la première fois, j'ai eu peur. Peur que quelqu'un s'en aille. Un besoin désespéré que cette personne reste avec moi pour toujours... le besoin de me fondre en cette personne... Pour la première fois de ma vie, j'ai espéré avoir un futur avec quelqu'un, avoir des projets, un avenir commun... Et ce quelqu'un, c'est toi. Pourquoi toi, Evan? Parce que je crois que tu ne finiras jamais de me surprendre. Parce que je ne te comprends pas exactement, mais plus j'en découvre à propos de toi, plus je veux en découvrir davantage. Parce que pendant que tu me tenais contre toi, j'ai compris... j'ai compris que je ne voulais plus que toi.» J'embrassai tendrement la jeune femme alors qu'elle semblait terrorisée de ce qu'elle venait de m'annoncer. C'était touchant de l'entendre me parler ainsi. Elle avait peur, ainsi? Besoin de moi. Besoin de se sentir rassurée, pauvre jeune fille fragile contre moi, qui jouerait pour elle le rôle de l'homme protecteur. Je me promis d'être pour elle cet homme, l'embrassant tendrement. Je murmurai contre ses lèvres, la serrant contre moi, mon corps brûlant contre le sien tremblant de peur.

    « Pourquoi tu t'inquiètes, hmm?» Je soufflai sur ses lèvres, mon regard croisant le sien. J'embrassai son front avec douceur. « Tu sais bien que je te laisserai jamais toute seule. Je ne ferais que me faire mal à moi-même..» Sérieux, je la regarderai droit dans les yeux. « Je t'aime beaucoup trop pour agir aussi stupidement. » Je caressai sa joue avant de reculer, me grattant la nuque. Je n'étais pas vraiment intimidé d'être nu devant elle, à vrai dire j'avais envie d'aller prendre un bain, surtout. Et de rester au lit des heures durant. Je me voyais bien avoir cette petite routine avec elle, me réveiller près d'elle tous les matins. L'embrasser sur l'épaule en me levant avec elle alors que j'allais prendre une douche rapide, elle préparant le déjeuner. Et puis je me voyais bien recommencer chaque matin ainsi, lui enlevant chaque fois les vieux t-shirts avec lesquels elle dormirait, éventuellement les miens, lui faisant l'amour avant le petit déjeuner alors qu'elle me dirait que ce n'était pas le temps puisque nous serions tous les deux en retard pour le travail. Et puis elle irait prendre une douche à son tour, et parfois je viendrais lui tenir compagnie, me moquant bien d'avoir déjà pris la mienne, simplement pour profiter de nos moments à nous avant de retomber dans le secret le plus total alors que nous arriverions à l'école en voitures séparées. C'était la seule partie de l'histoire que je n'aimais pas, qui me rendait triste. Mais il faudrait s'en accomoder sans doute. Je posai mes lèvres sur les siennes alors que j'entraînai la jeune femme vers moi, dans sa salle de bain que je constatai bientôt comme étant immense. Je refermai la porte derrière nous, même si j'aurais bien pu la laisser ouverte, puis j'embrassai une nouvelle fois celle que je voyais déjà partager ma vie. « Bon. Je suis bien d'accord pour jouer au billard, mais juste avant, on va prendre un bon bain. Tu n'es pas d'accord?» Je n'attendis même pas l'autorisation d'Emery et me dirigeai vers le superbe bain tourbillon, ouvrant les robinets pour faire couler de l'eau brûlante. Puis ma nouvellement amante secrète se pencha pour ajouter de quoi faire mousser le bain, son superbe corps ainsi incliné sur la baignoire me laissant une superbe vue.

    Elle sembla d'ailleurs le remarquer et s'assit sur le rebord du bain, et je me joignis à elle pour sentir à nouveau son contact glacé. Je frissonnai en sentant sa main sur mon dos, me frôlant par surprise, et je ne pu m'empêcher de l'embrasser avec fougue alors que je l'entraînais dans la baignoire remplie d'eau presque brûlante. Le contraste avec son corps fut comme une décharge électrique. Je fermai le robinet et m'appuyai contre le font de la baignoire immense, gardant Emery contre moi, l'attirant littéralement sur moi. Mes mains s'étaient posées sur ses fesses alors que je sentais le contact brûlant et glacial à la fois des siennes sur mon corps. Je mordillai sa lèvre inférieure avant de descendre sur son corps, mes lèvres fondant sur sa poitrine que j'avais tant négligé jusqu'à présent. Une de mes mains quitta son fessier pour masser l'extrémité de l'un, le pinçant doucement pour la faire frissonner. Ma bouche quant à elle, suçait le second avec une certaine passion, le mordillant doucement lorsqu'il se fit plus sensible. Je m'arrêtai bientôt par contre puisqu'elle m'intima de cesser, ce que je fis donc sans lui cacher ma déception. Je déposai un baiser rapide sur ses lèvres alors que mes mains se mirent à caresser ses bras avec tendresse. Je sentis les mains de ma jeune stagiaire se faire balladeuses et j'esquissai un sourire, mes mains elles-mêmes se logeant à des endroits où ils n'auraient pas droit à l'habitude d'aller, lui donnant des légers frissons. Je ricanai doucement, puis la sentant devenir plus joueuse et coquine sous l'eau, je me risquai à glisser un doigt plus profondément, lui échappant un petit cri. J'embrassai son front alors que je la voyais rougir légèrement, ce qui m'étonna grandement d'elle, mais que je trouvai plutôt mignon. « Emery, mon ange, tu as déjà décidé de me laver à ces endroits-là? » Je la regardai, un sourire malicieux maintenant imprimé aux lèvres, rempli de sous-entendus.
Revenir en haut Aller en bas
Emery L. Carlisle
    Cuz I'd MISS you
    and I don't want to
    MISSA THING

Emery L. Carlisle


Féminin Nombre de messages : 136
Age : 32
Race : Humaine
Pouvoir : Séduction . Charme
Avatar : Jessica Stam
Date d'inscription : 20/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: J0KER
• Avatar by: Jewels

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeMer 28 Jan - 3:50

      EVAN - Pourquoi tu t'inquiètes, hmm? Tu sais bien que je te laisserai jamais toute seule. Je ne ferais que me faire mal à moi-même... Je t'aime beaucoup trop pour agir aussi stupidement.
      EMERY - Comment tu fais... tu sembles toujours me dire ce que je veux entendre...


    Souriante, elle déposa un baiser tendre sur les lèvres de l'homme à qui elle avait décidé de s'attacher. La jeune femme se plaisait à s'imaginer des scénarios dans sa tête, tous des petits scénarios heureux de ceux qu'on ne voit que dans les histoires pour gamins... Elle savait que le seul détail qui gênerait probablement Evan était le fait qu'ils devraient faire comme si de rien n'était, à l'école. Cependant, Emery était certaine d'avoir vu quelque part un placard abandonné, et puis la porte de la classe d'Evan se fermait à clef et n'avait pas de vitre, alors... Où était le problème? Le problème, lui aurait-il dit si elle avait demandé cette question à voix haute, serait qu'ils devraient se cacher. Et elle lui aurait répondu que la possibilité d'être découverts était un aphrodisiaque extrêmement puissant. Et il se tairait en acquiescant après être devenu rouge comme une pivoine. Mais que faisait donc Emery à s'imaginer une conversation totalement fictive alors qu'elle avait un enseignant de littérature musclé et amoureux bien réel face à elle? Ce qu'elle pouvait être idiote, parfois... La jeune femme le regardait, tandis qu'il reculait, nu comme au premier jour du monde, et détailla son corps hâlé par le soleil. L'homme avait apparemment décidé de prendre les devants en l'entraînant vers la salle de bain, mais puisqu'il ne connaissait visiblement pas l'endroit, Emery dut éventuellement le prendre par le bras et l'emmener très, très rapidement. Il lui avoua être très consentant pour le billard, mais préférer le bain, alternative qui plut à Emery, qui se sentait assez crasseuse merci, et surtout couverte de sueur après leurs ébats de la veille ainsi que du matin. Elle ajoutait du bain moussant à l'eau, et se retourna pour voir le regard très insistant que lui envoyait Evan. Rigolant, elle s'approcha de lui, s'exhibant (oui, Emery a des tendances exhibitionnistes et se change devant sa fenêtre XD) et utilisant le petit surnom sérieux qu'elle utilisait décidément souvent.

      EMERY - Serait-ce mon imagination qui me joue des tours, ou seriez-vous en train de me mater, monsieur Carlson?


    Ainsi donc se projèteraient-ils jusqu'au septième ciel pour la troisième fois en une dizaine d'heures? Cette perspective la réjouissait d'avance. En fait, les chances que la jeune femme dise non à une possibilité de sexe égalaient 0, elle aimait trop cela pour dire non. Selon son ancienne colocataire, il n'y avait pas grand chose avec laquelle elle ne coucherait pas, de toute manière (hint hint =P) L'eau avait fini de couler et toute la surface du bain était recouverte de mousse, ressemblant à s'y méprendre à de la barbe à papa, songea la jeune femme en riant intérieurement. Encore une pensée qu'elle ne partagerait pas avec Evan, au risque de se faire demander elle avait quel âge mental... Mais c'était bien Emery: s'exciter en voyant un poney ou un clown... Mais dans le cas des clowns, comme elle en avait extrêmement peur, elle s'enfuyait en général en courant... La jeune femme glissa ses longues jambes dans l'eau chaude qui brûla sa peau, sursautant et s'écartant vivement pour tomber dans l'eau avec Evan. Vraiment, quelle idiote elle faisait. Elle jeta un oeil contrit à "son" enseignant de littérature, petit sourire désolé aux lèvres, et l'attira à elle avant de mordiller ses lèvres.

      EMERY - Si je te fais sauter comme une bouteille de champagne... tu me pardonnes?


    Comme c'était étrange, de se sentir aussi bien avec quelqu'un qu'on connaissait aussi peu... Emery n'avait pas été habituée à cela. Mais elle le sentait contre elle, ses bras, ses mains, ses jambes, sa bouche contre la sienne qui descendait vers sa poitrine, tandis qu'elle frissonnait. Il n'était cependant pas particulièrement tendre alors qu'il la mordillait à l'extrémité de la poitrine, aussi lui intimat-elle d'arrêter, et il semblait si déçu qu'elle s'empara de ses lèvres, ses mains se dirigeant rapidement vers l'entrejambe de son compagnon tandis que le mouvement de va-et-vien qu'elle imprimait au membre redressé arrachaient de longs soupirs rauques à Evan, lui-même en train de s'affairer à ... non, pas là! Elle sursauta et laissa échapper un minuscule cri, surprise et embarrassée. Elle rougissait, et tandis qu'elle rougissait, le fait de rougir la faisait devenir plus rouge encore... Le commentaire que l'homme fit à propos d'un certain lavement la fit ricaner tandis qu'elle releva la tête vers lui, sourire aux lèvres et petites idées en tête. Elle l'attrapa par le cou, faisant jouer ses doigts dans sa chevelure mouillée, sentant sa virilité dure contre ses cuisses, mordillant son oreille tandis qu'elle lui murmurait des paroles indéniablement coquines. Rapidement, elle attrapa une éponge, le frottant sans douceur, avec des mouvements secs et rapides, conciente du supplice qu'elle devait lui infliger. Elle ne se contenait plus, rejeta vivement l'éponge... mais elle n'allait tout de même pas plonger la tête sous l'eau, non? Elle avait déjà essayer, juste pour voir. Expérience à ne pas renouveler, on fait ça à l'air libre, pas dans un bain. L'attirant à elle, glissant quelque peu contre la surface du bain, elle finit par tomber, comme cela arrivait souvent, d'ailleurs... Comme c'était intéressant, comme chute: ayant tiré l'homme avec elle, elle se retrouvait à califourchon sur son torse puissant, parvenait à sentir son coeur battre sous ses cuisses. Un sourire s'étira sur ses lèvres tandis qu'elle contemplait Evan dont les yeux brillaient déjà d'expectative, et reprit sa phrase.

      EMERY - Exactement comme du champagne...
Revenir en haut Aller en bas
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeMer 28 Jan - 5:58

    « Si je te fais sauter comme une bouteille de champagne... tu me pardonnes? » Et elle venait de m'allumer avec cette phrase tout droit sortie d'un fantasme tordu. Et sans doute l'avait-elle même remarqué, puisqu'elle s'amusait à jouer avec ma virilité à ce moment-là commençant déjà à espérer pouvoir se mettre à l'oeuvre. Je m'amusais à farfouiller son corps de mon doigt lorsqu'elle poussa un petit cri, et je compris que ma belle petite stagiaire n'était pas à l'aise avec ce genre d'attouchements. Je l'embrassai alors, ses mains oeuvrant avec perfection sur moi comme si elle avait toujours fait ça. Et le simple fait de penser qu'elle s'y connaissait bien me rendait excessivement jaloux. Je retirai mon doigt de là où elle préférait que je n'aille pas, et mes mains se logèrent sur ses cuisses. Elle s'accrocha à mon cou en me jouant dans les cheveux avec tendresse, enfouissant son visage dans mon cou pour me mordre à l'oreille, me susurrant tout un défilé de paroles plus coquines et sensuelles les unes que les autres. Je sentais ses cuisses contre mon membre, et elle devait sans doute deviner que j'avais envie de passer à l'action une fois de plus. Puis la coquine prit une éponge qu'elle infiltra entre mes cuisses, se mettant à frotter en me laissant échapper des gémissements, elle savait y faire. « Bordel, Emery, arrête ça! » J'avais presque été violent dans mes paroles et pourtant j'avais presque murmuré mes mots. Elle jeta l'éponge et je devinais ses intentions alors qu'elle me traînait hors du bain, avec elle. Ruissellant encore plein d'eau, elle aussi détrempée, elle se mit à califourchon sur mon poste et je la regardais rempli d'espoir alors qu'elle se contenta de dire une nouvelle phrase, toute aussi remplie de sous-entendus que les autres. «Exactement comme du champagne...»

    Et ma belle rouquine se courba sur moi, embrassant mon torse tout en glissant plus bas, toujours plus bas. Alors qu'elle arrivait vers le creux de mes reins où ma virilité était plein d'ardeur, l'attendant seulement elle et ses caresses divines, ma main se posa sur son visage et je soupirai. « C'est quand tu veux mon ange pour le champagne. Quand tu veux. Mais dépêche toi, tu sais ce qui arrive lorsqu'on joue trop avec la bouteille avant de l'ouvrir... » Et je n'eus pas besoin de terminer ma phrase que je sentais déjà sa bouche chaude et visiblement experte contre ma virilité. Et je poussai un soupire rauque, posant ma main sur sa tête, comme pour l'aider à emplifier ses mouvements. Et j'étais d'ailleurs plutôt impressionné par cette capacité qu'elle avait et je frissonnais à chaque fois qu'elle remontait, me regardant dans les yeux avec malice, le bout de sa langue faisant des trucs magiques, pour tout dire. Elle me faisait littéralement perdre la tête et je massai sa tête, sa nuque, guidant mes mains sur son superbe corps alors qu'elle me faisait goûter à un des délices qu'elle était capable de faire. « Hmm.. Emery...Oh bon sang...» Ce fut tout ce que j'arrivai à dire, même pas capable de la prévenir que j'allais exploser d'une minute à l'autre. Je me contentais de soupirer sous ses caresses expertes, ses coups de langues que je n'avais même pas pu imaginer même dans mes cauchemards les plus fous. Je caressais doucement sa peau et puis finalement je sentis cette sensation électrisante m'envahir. Je n'eus même pas le temps de la repousser pour terminer la besogne que j'explosai littéralement, un râle accompagnant ma semence et je me sentis sur le coup effroyablement coupable de m'être carrément 'vidé' comme ça. J'allais m'excuser lorsqu'elle s'allongea sur moi, à nouveau, elle gardait toujours la substance en bouche, ne comptant visiblement pas la recracher. Elle avala devant moi ce qu'elle avait en bouche, à mon grand étonnemment, et je figeai littéralement, n'osant même pas commenter son geste. Wow. Eh bien. Rien ne pouvait l'arrêter celle-là.

    J'étais un peu fâché, même, de ce qu'elle venait de faire, qu'elle se soit rabaissé à ça. Je pris la jeune femme dans mes bras, l'emmenant dans le bain avec moi. Pour de vrai cette fois. Je pris l'éponge, la glissant entre les cuisses de la jeune femme, et me mit à frotter doucement, la titillant, mais n'osant toujours pas lui parler. La voix tremblante, je réussis finalement à lui dire. « T'avais pas besoin de t'abaisser à ça. J'aurais pu m'occuper seul. » Puis je réalisai qu'elle ne m'écoutait pas, regardant presque plus pâle et frissonnante que d'habitude la petite boîte qui traînait sur le comptoir de la salle de bain. Une boîte de préservatifs. Je réalisai que l'on venait de faire de grosses bêtises, et je pressentais un orage après le calme.
Revenir en haut Aller en bas
Emery L. Carlisle
    Cuz I'd MISS you
    and I don't want to
    MISSA THING

Emery L. Carlisle


Féminin Nombre de messages : 136
Age : 32
Race : Humaine
Pouvoir : Séduction . Charme
Avatar : Jessica Stam
Date d'inscription : 20/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: J0KER
• Avatar by: Jewels

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeJeu 29 Jan - 3:17

    Ceux qui ont déjà été en mer connaissent parfaitement l'expression le calme avant la tempête. Tout autour du navire devenait soudainement paisible: l'eau et le vent, le ciel et tout ce qui environnait les marins devenait silencieux, beaucoup trop silencieux pour ne pas s'en inquiéter. C'était une sorte de calme, de vide qui permettait de mieux mesurer l'ampleur de la tempête à venir, la tempête qui souvent engloutissait le bateau. Une série de vents foudroyantes, qui ne durait pas longtemps mais qui faisait de nombreux dégâts. Emery n'avait jamais été colérique, son tempérament heureux et dynamique se tenant bien loin de tout ce qui concernait les émotions plus négatives. Au pire elle devenait parano, mais encore, une bonne série de coups de poing sur un sac de frappe à la salle d'entraînement réglait toutes les situations. Cependant, ce dont elle venait de s'apercevoir n'était pas exactement une situation normale. La jeune femme avait glissé sur lui, l'avait embrassé avec passion alors qu'elle se dirigeait vers sa virilité, qu'elle avait manipulée, la sentant dans sa bouche, elle l'avait pleinement contenté, s'était pliée aux jeux parce qu'elle savait bien que ceux-ci plairaient à l'homme, mais surtout parce que la jeune stagiaire en avait envie. Elle l'avait fait, s'y était appliquée tandis que lui gémissait, avait avalé la semence. Avait été dans le bain tandis qu'il la titillait et la frottait, et qu'il semblait lui parler. Néanmoins, elle ne l'écoutait plus, ne voulait pas entendre ses excuses, ses légers reproches. Son regard s'était fixé sur la boîte sagement rangée sur le comptoir de la salle de bain, bien à la vue justement pour qu'elle ressorte afin de rappeler à sa propriétaire de les utiliser. Il y en avait pratiquement partout, des préservatifs, pour chaque endroit potable, ce qui amusait grandement les gens. Néanmoins, l'expression d'Emery était tout sauf amusée.

    Oublier de mettre un préservatif, c'était bien le genre de connerie qu'Emery était apte à faire. Pourtant, dès qu'il s'agissait de coucher, elle s'était toujours montrée très prévoyante, justement... la pilule et le préservatif allaient de paire, ç'avait toujours été une obligation. Emportée par la passion enfievrée du soir, emportée parce que son bel enseignant de littérature avait enfin cédé à ses charmes, emportée parce que la quantité d'alcool présente dans son organisme lorsqu'ils avaient couché ensemble était extrêmement respectable... Tous ces petits facteurs qui avaient fait l'effet d'une bombe en elle. Emery n'avait jamais pu s'empêcher d'avoir des réflexes de gamine quand une situation du genre se présentait. Non pas taper du pied ou encore piquer une crise devant tout le monde, mais plutôt battre en retraite telle les grands fauves blessés, aller se tapir dans sa chambre sous son immense couverture, s'y rouler en boule et pleurer, pleurer fort, un bon coup, jusqu'à ce qu'elle s'épuise et se calme, sombrant dans les bras troublés de Morphée. Et le lendemain, songer à une possible solution. Toute sa vie durant, dès qu'un problème se présentait, ses amis se volatilisaient mystérieusement, sans qu'elle sache pourquoi, aussi avait-elle appris à se débrouiller seule et à ne s'appuyer sur personne. Le regard qu'elle posa sur lui était rempli d'une immense détresse, d'une très grande peur et surtout d'une fureur qui ne s'était pas encore présentée, mais qui ne tarderait pas à venir. Fureur non pas dirigée contre lui mais bien contre elle, stupide écervelée qui n'avait même pas pensé à l'arrêter... C'était décidé: à l'avenir, elle transporterait continuellement des préservatifs dans son soutien-gorge, dans ses pantalons, dans ses poches de chandail... On la prendrait pour une obsédée, mais elle s'en moquerait. Tandis qu'elle jetait un regard apeuré vers le jeune homme, ses yeux remplis d'apréhension, le spectre des maladies transmises sexuellement surgit. Puis, elle se demanda si elle avait prise sa pilule contraceptive, la veille, et se mit à paniquer.

    Que faire, que faire? Elle se calma, réfléchissant posément tandis qu'Evan la regardait, rougissant comme une pivoine sous le soleil. Mais pour l'instant, elle se moquait de toute autre information que celle qu'elle allait bientôt découvrir: Emery Lucifer Carlisle, as-tu, oui ou non, pris cette damnée pilule?!! Elle ne dit pas un mot, poussant un léger gémissement, minuscule, mais à briser le coeur tant il était chargé d'inquiétude. Emery s'élança rapidement vers sa chambre, d'une rapidité anormale pour quelqu'un de sa taille, bien trop rapide pour être rattrapée par Evan, et pourtant, elle entendit ses pas précipités juste derrière, si près qu'il la frôlait presque. Evan avait tenté de la retenir, mais elle se délogea de son étreinte avec la rapidité d'une panthère et lui ferma la porte au nez, ne la verouillant cependant pas. Les secondes passèrent, des secondes qui semblèrent une éternité, quand elle le vit pousser doucement la porte, et la première chose qu'il dut voir, c'était une jeune femme nue et tremblante de peur, tenant à la main une boîte de pilules dont la case "vendredi" était toujours pleine. Elle n'avait pas pris sa pilule. Et merde. Relevant la tête vers lui, elle n'eut que le courage de lui demander d'une voix éteinte et presque inaudible de sortir.

      EMERY - Sors, Evan, pitié...



UC!
Revenir en haut Aller en bas
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeJeu 29 Jan - 5:00

    Soudainement mon univers semblait s'écrouler. J'avais soudainement froid dans l'eau chaude du bain et la jeune femme dans mes bras ne semblait plus réagir à mes caresses, si bien que je n'osai plus faire quoi que ce soit, n'osai même plus l'effleurer, baiser ses lèvres. Je n'osais pas non plus parler, briser ce silence qui s'était installé parce que je savais ce à quoi elle pensait. Elle devait me détester. Devait attendre le bon moment pour se lever, furieuse, et me giffler, partir en courant dans sa chambre en me criant des noms horribles. Je l'imaginais déjà pleurer, me haïr. Et soudainement, je me demandais ce qui se passerait. J'avais peur de la suite. Et soudainement, je ne savais que faire, quoi lui dire, comment agir. Je n'osais pas la serrer dans mes bras, sachant qu'elle n'en voudrait pas, de mes attitudes collantes. Je la regardais. Évidemment, je n'avais pas mis de préservatif. J'étais trop préoccupé par le feu de l'action. Trop préoccupé par tout ce que je pouvais lui faire et trop pas assez préoccupé par le fait qu'elle pourrait se retrouver en cloque à cause de moi. Je voulu l'embrasser mais elle se leva subitement du bain. Je murmurai son prénom sans aucun succès, et tentai de la suivre, en travers de la salle de bain, attrappant une serviette dans l'armoire où elles étaient rangées, attachant celle-ci autour de ma taille, me dirigeant vers le lit de mon amie qui me ferma la porte au nez. Je regardai la porte et frappai à celle-ci, elle ne m'ouvrit pas, et je l'entendais respirer bruyamment sur son lit, ce qui m'inquiéta. Je ne voulais pas qu'elle se sente coupable ni qu'elle ne soit triste. Je me sentais mal de la mettre dans une telle situation. J'ouvris la porte doucement, tentant de faire le moins de bruit possible, mais elle devina ma présence.

    « Sors, Evan, pitié... » Je ne l'écoutai pas malgré sa demande, regardant ma belle Emery sur son lit, tremblante, détrempée, ce qui me semblait être des pillules contraceptives dans les mains. Je m'approchai d'elle et réalisai que celle du vendredi n'avait pas été prise. Je posai sa tête sur mon torse, l'enveloppant dans la serviette contre moi, sachant qu'elle risquait de me repousser et de me crier dessus. J'embrassai sa tête et elle semblait avoir si peur, être si effrayée par ce qui pourrait se passer... Au Wisconsin, y avait-il des cliniques d'avortement? Cette simple pensée m'horrifiait. Je ne pouvais songer un instant à cette opportunité si une éventuelle grossesse se présentait. Je préférais m'imaginer une vie avec Emery, la bague au doigt, m'occupant de ma petite stagiaire et la protégeant envers et contre tous. Elle semblait si fragile à ce moment-là, dans son lit, minuscule sur ce grand matelas. Je ne m'étais pas protégé. Elle n'avait pas pris sa pillule. Nous étions tous les deux coupables sur ce cas-là. J'embrassai ma petite Emery sur la tête et murmurai contre sa tête, déchiré. « Je suis désolé..Je suis clean, si tu veux savoir. Ce sera un soucis de moins... » Et j'eus peur qu'elle interprète mes paroles d'une façon négative, reprenant mes mots. « Je veux dire.. Ce ne serait pas un soucis, mais une éventualité qu'il faudrait prévoir..Tu compterais...le garder? Si tu étais enceinte je veux dire. » Je rougis à cette pensée. Je venais peut-être de mettre ma stagiaire enceinte. C'était plutôt pas mal. Du jour au lendemain, la situation était plutôt inconfortable. Je la vis se mettre à trembler encore plus et je me sentis mal. C'était de ma faute. Je préférais presque partir. Au moins elle ne me détesterait pas si elle ne me voyait plus. Elle se calmerait si je disparaissais de sa vue. Je ne lui rappellerais pas ses erreurs. Nos erreurs plutôt.

    Je me levai, la laissant tremblante, emmitouflée dans sa grande serviette sur le lit alors que je me dirigeais vers le coin du lit où se trouvaient mon t-shirt et mon boxer. Je me dirigeai vers la cuisine, récupérant mon pantalon. J'allais remettre mes chaussures et déguerpir avant qu'elle ne se décide enfin à faire une troisième guerre mondiale lorsque j'entendis du papier se déchirer et des pleurs. Je ne pouvais me résoudre à la laisser ainsi. Je ne pouvais pas être le parfait salaud qui la laisserait tomber du jour au lendemain. Surtout que je ne serais jamais ainsi. Je me dirigeai vers la chambre, l'ouvrant brusquement. La pensée sur la Tentation placée en haut de son lit dans une vitre avait disparue. La vitre était parterre, cassée, ce qui avait été autrefois un message de philosophe réduit à des lambeaux de papiers qui traînaient sur le lit. Elle s'attaquait à présent au livre sur sa table de chevet, le ruinant petit à petit en arrachant les pages du 'Parfum' avec rage. C'était de ma faute si elle agissait si impulsivement? Oui. C'était moi qui l'avait peut-être mise enceinte. Moi qui venait de ruiner sa vie et sa carrière, comme un idiot. Parce que je l'aimais. Alors si je l'aimais, pourquoi la regardais-je ainsi pleurer, ruiner et détruire sa chambre jusqu'à en faire un chaos total? Je me décidai finalement à entrer dans la chambre, faisant attention à la vitre, et pris entre mes bras Emery, hystérique, qui tenta de se débattre à ma première tentative. Je lui saisi un poignet, la regardant durement, puis pris la parole sèchement. « Calme-toi! » Elle ne s'arrêta pas de pleurer mais au moins me laissa durant quelques instants la traîner hors de la chambre, enveloppée dans la serviette de bain. Je l'emmenai dans la salle de bain pour chercher du désinfectant, elle s'était coupée avec la vitre. Je l'avais installée sur la toilette, me mettant à genou devant elle pour désinfecter la coupure sur son doigt qui semblait ne plus saigner trop fort après quelques secondes de pression sur celui-ci. Je lui trouvai un pansement et lui embrassai la main, doucement, avant de plonger mon regard dans le sien. J'avais envie de lui dire que je ne la laisserais jamais tomber. De lui promettre que je la protégerai, ce que je ferais évidemment. Que j'étais prêt à faire beaucoup si elle décidait de garder le bébé...S'il y avait un bébé. J'embrassai son front.

    « Je vais être avec toi, Emery. Tu es pas seule tu sais. »
Revenir en haut Aller en bas
Emery L. Carlisle
    Cuz I'd MISS you
    and I don't want to
    MISSA THING

Emery L. Carlisle


Féminin Nombre de messages : 136
Age : 32
Race : Humaine
Pouvoir : Séduction . Charme
Avatar : Jessica Stam
Date d'inscription : 20/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: J0KER
• Avatar by: Jewels

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeVen 30 Jan - 4:20

    Evan la pressa contre son torse, il l'enveloppa dans sa serviette, tentant de l'attirer à lui, l'embrassant sur le front. Emery aurait pu s'écarter en l'injuriant copieusement. La jeune femme n'avait jamais été défendue par qui que ce soit, elle ne connaissait pas cette sensation, celle qui faisait que l'on pouvait compter sur quelqu'un d'autre. Et tandis qu'Evan la tenait entre ses bras, tremblante, elle ne s'était jamais sentie aussi détachée du monde. Il la tenait, et pourtant, elle était à des années-lumières de qui que ce soit, incluant lui. La rouqine essayait de faire le silence dans l'univers de chaos qui régnait sur sa boîte cranienne, sans succès. Exactement comme si une bonne centaine de personnes hurlaient qu'elle fasse autre chose, qu'elle réagisse au lieu de rester ainsi, froide, dénuée de toute réaction logique, presque en état de catatonie. Emery le regarda d'un oeil vide, un air à flanquer la frousse à qui que ce soit. Dans son regard, rien. Un mort aurait eu davantage de vie dans ses yeux... Sortir. Elle voulait qu'il sorte, qu'il s'en aille, afin qu'elle puisse enfin pleurer un coup, et voir comment elle ferait par la suite. Que faire, vraiment? Aller conulter un médecin, oui. Lui demander cette damnée pilule du lendemain, et que tout soit arrangé, que peu importe les risques, elle soit en bon état après. Mais quelle idiote elle faisait, après tout! Elle s'en serait tapé la tête sur un mur, tant elle se trouvait stupide... Partir. Elle voulait s'en aller en bas, taper sur son sac de frappe jusqu'à ce que la peau sur ses jointures éclate, révélant des chairs palpitantes et ensanglantées, et alors peut-être parviendrait-elle à se calmer, trop occupée par la douleur pour se préoccuper de quoi que ce soit d'autre... Il semblait qu'un voile rouge couvrait à présent sa vision, qu'elle s'éteignait. Oh, comme elle aurait voulu son foutu sac de frappe... Emery voulait s'en aller dans un monde ou les préservatifs oubliés n'existaient pas, ou les gens ne pouvaient avoir d'enfants que s'ils le voulaient. La pilule du lendemain. La voilà la solution. Et Evan parla, et elle eut l'impression qu'elle allait exploser.

      EVAN - Je suis désolé..Je suis clean, si tu veux savoir. Ce sera un soucis de moins... Je veux dire.. Ce ne serait pas un soucis, mais une éventualité qu'il faudrait prévoir..Tu compterais...le garder? Si tu étais enceinte je veux dire.
      EMERY -
      (rire étranglé par un hoquet) Tu es en train de te foutre de moi? Evan, dans quel pays vis-tu? Dans notre monde, les gens arrivent, ils couchent, s'apperçoivent qu'ils ont mis une fille enceinte, lui assurent qu'ils vont être là, qu'ils vont rester avec elle.... et quand elle a le plus besoin d'aide, le gars se tire. On se connait depuis 10 jours. Ouvre les yeux.


    Durement, elle était dure et sèche comme du roc alors qu'elle lui parlait. Emery le regardait, tentant de se montrer dure alors qu'elle paniquait sans toutefois trop le montrer. Dure et froide, froide comme de glace, plus froide encore que sa propre peau, alors qu'elle lui jetait ses paroles glaciales comme du poison. Elle le regardait, et sa dureté n'arrivait pas à masquer l'immense détresse présente dans son regard. Elle ne voulait pas le blesser, la rouquine voulait qu'il s'en aille. Qu'il s'en aille pour qu'elle y voie enfin clair, qu'elle puisse faire quelque chose. Car elle ne se voyait pas en train de se fier sur quelqu'un, ce n'était pas un réflexe probable, ni possible, dans sa tête. À vrai dire, la jeune Carlisle ne songeait même pas à cette éventualité. Qu'il s'en aille. Et pourtant, même si elle refuserait chroniquement de l'admettre, elle ne réussirait jamais à ne pas penser à lui, à se résoudre à ce qu'il parte. Sa bouche lui disait de partir, son coeur lui hurlait de rester. Malheureusement, un coeur est muet sans la bouche... Toujours tremblante, elle le fixait, et son coeur manqua un battement. Pendant une demi-seconde, elle crut mourir, fondre sur place sous le regard de cet homme si doux. Son regard était celui d'un homme qui brûlait, attaché et immobilisé ar des liens, des liens qu'avait noués Emery Lucifer Carlisle... Tout était de sa faute... quelle idiote... la jeune stagiaire ne le méritait pas, lui qui la regardait avec une sincère inquiétude, qui semblait prêt à la protéger. Elle était ignoble, elle ne le méritait pas. Il pouvait bien parler d'être banal, Emery était quant à elle tout bonnement odieuse. Stupide petite stagiaire. Pourquoi ne pouvait-elle jamais rien faire comme tout le monde? Pourquoi ne pas mettre des tailleurs normaux, de couleur sobre, arrêter de mettre du rouge à lèvres rouges sur ses lèvres, des vêtements aussi provoquants... Quelle idiote. Ce mot emplissait sa tête comme une mélopée interminable, comme une chanson que l'on chante continuellement, si souvent qu'il ne reste éventuellement qu'un arrière-goût désagréable de cendres...

    Puis, comme s'il venait confirmer ses dires, l'homme se leva et ramassa ses affaires avant de quitter la pièce, la laissant tremblante et trempée sur son grand lit, petite poupée de porcelaine en morceaux. Ça y est, il partait. Elle avait voulu qu'il déguerpisse, ne devrait-elle pas être satisfaite, logiquement? Non. Non, elle se sentait comme le condamné à mort dont on jette le boulet par-dessus la falaise, qui voit ce poids énorme s'enfuir, sachant très bien quel sera son sort prochain, puisque ce dernier est indéniablement lié au boulet qui chute... Parti, il était parti. Et pourtant, elle se sentit encore plus désespérée, elle voulait absolument son sac de frappe, mais était incapable de faire un seul geste, semblant enchaînée à cette fichue pièce. Son regard se porta sur la citation d'Épicure qui ornait le haut de son lit, encadré dans un fin boitier de vite. Le seul moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder, mon cul... Prise d'une subite envie de hurler, elle y jeta son poing, sentant la vitre se fendre, pénétrant en son poing si fin et si minuscule... La citation était désormais à demi-détachée du mur, elle la déchira sauvagement, sentant les larmes couler le long de ses joues. Elle s'acharna contre celle-ci un moment avant de se retourner vers sa table de chevet. Galvanisée par la destruction de cette citation, elle attrapa son livre favori, le Parfum, de Suskind. Les pages virevoltaient autour d'elle en un ballet chaotique, et elle ferma à demi les yeux, pleurant encore de rage. Elle avait toujours été quelqu'un de relativement calme, et de très réfléchi. Cette rage à laquelle elle se laissait aller lui était inconnue, et d'autant plus dévastatrice puisqu'elle ne connaissait pas bien cette sensation étrange. Emery ne se rendait pas compte que la blessure à sa main tachait ses draps de sang, tandis que la jeune femme continuait de s'acharner contre son livre, mordant ses lèvres si fort qu,elles en saignaient, puisque c'était le seul moyen de s'empêcher de hurler... Parti, il l'avait laissée seule, en proie à cette rage qui l'habitait à présent, seule avec celle-ci, cette émotion qu'elle connaissait si mal... Seule. Seule, comme toujours.Rapidement, il l'avait maitrisée alors qu'elle continuait de se débattre entre ses bras, bougeant et gigotant comme un poisson tentant de se défaire de l'emprise d'un filet, avec bien peu de succès... L'âpreté de ses paroles la blessa. Elle était si énervée que sa réponse, violente et incohérente, était presque incompréhensible.

      EVAN - Calme-toi!
      EMERY - Lâche-moi! Serre pas! Je... lâche!


    Il la traîna avec lui, et la terreur passa dans les yeux d'Emery. La violence de son ordre, lorsqu'il lui avait ordonné de se calmer, l'avait troublée. Qu'allait-il donc lui faire? Profiter une dernière fois de son corps afin d'assouvir ses instincts, et la laisser seule, sans ressources, blessée dans l'âme et physiquement? Elle frissonna en y pensant. Et pourtant, Evan la ramenait dans la salle de bain, l'installant sur la toilette. C'est un regard bleu rempli d'apréhension qui croisa le sien, et il se mit à genoux devant elle. Serrant les dents en s'imaginant la suite, Emery se prépara à bondir, pour s'apercevoir à son immense étonnement qu'il désinfectait cette blessure qu'elle s'était faite en frappant dans la vitre. Et il embrassa doucement sa main, comme sa mère le faisait lorsqu'elle était encore jeune et convaincue que toute souffrance partait avec un baiser. C'est en le regardant que toute l'incompréhension passa dans son regard. Il lui criait après, s'en allait, la trainait de force, la maitrisait... et la soignait?! Emery ne le comprenait pas. Normalement, elle trouvait les hommes tellement prévisibles... Mais elle ne le comprenait pas.

      EVAN - Je vais être avec toi, Emery. Tu es pas seule tu sais.
      EMERY - (pleurant discrètement) Mais tu ne comprends pas que je ne te mérite pas, que je fais tout de travers?!! Tu serais mieux sans moi, Evan...
Revenir en haut Aller en bas
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeVen 30 Jan - 7:13

    « Mais tu ne comprends pas que je ne te mérite pas, que je fais tout de travers?!! Tu serais mieux sans moi, Evan... » Elle pleurait devant moi, et je me sentais soudainement déchiré. Parce que c'était ma faute si elle pleurait. Elle prétendait ne pas me mériter et je détestais qu'elle puisse penser cela. J'étais médiocre et elle était tout. Pourquoi ne me méritait-elle pas? Et elle prétendait que je serais mieux sans elle. Cette remarque aurait pu me détruire à l'intérieur, parce qu'elle n'avait pas le droit de prétendre cela. Elle n'avait pas le droit de dire que sans elle je serais mieux. Parce que c'était faux, sans elle sans doute est-ce que je ne survivrais pas. Sans doute finirais-je par revenir à Baltimore, ou deviendrais-je le vieux garçon de Lacrosse. Comment peut-on trouver son idéal lorsque celui-ci vous repousse, prétextant que vous méritez mieux? Je ne savais pas si elle était mon idéal, mais je savais que j'avais besoin d'elle comme un héroïnomane aurait eu besoin de son fix. Mais pouvais-je réellement lui répondre cela? Pas après m'être fait violent avec elle. Je me rappelai les quelques dernières secondes dans sa chambre, sur son lit taché de sang. Elle me criait de la laisser tranquille, de ne pas la toucher. Et moi je l'avais saisie durement, lui avait crié dessus. Pauvre petit corps terrorisé à ma façon de la maîtriser. Mais son comportement avait frôlé l'hystérie... Ce n'était tout de même pas une raison. Je ne devais pas être violent avec elle, pas en aucun cas. Je ne pouvais pas agir comme ça, comment réussirais-je à la contrôler à l'avenir si on en venait aux disputes? Les disputes, c'était impossible. On ne pouvait pas se disputer, du moins on ne pourrait plus parce que j'étais prêt à tout faire pour elle. Même les compromis les plus illogiques. Peut-être était-ce cela, un éternel mari. Comme dans le roman.

    J'embrassai Emery, avidement, incapable de me soumettre à sa phrase. Incapable de lui répondre qu'elle se trompait, que c'était moi qui ne la méritait pas. Que tout était de ma faute. Ma bouche et mes lèvres se posaient de part et d'autres sur son visage alors que j'étais parterre sur le carrelage, serrant contre moi le petit corps de poupée. En aucun cas elle ne devait se dire de telles choses. En aucun cas ne devait-elle se mettre en tête qu'elle ne me méritait pas. Si elle ne me méritait pas, alors je n'avais aucunes raisons d'exister. Aucunes raisons d'être à Lacrosse. Aucunes raisons à la base d'avoir franchi le seuil de son loft. Le barman avait alors raison à mon propos. Je sentis ses bras se serrer autour de mon cou et je lui retirai la serviette, la serrant simplement contre moi, sentant son coeur pulser contre ma poitrine, son rythme cardiaque était rapide, elle était toujours sous le choc. Je caressais ses cheveux humides, puis embrassai une à une ses paupières pour qu'elle ferme les yeux, la berçant contre moi comme j'aurais bercé une petite fille. Et soudainement, je m'imaginais très bien berçant son bébé, notre bébé. Je me voyais bien être le père de ses enfants, un mariage précipité bien sûr, mais quelque chose de discret. Je me rappelais au plus profond de mes souvenirs que j'avais toujours voulu des enfants et une petite famille stable. Au fond, tout ce que je n'avais jamais eu étant donné le divorce de mes parents et le fait que j'avais été élevé seul par mon père. Chloe quant à elle, n'avait jamais démontré le besoin d'avoir des enfants. Probablement que si on lui demandait aujourd'hui si c'était toujours le cas, avec son joueur de tennis, la réponse serait différente. Elle avait toujours refusé mes promesses de belle maison en banlieue avec deux ou trois enfants, prétextant toujours que c'était trop précipité. Moi, au contraire, je ne trouvais pas cela précipité. Et la possibilité présente de pouvoir fonder une famille avec Emery, mon obsession, était pour moi un signe.

    Pourtant je me rappelais encore de ses mots à l'égard de ce que je lui avais posé comme question. Elle semblait ne pas vouloir de mes engagements. Comme si ce que je lui disais ne comptait pas. Dans un sens, elle n'avait pas tout à fait tord en disant que je ne pouvais pas lui promettre de telles choses, que les hommes étaient tous pareils. Elle avait dit que je la laisserais tomber et je ne pouvais pas, il était vrai, lui jurer qu'elle avait tout faux. Je n'avais pas de preuves, pas de bague ni rien pour lui jurer que je serais là pour l'aider si les choses étaient difficiles. Même si je lui répétais des milliers de fois que je l'aimais et que si elle voulait garder le bébé j'étais prêt à prendre mes responsabilités, comment pouvait-elle me croire?
    Elle semblait s'être endormie dans mes bras, ma petite poupée de porcelaine, et je me levai en la gardant contre moi, sortant de la salle de bain alors que j'allais l'allonger sur le canapé du salon. Je me dirigeai vers sa chambre, ouvrant les armoires à la recherchde celle qui contenait des draps et des oreillers de plus. Je trouvai finalement et me dirigeai vers Emery qui dormait toujours à poings fermés. Posant l'oreiller sous sa tête pour son confort, je la bordai dans une couverture chaude, embrassant ensuite son front glacé. Je n'avais pas pris la peine de la rhabiller et je réalisai que peut-être c'était une bonne idée de le faire, pour simplement lui prouver que je pouvais m'occuper d'elle jusqu'au bout, sans jamais la négliger. Je me dirigeai vers sa chambre, faisant attention à ne pas marcher dans la vitre sur le sol, et ouvris les tiroirs de sa commode pour chercher un vieux t-shirt ou quelque chose du genre. Mon regard fut attiré par une chemise de chasse pour homme. Je préférai ne pas me poser de question sur sa provenance et l'emmenai avec moi pour la lui faire revêtir. Certes le vêtement était trop grand, mais au moins il cachait tout. Je la bordai une nouvelle fois, embrassant son cou avant de me mettre à chercher le balai et le porte-poussière. Après un bon trois-quart d'heure à réparer les dégats dans la chambre, je me mis à faire une lessive avec les draps tachés, changeant ceux-ci pour d'autres draps frais et blancs. La chambre était impeccable, j'avais décroché ce qui restait du cadre vitré et l'avais posé dans un coin. Il ne me restait plus qu'à changer la petite stagiaire de lit, celle-ci toujours plongée dans les bras de Morphée. La couchant dans son lit comme s'il s'était agit d'une enfant, j'enlevai mon pantalon et mon t-shirt, me retrouvant en boxer. Je commençais à cogner des clous aussi, il fallait dire. Je n'avais pas dormi de la nuit, ni roupillé le matin, avait supporté ses crises et réparé son gachis. J'étais épuisé, effectivement, puisque je m'endormis à peine après avoir touché l'oreiller, sentant le petit corps glacé et frêle rouler contre moi. J'embrassai sa nuque, encore dans ma torpeur, et ma main plus par réflexe et instinct, se posa sur son ventre.

    Mon sommeil fut agité. Mes rêves étaient encore à propos d'elle, de nous deux nous mariant. Elle qui s'enfuyait au moment de répondre 'oui' et moi qui tentais déséspérément de la rattrapper sous les regards des gens qui s'esclaffaient devant mon manque de contrôle sur la situation. Je murmurai plusieurs fois son prénom dans mon sommeil, et malgré celui-ci je réussis tout de même à me serrer à elle, protecteur et effrayé qu'elle ne se sauve comme dans mes cauchemards. Juste avant mon réveil, je la sentis glisser du lit, elle s'en allait mais je dormais encre trop dûrement pour réaliser qu'elle me quittait sans aucune raison. Puis vint ce dernier rêve où j'arrivais à l'école, le lundi matin, et que je constatais avec effroi qu'elle était reparti vers son Royaume Uni. Je me voyais donc, déséspéré, à genou parterre dans le saon des professeurs, hurlant littéralement mon désespoir alors que je me réveillai en sursauts, baigné de sueurs. Je réalisai que j'hurlais vraiment dans le loft, et qu'elle n'était pas dans le lit. Où était-elle allée? Mon imagination se mit en branle. À la pharmacie, chez le médecin. Elle était allée prendre la pillule du lendemain. Même si je lui avais juré être capable de m'occuper d'elle. Je tremblais de peur à cette idée et tentai de me recoucher, pris de soubresauts, jusqu'à entendre ses pas dans le passage. Elle ouvrit la porte de la chambre qui était déjà entreouverte, doucement mais ce ne fut pas pour m'appaiser. Une tasse de café entre les mains tandis que l'autre tenait un verre rempli d'eau et des cachets. Elle avait la fameuse pillule et voulait l'avaler devant moi, c'était ça. Elle posa la tasse de café sur la table de chevet et me tendit le verre d'eau et les deux comprimés. Des aspirines? Je posai le verre et celles-ci sur la table de l'autre côté du lit défait, et j'attirai Emery à moi, encore secoué de mes cauchemards. Comme pris d'angoisse, je balbutiai, assez niaisement ; « Ne pars plus...Okay? Pas sans prévenir..Je...Écoute..Tu ne me fais peut-être pas confiance...Mais ne prends pas cette pillule. » Elle devait croire que j'étais dément, mais je la serrai contre moi, interdit, tremblant, brûlant contre son corps glacial. « J'ai besoin de toi..On va être heureux..Laisse-moi juste une chance de te le prouver. »
Revenir en haut Aller en bas
Emery L. Carlisle
    Cuz I'd MISS you
    and I don't want to
    MISSA THING

Emery L. Carlisle


Féminin Nombre de messages : 136
Age : 32
Race : Humaine
Pouvoir : Séduction . Charme
Avatar : Jessica Stam
Date d'inscription : 20/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: J0KER
• Avatar by: Jewels

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeDim 1 Fév - 7:49


Découvrez Foo Fighters!


    Saint Thomas d'Aquin avait dit que la foi, c'était de croire quand justement, aucune raison ne nous y pousse. Que croire est comme poser les pieds sur un pont qu'on ne voit pas en sachant que l'on ne va pas sombrer dans l'abîme. Par le fait même, aimer, c'était une preuve de foi. Car rien ne prouvait jamais aux coeurs aimants que l'autre personne ne s'en irait pas un jour, ou que celle-ci ne blesserait pas l'amoureux transi... Ainsi aimer, c'était croire en quelqu'un d'autre sans raison valable de le faire, sans preuve réelle. Placer sa confiance en quelqu'un, en l'autre, sans savoir si cette confiance est réellement bien placée, sans savoir si cette personne mérite la confiance. La confiance avait toujours été un sujet épineux avec Emery, qui n'avait jamais tellement eu à la placer en quelqu'un. Et c'est alors qu'elle contemplait les yeux bleu clair d'Evan que la jeune femme compris qu'elle ne l'avait jamais accordée à qui que ce soit, du moins pas entièrement. Quand la jeune stagiaire se confiait à quelqu'un, elle considérait toujours le risque que cette personne aille tout raconter par la suite, ce qui arrivait plutôt souvent. Jamais ne s'était-elle dit dès le départ que l'autre méritait sa confiance, que tout irait bien, jamais. Pourtant, alors qu'elle le regardait, accrochée à son regard d'océan, accrochée à ses prunelles si profondes qu'elle se serait crue capable d'y sombrer, Emery se surprit à penser que tout irait bien, pour une fois. Elle se surprit même à songer que si leurs soupçons étaient effectivement confirmés et que la jeune femme était bel et bien enceinte, qu'elle n'irait pas chercher la fameuse pilule du lendemain. Non. Emery aurait cet enfant avec cet homme, parce qu'elle lui faisait confiance. Parce qu'elle savait que même si tout ne serait jamais parfait, que même si les choses ne se déroulaient pas toujours comme prévu, ils seraient ensemble, et cette révélation lui faisait peur. Peur d'aimer autant quelqu'un, peur d'aimer quelqu'un tout court ...

    Elle lui rendit son baiser tendrement, alors qu'il la serrait contre elle. Emery recevait comme une bénédiction la chaleur qui émanait du corps brûlant, se pressant contre lui comme si elle pouvait elle-même se réchauffer au seul contact de la peau de l'homme tendre qui la tenait entre ses bras. Elle serrait ses bras autour de lui, souhaitant que plus jamais il ne s'en aille, quand il lui retira sa serviette pour la serrer contre lui davantage. Ses lèvres contre sa peau, contre ses yeux, étaient une véritable bénédiction pour son coeur qui palpitait à toute vitesse contre sa frêle cage thoracique, sentant chacun des contacts d'Evan comme un baume sur celui-ci. C'est avec un sourire doux qu'elle ferma les yeux contre lui, aspirant avec avidité l'odeur de l'homme, avidement, comme si elle ne voulait pas en perdre une seule miette. Celui-ci finit par se lever et l'allongea contre le canapé du salon. Sans même s'en rendre compte, elle geignit doucement, ne souhaitant pour rien au monde qu'il ne la quitte. Evan l'avait habillée puis recouchée dans son lit, et Emery se sentait touchée de ces marques d'affection, de ces petites attentions que l'homme lui prodiguait. Vraiment, elle sentait dans tout son être que cette confiance était justifiée, malgré la sensation de bon dans le vide qu'elle lui apportait. Evan l'avait revêtue d'une chemise de chasse dont elle reconnut immédiatement l'odeur: celle de l'eau de cologne de son père. Cette chemise était la dernière trace qu'il lui restait de celui qui lui avait brisé le coeur avec la violence de ses gestes et de ses mots... Pourtant, que n'aurait-elle pas donné pour qu'une fois encore, il la tienne dans ses bras en la berçant, lui assurant que tout allait bien, que tout était sous contrôle? Il l'embrassa en la gardant contre lui, et le contact de ses bras puissants contre elle fut la dernière sensation qu'elle éprouva avant de sombrer pour de bon dans les bras de Morphée.

    Son sommeil avait été peuplé de flashs ici et là, un rêve trop complexe pour réellement être identifié. Mais au cours de l'un des flashs, qui dura bien plus longtemps que les autres, elle se vit, se vit... Il faisait sombre, et la lune n'éclairait nullement le sentier qu'il me fallait emprunter. Comme il était sombre, ce chemin, je n'y voyais rien... Pas même les endroits ou je posais les pieds, la plante de mes pieds glacés comme la neige de l'hiver, sentant sous ceux-ci la terre humide et, si c'était possible, plus froide encore que ma peau pâle brillant dans l'obscurité comme un rayon de lune dans la nuit. Tous mes sens me semblaient électrisés, comme si mon instinct savait d'avance que j'aurais besoin de ceux-ci pour faire face à la prochaine épreuve. Les flashs concernant mon père m'avaient déjà nettement éprouvée, revoir son visage après tout ce temps m'aurait fait trembler si j'avais été éveillée. Car oui, je savais bien que je dormais, que je rêvais... alors dans ce cas, pourquoi donc ne pas me réveiller? Par curiosité, parce que je voulais savoir ce qui se passerait par la suite, en bonne curieuse que j'étais.. Soudain, une voix grave et douce écorcha mes oreilles jusqu'alors habituées au silence froid et tranquillede ce désert froid et mort qui l'entourait. Puis, changement de tableau. Habillée de ma chemise de chasse rouge carreautée de noir, celle qui appartenait justement à mon père, je fixai le sentier qui venait de s'ouvrir devant mes yeux ébahis et pourtant bien peu surpris: ne me trouvais-je pas après tout au creux d'un rêve? Si c'était possible, celui-ci était plus noir encore que mon environnement. J'avançai avant de m'apercevoir de quoi il était constitué: de choses grouillantes et gluantes qui grimpaient partout en faisant d'affreux bruits de succion. Et la voix d'Evan, car c'était bien la sienne, qui continuait de m'appeler... Je finis d'ailleurs par l'apercevoir, au bout du sentier, attaché et torturé par une silhouette noire comme l'encre. Vainquant ma peur des êtres grouillants, je finis parle rejoindre, haletante. La silhouette se retourna vers moi et me fit face tandis que lentement, nous échangions coups de pied et de poings. C'est avec un dernier soubrsaut que je parvins à lui arracher son masque, et sous celui-ci, je découvris... mon visage? Ce n'est qu'à ce moment précis que je réalisai le contraste. Elle habillée de blanc, moi de noir... et pourtant, elle n'avait nullement volé mes traits, elle était aussi réelle que moi. Tendant le doigt pour la toucher, je la vis fondre en moi... et la lumière revint. Evan, souriant, s'apprêtait à me tendre quelque chose, mais tout disparut pour ne laisser place qu'à un noir d'obsidienne... Emery respira brusquement, revenant à la vie. Vraiment, quel étrange rêve que le sien... Tendrement, elle contempla Evan et repoussa derrière son oreille une mèche de cheveux rebelles. Déposant un baiser sur son front, elle se releva, sourire aux lèvres après avoir entendu son nom sortant de la bouche d'Evan.

    Marchant de son pas régulier et léger, elle se dirigea vers sa salle de bain, se libérant de sa chemise de chasse alors que la jeune femme se glissait dans sa douche qu'elle prit bien soin de laisser couler doucement afin de ne pas déranger Evan dans son sommeil, lui qui dormait toujours... C'est sous l'eau rassurante et chaude de la douche qu'elle put penser à loisir, heureuse de pouvoir enfin avoir la tête libre. Tandis qu'elle se savonnait, elle se surprit à ne pas paniquer par rapport à l'avenir, étrangement, puisqu'elle se sentait prête: avec Evan, ensemble, ils affronteraient ce qui se présenterait à eux, elle en était sûre. Fermant à regret l'arrivée d'eau de la douche, elle sécha son corps avant de remettre la chemise, peignant vers l'arrière ses cheveux toujours détrempés qui gouttaient sur son passage tandis qu'elle ouvrait l'armoire qui faisait office de pharmacie, chez elle. Dégotant des aspirines, elle en goba une et en prit encore deux avant de revenir vers sa chambre, munie d'un verre d'eau. Elle poussa la porte pour le voir hurler dans son sommeil, puis se réveiller. Se précipitant vers lui, le regard chargé d'inquiétude, elle vit l'incompréhension passer dans les yeux d'Evan. Puis elle posa la tasse de café qu'elle s'était faite au passage ainsi que le verre d'eau et les comprimés sur la table de chevet. Evan la serrait, secoué. Doucement, elle passa sa main dans ses cheveux, tentant de le calmer en le gardant contre elle, si minuscule près de lui et pourtant tellement encline à tenter de le protéger. Ses cheveux humides gouttaient sur la chemise de chasse rouge, et elle baissa les yeux vers celle-ci, embarrassée. Étrange... elle n'avait éprouvé aucune gêne à se balader nue devant lui, et maintenant vêtue d'une chemise qui lui couvrait presque la totalité des fesses, elle semblait embarrassée. Il lui fit sa déclaration, et elle le pressa plus fort contre elle, l'embrassant doucement. Elle n'avait qu'une réponse à lui apporter, une seule, la plus simple de toutes, mais qui voulait tout dire, justement.

      EMERY - Je t'aime, Evan.



UC!
Revenir en haut Aller en bas
Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


Masculin Nombre de messages : 224
Age : 34
Race : Humains
Pouvoir : Enseigner la littérature à des élèves endormis et peu intéressés.
Avatar : J.Leto
Date d'inscription : 18/01/2009

• Remove your costume •
• Relations:
• Pseudo: msl
• Avatar by: Fox

Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitimeSam 7 Fév - 6:21

    Elle m'embrassa doucement, se voulant rassurante, tout en murmurant les plus beaux mots du monde pour m'apaiser. Petite silhouette frêle contre mon corps relativement musclé de l'aide que j'avais apporté à mon père durant toute mon adolescence, notre portrait était sans doute plutôt amusant. J'étais si amoureux d'elle. Je fermai les yeux, serrant contre moi une Emery aux cheveux détrempés, mais ça m'était bien égal. Je me recouchai dans le lit, ma tête appuyée sur l'oreiller, une joue callée contre la tête de ma belle stagiaire alors qu'une de mes mains s'était placée sur son ventre, enfouie sous la chemise de chasse à la recherche de signaux bien évidemment impossibles si l'on réfléchissait un instant au fait qu'elle n'était probablement pas enceinte. Ce qui m'attristait lorsque j'y pensais, puisque je préférais me faire optimiste sur ce sujet-là. Je serrai le petit corps si fragile de ma belle Emery dans mes bras, plus fermement alors que je réfléchissais à une façon de lui parler d'Enea. Parce que si je songeais à la future famille que je voulais fonder avec elle, il ne fallait pas non plus oublier ma soeur qui serait bien évidemment incluse dans le combo. Ma soeur. D'ailleurs, n'était-elle pas toute seule à cette heure? À la chambre, sans personne? Forcément devait-elle s'inquiéter de mon absence... Il fallait que je commence à songer à partir, malheureusement pour moi qui aurait espéré rester dans cette position toute ma vie. Je poussai un long soupire avant de murmurer, enfouissant mon visage dans la nuque de la belle jeune femme, posant mes lèvres sur sa peau entre chaque mot ou presque. « Bon...Je déteste devoir te dire ça...Je voudrais tellement pouvoir rester...Seulement ma petite soeur m'attends chez moi. » Je n'arrivai pas à me détacher d'elle pourtant, et en un mouvement Emery roula sur moi, et je l'embrassai avec tendresse alors que ses jambes se retrouvaient de part et d'autre sur moi, mes mains se posant sur son dos, frôlant sa peau sous la chemise de chasse.

    Je posai mes lèvres sur son menton, la serrant contre moi avec beaucoup d'affection, mon pouce caressant toujours sa peau laiteuse et glaciale jusqu'à ce que mes mains viennent stopper l'ascension des siennes qui se dirigeaient vers l'élastique de mon boxer. C'était à regret que je faisais le geste, mais je ne voulais pas inquiéter plus longtemps Enea, sachant qu'elle se moquerait bien de moi si ça se trouvait, et que si elle recommençait à faire ce genre de choses, je ne pourrais pas vraiment résister à l'envie de célébrer notre petit couple débutant de la façon la plus traditionnelle dans des cas pareils. J'embrassai la jeune femme, mes mains lâchant les siennes pour que je puisse me relever, retenant contre moi la belle Emery. Je soupirai après avoir embrassé son front, et je me détachai d'elle à regret, quittant le lit pour attrapper mes vêtements tristement. J'enfilai mon jeans en observant Emery sur le lit, retenant l'envie qui m'assaillait de la rejoindre. Si ça se trouvait, elle me boudait, et je me sentais mal de la repousser ainsi. Surtout que je ne lui avais pas vraiment expliqué pourquoi je partais, seulement qu'Enea s'inquiéterait. Je finis par me rhabiller entièrement et je m'assis sur le coin du lit un instant, embrassant la jeune femme sur la joue, lui murmurant un « Je t'aime » . C'était une bien maigre consolation, je pouvais imaginer, mais j'espérais qu'elle comprendrait. Je l'embrassai ensuite doucement, me levant pour me diriger vers le salon, trouvant un petit calepin près du téléphone ainsi qu'un crayon. Je pris donc en note mon numéro de téléphone, prêt à le laisser là pour qu'elle sache comment me contacter. Je me demandais si elle viendrait me rejoindre où si elle me bouderait. Alors que j'appelais un taxi pour aller au bar chercher ma voiture, deux mains se posèrent dans mon dos, s'agrippant à moi. Je me retournai, tombant nez à nez avec Emery, si près de moi que je frôlais son corps. Il ne fallait pas que je cède à la tentation, il ne fallait pas que je l'embrasse, il fallait que je me contrôle. Trop tard. Mes lèvres entrèrent en contact avec les siennes. Je ne lui rendis pas son baiser, et ça me gêna.

    « Emery...S'il te plaît ma belle, il faut vraiment que je parte. » Je caressai son visage de mon pouce, mon regard se plongeant dans le sien.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Empty
MessageSujet: Re: Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}   Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes} Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Confessions of a Dreamer [Emery <3] {NC-17 : fermez les yeux, kiddoes}
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!]
» EMERY CARLISLE IS LOOKING FOR... 01 sur 02 libres!
» Sugar we're going down [PV Emery . Les enfants regardez ailleurs]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LEAVE OUT ALL THE REST :: •• Corridor •• :: • Corbeille • :: RPs terminés-
Sauter vers: