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 School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!]

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Evan M. Carlson

Evan M. Carlson


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MessageSujet: School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!]   School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!] Icon_minitimeSam 24 Jan - 4:09

    Vendredi soir et je me retrouvais une nouvelle fois dans le bar de la ville, sirotant un G&B on the rocks. J'étais pensif, et j'écoutais la chanson de David Bowie qui résonnait dans la salle, fredonnant un peu la chanson. À quoi pensais-je à ce moment-là? À Chloe, surtout, parce que ces jours-ci, je ne savais plus trop à telle étape jeme trouvais à être dans ma vie, et je regrettais surtout de ne pas être avec elle. Parce que si Chloe avait été là, je n'aurais jamais ressenti cette attraction étrange envers la jolie jeune femme qui avait mis les pieds dans ma classe quelques temps auparavant. Je me rappelais exactement le matin où elle était venue me voir à mon bureau dans la salle des professeurs. Je buvais un café, lisant tranquillement L'éternel Mari de Dostoïevski, et j'avais bien failli me brûler lorsque devant moi se dressait une jeune femme à l'allure inconnue mais surtout magnifique, le genre de femmes fatales que je n'avais jamais connu auparavant. Elle s'était présentée comme étant la nouvelle stagière et presqu'aussitôt, je crois que c'est là que le déclic s'est fait. Je me sentais pris au piège. Elle était la chasseuse et j'étais sa proie. Elle s'était assise d'elle-même près de moi, sur le petit canapé, et avait croisé les jambes avec une grâce presque légendaire. Je n'avais pas pu détacher mes yeux de ses jambes, d'ailleurs, et lorsqu'elle me montra le programme que j'avais écris pour la stagière (parce qu'au moins je savais qu'une stagière se préparait à venir, mais je ne savais pas que les top-modèles se recyclaient professeures de littérature à présent!) et qu'elle se pencha presque à mon oreille, s'appuyant presque contre moi pour me poser ses questions, je me demandai sur quelle fille j'étais tombé.

    Et bien sûr, les choses ne devraient pas s'arrêter à ça. Non. Le premier cours, alors que les élèves travaillaient dans leur manuel, elle, décida de venir s'assoir sur mon bureau. Oui, vous avez bien compris, SUR le bureau. Elle dévoilait à nouveau ses jambes , et lisait innocemment comme si sa façon d'agir était normale. Comme si le fait qu'elle agissait de la façon la plus aguicheuse qui soit était normal, dans une salle de classe. Certains élèves devaient l'avoir remarqué d'ailleurs, et j'entendis les chuchottements dans le cours, mais je n'osais même pas les interrompre, préférant écouter ce que les élèves supposaient, parce que moi-même je ne savais pas vraiment quoi croire. Mais ce n'est pas la seule chose. Il y avait les regards lours de sous-entendus, les sourires en coin et la façon toute particulière qu'elle avait de m'effleurer au lieu de me tapoter l'épaule. Chaque geste à mon égard de sa part se transformait presque en flirt, et la situation en devenait insupportable. J'avais parfois l'impression qu'elle s'amusait bien à m'obséder comme ça, qu'au fond elle savait et ne voulait que ça. Pour tout dire, Emery, parce que c'était son nom, avait pratiquement détruit tout le semblant de stabilité que j'avais pu acquérir depuis mon arrivée ici. Je ne rêvais que d'une seule chose la nuit maintenant, et ce genre de choses ne se disent même pas publiquement de risque de choquer les jeunes lecteurs. Tout chez elle semblait avoir été fait pour me provoquer, comme si elle venait à Lacrosse pour me hanter. Pour me rappeller Chloe, parce que si j'avais réussi à oublier un tant soit peu mon ex depuis mon arrivée, tous les souvenirs étaient revenus par sa faute. Je me demandais d'ailleurs comment cela se faisait-il qu'elle me faisait tant penser à elle alors qu'elles étaient si différentes en réalité, mais je ne cherchais pas vraiment de réponse.Tout cela pour dire que la jeune femme m'obsédait.

    Je buvais toujours mon verre lorsque je sentis quelqu'un m'observer. Je ne comprenais pas tout à fait ce qui se passait, pour tout dire, puisque j'avais déjà un peu bu, et lorsque je pu appercevoir qui osait venir me déranger, je me sentis alors tout à fait ridicule. Lamentable. Si ça se trouvait, dans mon t-shirt des Ramones et mon vieux jeans parfaitement banal, si on devait comparer à la belle Emery qui se dressait devant moi, toujours aussi suave que d'habitude, même un peu plus. Je sentis sa main sur mon épaule et lorsqu'elle demanda à s'assoir à côté de moi, je ne répondis simplement pas, trop occupé, comme le pire des obsédés, à regarder ce que cachait son haut qui ne cachait d'ailleurs pas grand chose. On était bien loin des tailleurs sexy qu'elle portait à l'école. Non, c'était mieux que ça. Si je n'avais pas eu un peu plus de classe, d'ailleurs, sans aucun doute me serais-je plu à la draguer ouvertement, mais je restais là, l'air béat, et lorsque je réalisai qu'elle savait que je mattais son décolleté, qui, soit-dit-en-passant, était mis en valeur par un petit soutien-gorge rouge à balconnets. Je tentai de regarder ailleurs et pour m'occuper, je calai d'un trait mon verre, la main un peu tremblante. J'étais nerveux comme un adolescent à son premier rendez-vous, c'était pathétique. Je me doutais qu'elle devait rire de moi à ce moment-là, tellement ma façon d'agir était idiote et me faisait paraître coincé. Et je ne voulais pas paraître un raté devant elle. Non, Emery était trop...Elle avait trop de classe pour que je vienne lui montrer que j'étais le parfait loser. Je ne savais quoi lui dire, c'est pour cette raison que je me contetai de lui dire, tentant de ne pas regarder sa poitrine:

    « Ah, salut...Je vois que l'on fréquente le même genre d'endroits... »
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Emery L. Carlisle
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MessageSujet: Re: School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!]   School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!] Icon_minitimeSam 24 Jan - 7:34

    Emery avait sa routine classique du vendredi, quand elle habitait encore à Londres. Londres... Simplement penser à ce mot lui ramenait la saveur de souvenirs aussi douloureux que plaisants. Londres, la ville qui l'avait vue naître, grandir, devenir femme et se riser contr eun père qui refusait de voir la vérité... Londres la Magnifique, celle que tous rêvaient de visiter au moins une fois dans leur vie... La jeune femme de 21 ans n'était pas encore habituée à cette nouvelle vie: les États-Unis étaient tellement différents de l'Angleterre, que ce soit par leur culture, leur langue ou encore les habitudes de vie que prenaient ses habitants. À Londres, elle prenait le thé comme toujours à seize heures pile, pas une minute de plus ou de moins. Cela faisait partie des habitudes trop profondément ancrées en elle pour qu'elle s'en défasse réellement. Il y avait moins d'une semaine qu'elle était arrivée à La Crosse, et elle était encore quelque peu désorientée bien qu'en apparence elle semblait complètement maitriser la situation. Ce n'était nullement le cas: à l'intérieur, elle était morte de trouille, même si elle préférerait se faire écorcher vive plutôt que de l'admettre. Après les cours, elle était revenue chez elle au volant de sa voiture, une superbe Comet de mercury, 1953, noire, le genre de voiture dans laquelle personne ne passe inaperçu. Elle avait vérifié son courrier, avait uvert la porte et promené un regard satisfait sur son loft industriel. Simple, de bon goût, aéré et éclairé, avec en fond une composition de Wagner, Walkyrie. Sur des étagères si hautes qu'il fallait une échelle pour tout atteindre, des livres et des livres, des classiques de la littérature aux contes pour enfants.

    Elle s'était déshabillée sans trop faire attention à ce qui se passait, s'était glissée dans son bain en fermant les yeux de délice. Son bain troubillon, une acquisition dont elle se félicitait tous les jours lorsqu'elle y prenait un bain en revenant du boulot... Parlant du boulot.. Son ensemble tailleur-jupe rouge classique de secrétaire coquine qui traînait au sol lui fit penser à son travail, justement. Enfin, pas exactement à son travail. Plutôt à celui qui était sensé la superviser dans son stage, justement: Evan Carlson. 25 ans. Beau. Très facilement mal à l'aise. Passionné de littérature. Carrément canon. Et pile dans les cordes d'Emery, qui avait vu en lui son idéal de jeunesse. M'enfin, sauf peut-être pour le fait qu'il semblait être mal à l'aise et embarrassé très facilement. Et encore, la belle jeune femme trouvait cela plutôt attachant. Elle l'avait vu pour la première fois en entrant dans le local des profs. Des vieux enseignants libidineux qui la regardaient avec des yeux de merlan frit... pitié. On lui avait dit que son enseignant était le jeune, làb-as dans le coin, le nez plongé dans son livre. Emery s'était dirigée vers lui, et s'était mise à jubiler intérieurement en voyant qu'il était loin d'être laid, ce professeur... 9 jours. Elle lui donnait maximum 9 jours avant de craquer. Il allait sans dire qu'elle l'avait probablement déstabilisé dès la première journée, ce pauvre homme... Les étudiants travaillaient dans le manuel aux pages que leur enseignant leur avait assignées quand elle s'était assise sur le bureau de cet enseignant en dévoilant clairement ses jambes superbres, les croisant doucement l'une par-dessus l'autre, lisant son livre comme si de rien n'était. Elle finit par sortir de son bain, soupirant comme à chaque fois qu'elle exposait son corps fragile au froid de la pièce, contraste étonnant avec la chaleur du bain tourbillon.

    La jolie stagiaire s'était fait sécher, comme souvent, sur son balcon, enveloppée de sa large serviette et laissant le vent sécher ses longs cheveux de feu. Elle ne s'était pas préparée bien longtemps, attrapant rapidement les premiers vêtements qui lui tombèrent sous la main: jeans à coupe cigarette et haut décolleté à souhait qui, apparemment, laissait quelque peu transparaitre son soutien-gorge rouge. C'était une habitude, chez elle: Emery portait toujours quelque chose de rouge, que ce soit un accessoire, du rouge à lèvres ou encore un vêtement. Elle s'était dirigée en voiture vers le Dark Side Of The Moon, endroit qu'elle aimait déjà non-seulement en raison du clin d'oeil envoyé à Pink Floyd, mais surtout en raison de la définition même d'un bar: il y avait de l'alcool. Et où l'alcool était, elle serait également. En poussant la porte, elle vit les regards convergents des hommes présents tandis qu'elle ondulait gracieusement vers le bar. Une coupe de cheveux longs et sombres, une nuque familière. Il ne fallut pas beaucoup de temps à la jeune femme pour l'identifier: Evan Carlson, comme on se retrouve... Il se retourna vivement vers elle et rougit comme une pivoine. Un chandail des Ramones, l'un de ses groupes préférés.. Emery avait le même, 20 fois trop grand pour elle, qui lui servait de pyjama, contrairement à toutes ces femmes qui avaient des pyjamas aguichants. Elle n'en avait jamais eu besoin. Il regardait vers l'endroit le plus évident qui soit: son décolleté. Visiblement, il avait bu. Le matage du jeune homme arracha un rire chantant à la jeune femme à la voix si douce. Elle demanda un Bloody Mary au barman, qui hocha la tête avec un graaand sourire. En guise de salutation, elle fit référence aux Ramones avant de s'asseoir auprès d'Evan, assez près pour que leurs jambes se frôlent...

    EMERY - What I Like About You...
    EVAN - Ah, salut...Je vois que l'on fréquente le même genre d'endroits...
    EMERY - Où l'alcool ira, j'irai, monsieur Carlson.

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Evan M. Carlson

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MessageSujet: Re: School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!]   School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!] Icon_minitimeDim 25 Jan - 0:41

    Elle ne semblait pas bien offusquée par la façon dont je regardais ce que dévoilait son haut provoquant, et le petit rire chantant me fit légèrement frissonner. Elle avait une façon bien à elle de se faire remarquer et je devinais que je n'étais pas le seul à avoir remarqué la tenue de ma stagière. Ma stagière. C'était tellement cliché, en plus, pourquoi me trouvais-je à devoir supporter sa présence? Pas que je ne l'appréciais pas, même que c'était bien le contraire. Je commençais à l'apprécier un peu trop, elle et sa présence presque perpétuelle. Elle semblait toujours réussir à me trouver en dehors des cours. Dans le salon des professeurs alors que je lisais mes livres, elle arrivait toujours à venir me déranger au mauvais moment, me frôlant sur l'épaule ou sa jambe croisant la mienne, alors elle faisait mine de ne pas m'avoir vu et ça me rendait dingue. Je tentais de sympathiser avec les autres professeurs, sur l'heure des repas, mais ces jours-ci il n'y avait qu'elle. La façon dont elle venait toujours s'assoir à côté de moi, avec ses faux-airs de jeune fille studieuse et surtout innocente, je devinais très bien qu'au fond, elle me cherchait. Je ne savais pas pourquoi, mais elle me cherchait. Peut-être cherchait-elle les bons commentaires? Où était-ce autre chose... Je ne savais pas vraiment quoi croire, et la plupart du temps je terminais mes réflexions à son sujet par des douches froides pour cesser de l'imaginer sur mon bureau après la cloche. Enfin. Même si parfois j'aspirais tout de même à voir ce moment se réaliser, mais je savais bien qu'elle ne voudrait pas d'un loser comme moi. D'ici deux semaines, elle se rendrait compte à quel point je suis pathétique et se détacherait de moi pour retourner vers le genre de types qu'elle pourrait fréquenter en théorie. Parce que dans ma tête à moi, il est très clair que je ne serai jamais le genre de personne qu'Emery aimerait fréquenter. Du moins sur une base régulière. Elle s'ennuierait avec moi, avec son esprit fort et son audace. Enfin, je dis ça mais je ne la connais pas vraiment. Tout ce que je sais, c'est qu'elle m'obsède réellement.

    Et je sais aussi qu'elle s'était assise trop près de moi, me frôlant en s'asseyant, son corps frêle de poupée entrant en contact avec le mien dans un froissement de tissu qui me fit frissonner, même si j'étais probablement le seul à être un peu troublé par le geste. Elle, elle ne semblait même pas réaliser qu'elle m'avait touché, et je déglutis péniblement en sentant sa jambe frôler la mienne, comme si elle tentait de me taquiner, de me provoquer. Elle voulait certainement me rendre fou, du moins c'était ce que je comprenais de la façon comme elle agissait avec moi. J'étais peut-être ivre, mais au moins je me rendais compte qu'elle commençait visiblement à me draguer. Ou du moins, elle tentait de me charmer, et moi, en parfait petit chien-chien, je tombais dans son piège. Je me râclai la gorge et elle me salua d'une façon différente que ses habituels "bonjour monsieur carlson" qui me faisaient littéralement fondre. Sa voix douce, sa façon de m'interpeller en me vouvoyant, une chose que même les étudiants avaient de la difficulté à faire. En l'entendant chanter la chanson des Ramones, je me sentais officiellement un crétin. Me demandant si elle voulait rire de moi, je ne savais que répondre, alors je lui répondis seulement que je constatais que nous fréquentions le même genre de lieux, ce qui était plutôt remarquablement nul comme réplique. Pour me rattrapper, je commandai un nouveau verre pour moi, même si je savais que je ne devais pas terminer la soirée saoul mort devant ma stagière, je savais qu'elle aurait alors une image de moi assez moyenne. Elle continuait de me caresser la jambe de la sienne, si fine, et je trouvais cela plutôt dérangeant mais n'osait pas lui dire d'arrêter. Je tentai alors de lui dire par un geste et posai ma main sur sa cuisse, ne prenant pas conscience qu'elle pourrait mal le prendre.

    Ma main longea sa cuisse jusqu'à son genou, pour rendre la jambe de la jeune femme immobile et aussi pour me faire croire à moi-même que j'avais un certain contrôle sur ce qui se passait, ce qui était bien entendu une illusion, puisque je n'avais aucun contrôle et que sans le savoir sans doute, Emery avait déjà fait de moi sa marionnette. D'ailleurs, à sa réponse, ma bouche s'ouvrit d'elle-même et ma main tremblante s'accrocha à mon verre pour le vider à moitié, m'évitant de dire une bêtise immense. «Où l'alcool ira, j'irai, monsieur Carlson.» Wow. C'était presque des avances. Avais-je un petit bar privé dans la chambre d'hôtel? Non. Fallait pas penser à ça. Surtout pas penser à ça. Que penserait-elle de moi, si j'arrivais à l'inviter dans ma chambre après moins de deux semaines de connaissances? Non, je ne pouvais pas m'imaginer ça. Je ne savais toujours pas quoi lui répondre, mais je devinais qu'elle voulait que j'entre dans son jeu. Et même si tout mon âme me disait le contraire, de me retenir et de rester muet à ses propos, Mes envies elles et la vision que j'avais de ma charmante collègue de travail me suppliaient de faire quelque chose et de, pour une fois, agir comme un homme normal aurait fait. Et bizarrement, j'avais envie qu'elle joue avec moi. Ma main sur son genou remonta légèrement sur sa cuisse, mes doigts se joignant au rythme de la musique que jouait la radio. Je caressais doucement du pouce sa jambe, comme tétanisé, ne sachant toujours pas quoi lui répondre. J'avais tellement envie de jouer le jeu comme elle. À ce moment-là, je ne savais plus quoi faire. Je revoyais en boucle chacun des moments où elle venait me voir pour soit-disamment discuter des cours et de certaines choses du programme, et elle finissait toujours par me couper le souffle par ses discours particuliers et surtout pour sa façon de capter l'attention.

    « Eh bien alors je regrette de ne pas avoir de mini-bar chez moi...» Je me tus, réalisant ce que je venais de dire et je la regardai dans les yeux, me sentant incroyablement stupide d'avoir dit de telles paroles. Elle me prendrait certainement pour un obsédé, et je me confondus en excuses, me levant ensuite après avoir commandé une simple bière pour aller m'installer loin d'elle, pour ne pas faire de bêtises.« Je suis totalement désolé...Je ne voulais pas dire..Enfin..C'était totalement déplacé. Je m'excuse...Je crois que je vais vous céder la place, mademoiselle Carlisle. » Les nombreux clients, la plupart masculins, me regardèrent me diriger vers la petite table libre comme si j'étais un extra-terrestre. Je venais de laisser en plan une des plus belles créatures de Lacrosse et sans doute personne d'autre n'aurait laissé faire une telle connerie. Mais le fait était que je n'aurais pas pu supporter qu'elle soit près de moi ainsi durant trop longtemps, elle me perturbait trop. En sa présence, j'avais l'impression d'être le pire type du monde, un véritable raté. Elle était si parfaite, si douce, il y avait quelque chose qui m'agaçait chez elle. Lorsqu'elle s'approchait de moi par derrière lorsque je discutais avec un autre enseignant masculin et qu'elle se dirigeait derrière moi, me frôlant la nuque et murmurant mon nom, me faisant perdre mes moyens. Ou alors qu'elle me reprenait durant mes explications, lorsque j'expliquais une oeuvre à mes élèves et qu'elle commentait mes paroles comme si c'était tout naturel, me tapotant l'épaule pour ensuite me susurrer à l'oreille, avant de s'adresser aux élèves 'si je peux me le permettre monsieur Carlson'. À chaque fois, je frissonnais, et plus tard lorsqu'elle quittait la pièce elle aussi pour retourner chez elle, je regrettais qu'elle ne reste pas un peu après le cours.

    J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne réalisais même plus que je la regardais, comme la plupart des hommes qui eux parcontre devaient la dévisager comme un steak. Sans savoir pourquoi, cette idée m'énervait et j'étais furieux simplement à la pensée de savoir à quoi pensaient les autres hommes présents. Jaloux? Non, pas le moindrement du monde. Pourquoi aurais-je été jaloux, d'abord. Ce n'était pas comme si elle m'obsédait depuis son arrivée à Lacrosse, pas comme si elle était toujours de miel avec moi et que je voyais tous les jours mes collègues masculins (vieux et un peu trop vicieux à mon goût) la dévorer du regard alors qu'elle s'en prennait uniquement à moi. En fait, je redoutais depuis son arrivée le moment où je me retrouverais seul avec elle, et maintenant que j'aurais pu l'être, mon imbécilité m'avait interdit l'accès sans doute à jamais, puisqu'elle se ferait de moi l'idée d'un pauvre crétin pervers et en manque, visiblement. Le pauvre crétin, c'était sans doute vrai, en manque, moyennement. Pervers par contre, j'en étais loin. Du moins, j'espérais.
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MessageSujet: Re: School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!]   School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!] Icon_minitimeDim 25 Jan - 5:07

    Il allait sans dire que son enseignant pouvait être classé dans un groupe à part. De tous les hommes qu'elle avait rencontrés, il était très certainement le plus déroutant. Emery avait appris avec le temps et l'expérience que les représentants de la gent masculine aimaient particulièrement une chose: se faire remarquer, qu'on fasse attention à eux. Le fait qu'une jeune femme du type de cette jeune stagiaire leur montre un quelconque intérêt flattait tellement aisément leur orgueil... Emery avait toujours eu cette facette d'elle-même qui provoquait tant les autres: le charme, le charisme, la séduction innée. La jeune femme de 21 ans ne faisait même pas exprès, la plupart du temps. Tout en elle n'était que douceur, que délice. Chaque geste semblait vouloir envoyer un message bien clair aux hommes qui la voyaient: je suis là, je vous attends de pied ferme, messieurs... Elle s'était accoutumée à cela, même si elle avait l'impression de ne faire partie que d'un tableau de chasse, être une nouvelle proie prisée dont l'homme se vanterait auprès de ses potes autour d'une bière, en attendant la prochaine qui passerait dans ses bras. Alors Emery, d'un naturel quelque peu provoquant et qui adorait prendre les devants, avait décidé que puisqu'elle ne pouvait tout naturellement pas abandonner la séduction, qui faisait partie de sa nature, elle mènerait au moins la dance. Fini, faire partie du tableau de chasse de quelque macho qui ne le ferait que pour s'en vanter. Elle aurait désormais son propre tableau de chasse, ses bons coups et ses moins bons. Mais était-ce vraiment une bonne façon de vivre? Elle n'y voyait pas tellement de piment, quand elle y pensait vraiment. Après tout, oui, de séduire un homme et de briser sa résistance était toujours incroyablement divertissant. Cependant, elle finirait éventuellement par s'en lasser: après tout, quand on obtient les choses trop facilement, on a tendance à ne pas vouloir les garder par la suite... Cette sensation finirait par la dégoûter. Et alors, que ferait-elle? Que faisait un oiseau quand il ne pouvait plus voler, alors que c'est dans sa nature?

    Tous ces hommes, toutes ces conquêtes... Et pourtant, si l'un d'eux semblait vraiment lui être indifférent, c'était bien Evan Carlson. Il ne réagissait pas à ses approches! Au début, elle avait agi avec lui comme elle agissait avec tout le monde, sa manière conventionnelle d'approcher les gens. Aucune réaction de sa part, aucun désir dans ses yeux, simplement un sentiment de gêne qu'Emery avait trouvé bien drôle au départ. Mais le manque de résultats alors qu'elle avait de bien hautes attentes -elle l'admettait pleinement- par rapport à cet enseignant de littérature l'avait déstabilisée. Et que faisait Emery quand elle était déstabilisée? Elle ne le montrait sous aucun cas, se contentant de relancer la personne. Ainsi, Evan Carlson était un dur à cuire, il ne se laissait pas séduire facilement, aimait jouer les inaccessibles? La belle jeune femme avait bien plus d'une corde à son arc. Ce manque de réaction l'agaçait et la faisait jubiler à la fois. Comment, un homme qui ne réagissait pas immédiatement? Elle n'avait qu'à en faire davantage! S'il ne finissait pas par craquer... eh bien, se dit la rouquine, il devrait sérieusement songer à réviser son orientation sexuelle. Elle avait commencé à en mettre un peu plus: frottements en apparence innocents de jambes sous la table, murmures tout doux, sensuels et irrésistibles, chuchotés à son oreille de sa voix douce, exibant ses jambes, se penchant délibérément devant son bureau quand il corrigeait tandis que son décolleté toujours respectable dévoilait quelques atouts assez avantageux dont la superbe stagiaire avait été dotée. Elle lui souriait doucement, se mordillait les lèvres, penchait doucement la tête sur le côté... s'affectait bien à lui poser des questions en lien avec la littérature, quoique ces questions soient très sincères: rien ne l'intéressait davantage que ce passionant sujet.

    Vraiment, elle ne l'admettrait jamais en face de qui que ce soit en raison de préservation de son orgueil, mais cet enseignant marginal allait finir par la rendre complètement dingue. Comment faisait-il donc pour avoir aussi pu de réactions? Certes, il se raidissait assez souvent, bégayait parfois, mais elle avait cru comprendre que c'était monnaie courante avec cet homme plutôt timide. 9 jours. Elle lui donnait 9 jours. Bon, d'accord... peut-être 10? C'était la première fois de sa vie que cette jeune femme pleine d'assurance venait à douter d'elle-même. Et si, au fond, elle n'était pas son type? Mais non, voyons, elle était le type de tout le monde... non? Elle se sentait soudainement très mal dans ses souliers. Et si effectivement, il ne voulait pas d'elle? Cette éventualité l'aurait bien fait rire s'il s'était agi de n'importe qui d'autre. Cependant, le doute envahissait son esprit tandis qu'elle regardait obstinément ses mains fines posées sur le comptoir du bar. Le barman finit par lui apporter ce qu'elle avait commandé, non sans un regard qui en disait long sur son opinion ainsi qu'un long regard dépité pointé sur Evan. Mais oui. Lui, il avait une tête: il l'avait remarquée. Pourtant, l'enseignant avec bien maté son décolleté, ce qui était en général bon signe. Alors pourquoi s'en faire? Pas 10 jours. 9, point final, qu'elle se convertisse en nonne si elle ne réussissait pas à le faire craquer! Et puis au besoin, elle pouvait toujours débarquer nue dans sa classe après les cours, non? Ce serait une alternative très intéressante, et Emery ricana entre ses dents en y pensant. Soudain, la main d'Evan se posa sur sa jambe, redescendant jusqu'à son genou pour l'imobiliser, apparemment. Sa main se mit à remonter sur sa cuisse, son pouce caressant doucement sa cuisse. Emery jubilait.

      EVAN - Eh bien alors je regrette de ne pas avoir de mini-bar chez moi...
      EMERY - C'est effectivement très dommage...
      EVAN - Je suis totalement désolé...Je ne voulais pas dire..Enfin..C'était totalement déplacé. Je m'excuse...Je crois que je vais vous céder la place, mademoiselle Carlisle.


    Emery ne jubilait plus du tout. Il la fixait dans les yeux, et c'est à ce moment-là que la jeune femme remarqua avec un petit sourire intérieur que leurs yeux était de la même couleur bleu ciel, presque trop pâles pour qu'il exite réellement une telle pigmentation sur un iris... La remarque à propos du mini-bar l'avait réjouie. Alors quoi, il ne lui fallait qu'un peu d'alcool pour admettre des choses? Emery se dit de se rappeler de le souler à l'avenir, rien que pour savoir ce qu'il pensait réellement d'elle... Et soudain, il se leva. Que faisait-il? Pourquoi partait-il? Il avait commandé une bière et s'était assis à une table plus loin. Mais pourquoi? Elle était à nouveau déboussolée. Ainsi, il aimait jouer avec ses nerfs, Evan Carlson?! Dépitée et déçue, elle s'acouda au bar, son large verre de Bloody Mary à la main. Ses épaules s'affaissèrent, elle avait l'air d'une gamine à qui l'on vient de reprendre son cadeau préféré de Noel. Le barman revint précipitament à la charge, lui sussurant que ce mec n'avait aucune cervelle de la laisser ainsi, que s'il avait été à sa place... Emery coupa court à cette "discussion". Elle avala d'un trait l'alcool et se remit sur ses pieds, se dirigeant vers la table d'Evan. Il lui tournait maintenant le dos, elle ne savait pas s'il l'avait épiée par-derrière... m'enfin, ce qui comptait, c'était qu'il ne la verrait pas arriver. Elle se campa derrière lui, titubant légèrement à cause de l'alcool qu'elle adorait mais qu'elle e tenait pas en raison de sa taille de guêpe. Doucement, du bout de ses doigts froids, elle promena ceux-ci sur la peau du cou exposée de cet enseignant récalcitrant. Elle le ferait craquer, elle en était absolument sûre.
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MessageSujet: Re: School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!]   School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!] Icon_minitimeDim 25 Jan - 6:02

    Je continuais de la dévorer des yeux, sans même m'en rendre compte. Je rêvais d'elle, certes, pratiquement toutes les nuits depuis son arrivée (et ma soeur m'en avait d'ailleurs fait part) mais étais bien résolu à ne pas céder et à l'oublier. À tout faire pour qu'elle ne s'imagine pas que j'étais tombé complètement sous son charme, même que je risquais d'en perdre la raison pour être honnête, si quelque chose ne se passait pas bientôt. Il me fallait à tout prix trouver une issue à cette jeune stagière qui ne semblait pourtant pas vouloir comprendre le message de trouver quelqu'un d'autre, parce que moi je n'étais pas la bonne personne pour elle. C'était vrai quoi. Juste à regarder le nombre d'hommes qui visiblement auraient payé le gros prix pour passer une nuit avec elle, seulement dans ce bar, je pouvais deviner qu'elle ne pourrait pas être heureuse bien longtemps avec un pauvre type de mon espèce. Et je soupirai, tristement, baissant les yeux en voyant le barman s'approcher de la belle Emery. J'entendis parfaitement ce qu'il lui disait, pour tout dire, et il avait parfaitement raison. Je n'en valais pas la peine. Il fallait qu'elle y croie. Parce que je ne pourrais pas le lui dire, elle m'attirait. Et je ne pouvais pas lui mentir et nier cette attirance, même qu'elle devait visiblement savoir déjà que je craquais sous la pression qu'elle me mettait. Il ne restait qu'à savoir si elle resterait là seule et partirait lassée vers la sortie vers la fin de la soirée, où resterait-elle avec un homme particulièrement charmant, particulièrement mystérieux qui la ramènerait chez lui pour simplement la larguer le lendemain matin. Je ne pouvais même pas me mettre en tête la deuxième option, mais la première me déchirais. J'avais envie d'aller la retrouver là, au bar, et de m'excuser puis agir comme je rêvais d'agir depuis le début du 'jeu' , si l'on pouvait appeler ça ainsi.

    Je pris une longue gorgée de ma bière, me sentant stupide, triste, énervé. Un peu de tout à la fois, je n'arrivais pas à supporter ce genre d'émotions d'ailleurs. Je savais qu'à ce moment-là, ma petite stagière se faisait embobiner par le barman, en profitant sans doute pour se foutre de moi dans mon dos, mais ça me laissait indifférent. J'avais l'habitude d'être le type naze, celui qui se faisait jouer dans le dos. Je m'étais fait jouer dans le dos durant...Durant combien de temps d'ailleurs? Je ne savais pas du tout. En fait, je préférais même ne pas le savoir. Je préférais rester dans l'ignorance, après tout ça ne m'avait jamais tué jusqu'à présent, non? Je calai ma bière, à présent, et sentant les regards sur moi des hommes qui me prenaient pour le dernier des imbéciles, c'était assez évident, j'avais de plus en plus envie de quitter le bar, me trouvant stupide de rester si tout le monde me dévisageait comme si j'étais fou. Je n'étais visiblement pas apprécié ici, alors à quoi bon rester? C'était simple, cette raison s'appellait Emery Lucifer Carlisle et malgré que je tentais tout pour qu'elle me déteste, ou plutôt qu'elle ne m'apprécie que vaguement, je n'arrivais pas à me détacher d'elle, je devais rester, parce que je n'osais pas imaginer ce que les choses deviendraient si je la laissais entre les griffes de cette bande d'obsédés qui ne voulaient tous qu'une chose. Bien sûr, moi aussi, je voulais cette chose, mais ce n'était pas mon premier but. Note personnelle, arrêter de penser à tous ces trucs déments et à m'autoanalyser, sinon je risque de vraiment devenir un cas social. Soudainement, je n'entendis plus les murmures du barman. Et le verre d'Emery fut la seule chose que j'entendis alors qu'il se posait sur le bar. Les gens du bar se turent, des murmures à nouveau se firent entendre. Je me dis qu'elle devait partir, qu'on avait réussi à l'embobiner. J'allais me tourner et me lever pour voir qui était ce salaud, parce que je continuais et continue à penser que personne dans ce bar n'était assez bien pour elle, qu'elle était nettement supérieure à tous les hommes présents. Pourtant, quelque chose de troublant arriva, et je me figeai. Ne sachant pas vraiment que faire. Je sentais sa présence, elle était tout près. Je sentais son odeur, son parfum, elle était dans les parages, prête à me poser une question. "Croyez-vous qu'Henry Miller et Anais Nin étaient des âmes soeurs, monsieur Carlson?" ou une question du genre, de la littérature. Des questions qui me prenaient au dépourvu, et je ne savais que lui dire le plus souvent, alors qu'elle susurrait ses paroles à mon oreille. Me contentant parfois de me tourner vers elle en la dévisageant, tentant d'être impassible mais il était clair pour moi qu'elle savait que j'étais torturé par ses questionnements.

    Je regardai brièvement au bar. Elle n'y était plus. Mince. Où était-elle passée? Je fus tenté de me lever pour aller voir dehors, après tout peut-être pouvais-je encore me rattrapper...Non, il ne fallait pas que je me rattrappe. Je ne pouvais pas lui donner des espoirs. Me donner de l'espoir, en fait. Parce qu'elle savait déjà que j'étais fou d'elle. Elle ne pouvait pas ne pas le savoir. N'importe qui l'aurait vu au premier regard. Je sentis quelque chose de glacial sur ma nuque mais à la fois si doux que je frissonnais non pas de froid mais de plaisir. Et même sans me retourner, je savais que c'était elle. Je savais qu'elle me frôlait, qu'elle réclâmait mon attention. Pourquoi, par contre. Ça je l'ignorais. Voulait-elle m'ajouter à un interminable tableau de chasse parsemé d'hommes les plus diversifiés? Voulait-elle voir jusque où je serais prêt à aller pour conserver mon professionnalisme? Que cherchait-elle à ainsi me provoquer, à ainsi glisser ses doigts sur ma nuque, ses doigts... Elle avait des doigts de fée, doux et glacés, tout en étant brûlant à la fois. Elle savait ce qu'elle faisait et je la sentais glisser ses ongles sur ma peau, mêlant ses mains à mes cheveux un peu longs. Elle pouvait me faire faire n'importe quoi à cet instant, n'importe quoi et j'aurais accepté de le faire. Je soupirai, tentait de garder mon calme, mais je crois qu'elle avait gagné. En fait, dès le début, dès qu'elle s'était présentée à moi comme étant la stagière, elle avait gagné. Seulement, je ne l'avais pas réalisé encore. Je frissonnai en sentant ses doigts contre ma peau, à nouveau, et calai ma tête vers l'avant, croisant mes mains et y appuyant mon menton. J'avais l'air pensif, mais j'attendais simplement la suite, parce que je savais que ce n'était pas terminé. Qu'il y avait une suite à ses gestes, que les choses ne s'arrêtaient pas là, à de simples gestes contre ma nuque, des caresses subtiles, comme un fantôme. Un fantôme. La comparaison était de bon goût, puisqu'elle me hantait toujours au plus profond de mes pensées. Une de ses mains s'aventura sur mon cou avec de l'assurance, et sans doute pouvait-elle sentir mon pouls qui accélérait à tout moment. Je pus finalement apercevoir son poignet sous mes yeux, sentir son parfum si délicat, comme elle, et à la fois si piquant. Sans même savoir pourquoi, je ne pus résister à l'envie et j'embrassai son poignet, tendrement, doucement.

    « 'People never notice anything.' N'ai-je pas raison mademoiselle Carlisle?»

    Quelques secondes plus tard, je sentais sur mon cou son souffle tiède, et je me sentis tremblant, comme un adolescent qui était sur le point de perdre sa virginité. Excité, et à la fois terrifié. Je ne savais pas quoi faire. Je la laissai d'abord faire, fixant ma bière, me sentant observé. C'en était gênant. Je savais qu'ils attendaient que je fasse une nouvelle fausse-manoeuvre, que je la laisse en plan. Et je ne voulais pas, bizarrement, la laisser là toute seule, même si je savais qu'à jouer avec le feu je finirais par me brûler. Ses lèvres entrèrent en contact avec ma peau et je me sentais suffoquer, comme si elle était entrain de me syphoner. Je sentis sa bouche glisser lentement, et sans plus d'invitations je glissai ma main sur sa nuque à elle, l'attirant à moi, puis je me tournai vers elle, l'embrassant doucement avant de réaliser que tout le monde autour de nous nous observaient. Le barman surtout, qui lui semblait un peu fâché par le fait que ma belle stagière soit revenu vers moi et ait insisté. Je croisai le regard de la jeune femme, perturbé, et je la repoussai doucement en me levant, titubant. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais pour tout dire. Je posai ma main sur son bras, le longeant avant de prendre sa main fermement, l'obligeant à me suivre à l'extérieur du bar, à l'abri des regards indiscrets qui visiblement ne se lassaient pas de commenter et de regarder ce qui se déroulait entre la belle jeune stagière britanique et le nouveau professeur de littérature du lycée de Lacrosse. Je ne doutais même pas de la présence de certains élèves avec des fausses cartes ou bien de parents d'élèves qui m'avaient renconnu déjà et qui devaient me juger avec un certain plaisir à présent, prêts à téléphoner à la direction de l'école. Non, je paranoïais, c'était impossible que les choses se déroulent ainsi.

    Lorsqu'Emery eut franchis le seuil de la porte et moi aussi, je l'entraînai vers le stationnement, pour être certain que personne ne puisse venir 'fumer une cigarette' à l'extérieur uniquement pour observer ce qui se passait. Aussitôt arrivé, sans aucune seconde de réflexion je plaquai la jeune femme contre le mur de brique, posant mes lèvres sur son cou, remontant sur son menton. Mes mains s'étaient posées sur les poches arrières de son jeans, et je m'appuyais sur sa silhouette frêle sans même réfléchir. Parce que j'étais saoul, surement, mais aussi parce que l'attente avait assez duré, et que j'allais probablement devenir complètement fou si je ne lui faisais pas part de ce que je ressentais pour elle à ce moment-là. Même si tout ce que je lui démontrais, présentement, c'était que j'étais un homme vraisemblablement pathétique qui semblait littéralement prêt à la violer contre le mur extérieur du bar d'une petite ville. Mes baisers sur son menton et sa lèvre inférieure cessèrent alors que je prenais conscience de mes actes et que je réalisais que ce n'était pas le lieu pour faire ce genre de choses, et que c'était sans aucun doute la pire des façon dont un homme avait dû lui montrer son intérêt. Moi qui en général était une personne si droite, si poli à son égard, je me transformais littéralement en le dernier des pervers parce que j'avais pris quelques verres de trop. Je posai mes lèvres sur les siennes, doucement, à cette réalisation, et je m'excusai une nouvelle fois de mon attitude déplacée.

    « Je dois vous paraître parfaitement ridicule, à présent, mademoiselle Carlisle...Mais accepteriez-vous de prendre un café avec moi? »
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MessageSujet: Re: School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!]   School's Out for the Week-End [Emery] [attention les yeux des jeunes!] Icon_minitimeDim 25 Jan - 7:30

    Il arrivait parfois des moments où le contrôle de soi semblait désuet, idiot, mais surtout: totalement inutile. La citation favorite de la jeune femme surmontait en lettres dorées le mur de sa chambre, quelques simples paroles prononcées par Épicure qui lui faisaient pourtant tout l'effet du monde: le seul moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. Il fallait tout de même admettre que de céder à la tentation, Emery connaissait plutôt bien. Si cette jeune femme aux boucles rousses avait été à la place d'Eve dans le jardin d'Eden, elle aurait non-seulement pris une bouchée du fruit défendu, mais aurait également englouti le reste des fruits de l'arbre de la connaissance. Son existence se résumait, en gros, à cela: la tentation. Les gens la tentaient et souvent elle cédait, elle tentait les hommes et toujours ils cédaient. Vraiment, quand on pensait à Emery, on ne pouvait jamais omettre le concept de Tentation. Au fond, si elle s'était trouvée dans le jardin d'Eden, elle aurait probablement été à la fois le Serpent, donc la tentatrice, ainsi que la pomme, donc le fruit défendu... Une chose était absolument sûre, elle l'avait su dès que ses yeux bleu ciel avaient croisé ceux de la même teinte de cet enseignant si particulier; la tentation que lui offrait Evan Carlson n'en était nullement une à laquelle elle saurait résister, elle succomberait bien rapidement et l'entraînerait avec elle dans les abisses... peut-être lui donnerait-elle un avant-goût du septième siècle s'il se prêtait au jeu, qui sait? Tandis que ses doigts entraient en contact avec la nuque du jeune homme de 26 ans, elle se dit que c'était sa dernière chance. S'il ne cédait pas au contact électrisant des doigts glacés et brûlants à la fois d'Emery, elle lâcherait prise. Est-il inutile d'ajouter qu'elle ne serait pas déçue? Alors qu'elle le regardait de son regard hypnotique, une image lui vint en tête: the mouth and the candy...

    Emery était catégorique sur le sujet: Evan était pour elle une nouvelle expérience, un nouveau type d'homme qu'elle n'était pas sûre de vraiment comprendre, mais qu'elle était absolument certaine de vouloir découvrir. Petit peu par petit peu s'il le fallait, elle percerait cette carapace dont l'enseignant semblait toujours s'entourer. Il la laisserait entrer. Et s'il n'était pas d'accord... Tant pis, elle le ferait tout de même. Emery avait soudainement l'impression d'avoir plus chaud, malgré le fait que ses membres restaient encore et toujours froids comme de la glace, mais étonnament brûlants... Derrière lui. Elle se trouvait juste derrière lui, et la jeune femme était sûre qu'en cet instant, il avait craqué. Elle le sentait frissoner sous ses doigts habiles qui se glissaient doucement dans ses cheveux un peu longs mais extrêmement soyeux. C'était la première fois qu'elle parvenait à le toucher de la sorte, si on excluait les effleurements innocents pour attirer son attention, et pourtant, elle savait qu'Evan était à présent comme un instrument bien accordé: elle savait où glisser ses doigts pour obtenir des résultats. Un mince sourire s'étira sur ses lèvres rouges qui s'agençaient parfaitement bien avec son soutien gorge incarnat soutenant une poitrine musclée par des heures de natation. Avait-il conscience d'avoir renversé la tête vers elle, au creux de son décolleté pigeonnant, justement? Toujours souriante, laissant paraître ses dents blanches et fines, alignées comme des perles, Emery sentait la tension monter en elle. Elle était royalement énervée et aurait été prête à lui sauter au cou sur le champ si tous ces gens n'avaient pas été présents... D'ailleurs, il semblait également avoir non-seulement craqué mais également vouloir se dépêcher. Tous les clients ne regardaient qu'une seule chose dans le bar, elle en était parfaitement consciente: la superbe rousse et l'homme qui, finalement, avait une certaine forme de tête sur les épaules, malgré ce qu'avaient pu penser toute la gent masculine du Dark Side Of The Moon...

    Elle sentait contre ses narines l'odeur d'Evan, une délicieuse odeur qu'elle ne parvenait pas à identifier, puisque non seulement ses doigts poursuivaient-ils leur oeuvre dans ses boucles de soie brune, mais elle n'avait pu résister à la tentation de s'approcher davatange. Après tout, Emery aimait bien les gens, elle s'en approchait par nature, alors quand quelqu'un l'attirait.. pas moyen de la garder à plus de 15 centimètres de distance. Elle n'avait pas souhaité le provoquer, et de l'ajouter à son "tableau de chasse", comme les hommes qu'elle avait fréquentés disaient, ne l'intéressait pas tellement. Parce qu'elle ne le comprenait pas, qu'il la fascinait. Emery n'avait jamais rencontré quelqu'un de semblable. Elle percerait le secret du beau jeune homme aux magnifiques yeux couleur d'azur, s'il en avait un à percer. Sinon... elle avait la ferme intention d'éventuellement se lever et de l'entraîner avec elle dehors, à l'abri de tous ces regards franchement indiscrets. Note à elle-même: l'alcool fait tituber. Mauvais alcool --. Elle le sentit soupirer sous ses doigts, un soupir d'aise, de désir, de... résignation? La rouquine avait-elle donc gagné? Mais bien sûr que oui. Les frissons à répétition de l'homme sous les doigts de la féline jeune femme commençaient à la gagner également. Tiens, sa tête auparavatn renversée vers la poitrine d'Emery bascula en avant, appuyée sur ses mains. Oh non, il ne se retirerait certainement pas de la course aussi facilement que cela. Son bras, délicat et à l'apparence fragile, s'insinua plus loin, frôlant doucement sa poitrine de sa main aux longs doigts glacés... Elle sentit sur son poignet la plus douce des caresses, celle des lèvres d'Evan. Puis, le comble: il cita son livre favori: Catcher In The Rye, de JD Sallinger. Elle se sentait fondre un peu plus à chaque seconde qui passait, et se contenta de lui répondre en citant également ce classique de la littérature.

      EVAN - 'People never notice anything.' N'ai-je pas raison mademoiselle Carlisle?
      EMERY - It's funny. All you have to do is say something nobody understands and they'll do practically anything you want them to.


    Elle s'était penchée vers le creux de son oreille pour pouvoir lui répondre avec son accent britannique, comme à chaque fois qu'elle lui murmurait quelque chose, à la différence que normalement, ses mains ne s'égaraient pas le long de son torse solide, cherchant les endroits sensibles comme si elle connaissait le corps de son interlocuteur par coeur, comme un instrument dot elle saurait faire vibrer les cordes. Le fruit était mûr, elle n'avait plus qu'à le cueillir. Fini: Evan ne devait pas se questionner sur son orientation sexuelle (XD), et surtout, Emery ne lâcherait pas prise. Et alors qu'elle murmurait les écrits de Sallinger, ses lèvres douces comme de la soie entrèrent en contact avec le cou d'Evan, son souffle tiède contre sa peau qui, sous ses doigts de fée, tremblait. Le coup de grâce: elle faisait doucement glisser ses lèvres le long de sa mâchoire lorsqu'elle sentit des doigts se glisser vers sa nuque à la peau douce, délicate. Ce fut à son tour d'être parcourue d'un très long frisson qui partit de la racine de ses cheveux jusqu'à ses orteils. Il l'attirait vers lui, leurs lèvres se soudèrent. Il la repoussa un instant, la regardant dans les yeux. Il avait l'air désorienté, complètement perdu, le pauvre... Lorsqu'il la repoussa, elle s'inquiéta aussitôt d'un autre refus: elle ne le supporterait pas. Son poignet fut enfermé dans l'étau formé par la main d'Evan, qui l'entraîna dehors aussi aisément que si elle avait été une poupée de chuffon, une poupée de porcelaine...

    Il l'entraîna vers le stationnement, à son soulagement, car une telle scène dans le bar aurait sans doute été mal vue mais probablement filmée sur le cellulaire de quelque adolescent libidineux qui s'était procuré une fausse carte pour y entrer... Evan la plaqua contre le mur de brique, elle sentit son dos s'y écraser durement, mais ne ressentit pas la douleur, occupée qu'elle était avec une situation bien plus intéressante. Le contact des lèvres de l'homme contre son cou et sa mâchoire la faisait frissoner de plaisir. Avait-il conscience, savait-il à quel point elle était à présent à sa merci? Il s'appuyait contre elle, sa ferme poitrine contre la sienne, elle pouvait sentir son corps puissant contre le sien. Ses lèvres rejoignirent les siennes avant qu'il ne bredouille quelque chose. Une invitation. Un sourire illumina le visage d'Emery, la transfigurant presque.

      EVAN - Je dois vous paraître parfaitement ridicule, à présent, mademoiselle Carlisle...Mais accepteriez-vous de prendre un café avec moi?
      EMERY - Vous y avez mis le temps, professeur, je désespérais...

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