-Nan ? -Si ! -Oooh! [free

Je m'étais levée un matin, comme tout les matin depuis que je suis en vie, j'ai ouvert la fenêtre et j'ai passée ma tête dehors, le vent fit tournoyer mes cheveux et je dut plisser les yeux pour empêcher les gouttes de pluie qui s'accrochait a mes cils. Je refermais la fenêtre, juste a temps apparement, car une feuille frappa la fenêtre là où quelque instants plus tôt se trouvait ma tête. Je fila prendre une douche et m'habilla, un pantalon noir large et un t-shirt noir et rouge, je coiffai mes cheveux et les laissa lacher, je mit mes chaussures avec des semelles compenser elles me faisaient gagner 4, 5 cm. J'enfila une veste et abbati la capuche sur mes cheveux. Je marchai a grand pas vers vers les centre médical de La Crosse, je jouais avec une feuille la laissant flotter dans l'air, en écartant la main l'index et le majeur a gauche, puis je laissa le temps continuer en serrant le poing je répétais ça plusieurs fois quand je surpris le regard d'un passant sur la feuille et puis qui allait a sa montre. Je me suis comporté comme une idiote ! Je ne devais pas faire ça en pleine rue! Si jamais des humains savaient ce qui se passait je devrais encore fuir, et j'estime avoir déjà assez fui comme ça dans ma vie ! J'arrêtait donc mon passe temps, dommage, cela m'amusais. Je regarda la feuille tombée lentement sur le béton gris. Je lui fit un signe d'aurevoir et continua ma route, je recroisai le passant qui me divisageait d'une manière bizarre. Je lui fit une petite grimace et continua ma route, je me pris un thé au fruits rouges- a la groseille, fraise, framboise pour être précise- en chemin pour me réchauffer, pas un café car ça me rend nerveuse et m'exite. J'arrivai a un kiosque et je prit un journal au hazard, a cause de la pluie mes cheveux gouttait tristement sur le sol. Plic, ploc, plic, ploc. Je regardai les gros titres, apparement rien ne relatait un évènement étranges qui aurait pu mettre mes amis de La Crosse en danger, je le referma et le reposa. Je prit un magazine peaople comme toute adolescente qui se respecte, moi aussi j'adorais savoir les potins de star, généralement je les critiquai mes lisait quand même, c'est comme " les feux de l'amour" je ne regarde jamais, mais critique quand même. Je sais que ce n'est pas bien, mais soit. Bien malgré moi, enfin presque, je surpris un bout de conversation entre une cliente et la gérante du kiosque.
-...
- NAN ?
-SIIII!
-Oooh!
Un sourire se dessina sur mes lèvres, je trouvais cela tellement étranges ces paroles sorties de leurs contextes, elles parlaient pour ne rien dire. C'était complètement stupides. Je voulus payer et je me rendis compte que j'avais perdu mon porte-feuille. Une main tomba sur mon épaule, je me retournai et vit le passant, celui qui avait vu la feuille et mon signe d'adieu pour elle. Bref, il devait me prendre pour une folle, alors je me contentis de sourire, et paraître normale.

J'étais apeuré, la manière dont il me touchait me déplaisait énormémement. Mais au moins, il ne savait rien sur mon pouvoir. Je le regardais méchamment espèrant qu'il me laisserait. Nan, rien a faire, il me tenait toujours. Un jeune humain vient a ma rescousse. Je le vénérai intérieurement, une fois que le sale type fut parti -pour mon plus grand plaisir. L'humain se prit un journal comme si de rien n'était. Il ne se rendait pas compte a quel point ce qu'il venait de faire était a la fois humiliant -pour mon amour propre- et incroyablement généreux -pour ma personne. Malgré moi je ne pus m'empêcher de le fixer d'une manière qui pouvait se revèler gênante. Quand il tourna ses yeux vers moi, je ne pus sortir qu'un mot.
Merci
J'aurais voulu lui dire tant de chose a la fois. Que j'aurais pu me débrouiller seule, que c'était géniale ce qu'il avait fait, que je ne voulais pas qu'il s'en mêle, que je lui serais éternellement reconnaisante. Je tournicotai une mèche entre mes doigt, signe intense de réfléxion. Je devais trouver un truc a dire, pour ne pas rester là comme une idiote.
Désolée, d'habitude je parle plus
Je lui fis un sourire de métamorphe, grand et gentil. Je ne comprenais pas mon attitude, d'habitude, je parlais, je me faisais des amis. Mais là na, dans quelques minutes j'étais sure que ça allait passé. C'était cette altercation, ma peur que mon secret soit découvert et que je dois fuir. Dans deux minutes ça irait mieux.

Il me rendit mon sourire, quoi que un peu moins grand. Il faut avouer que mon sourire était difficilement imitable. Je suis d’ailleurs la seule a pouvoir le faire. C’est un peu ma marque de fabrique. Mon sourire est Made in Kristen. Bon, je m’égare là. Je voyais bien qu’il se méfiait. Comment lui en vouloir ? J’arrête le temps après tout. Je ne peux pas lui en vouloir de se méfier. Je ferais la même chose a sa place. Forcément, que je dois faire peur. Mon look, ma musique et mes sourires énormes. Ils cachent bien mon secret. Mais j’ai choisi de m’habiller comme ça, j’ai choisi d’écouter cette musique là, j’ai choisi de sourire tout le temps. Mais j’ai pas choisi de naître dans une éprouvette. Et a part les autres expérience personne ne peut me comprendre et j’espérais que personne ne me demandera jamais de parler de ma famille. Que voulez vous que je lui dise ? « Oui, ma famille n’existe pas je suis le fruit d’un savant fou » Inutile de vous dire que mes prétendants s’enfuiront en courant. Que mes amis m’emmèneraient dans un asile psychiatrique. Et que je n’y pourrais rien. Ils auraient raison. Ou alors je dirais que je suis une pauvre petite orpheline. Oui, je ferai sans doute cette dernière proposition. Elle me semble beaucoup plus profitable pour tout le monde. Pour eux et pour moi.
Il ne voulait pas de chewing-gum je rangea donc mon paquet dans ma poche droite. Il s’excusa je ùme demanda pourquoi et la réponse suivit. Il se présenta Alexander Carlisle. Ce nom me dit vaguement quelque chose. N’était-ce pas celui de la stagiaire de littérature ? Enfin soit.
« Enchantée. Kristen Daniels, mais appelez moi Kris’ ou tout autre surnom. Carlisle ce n’est pas le nom de la stagiaire en littérature ? Vous avez un lien de parenté avec elle ? »
Je lui serra la main.
« On peut se tutoyer ? »
Je remarqua que ma question n’était pas trop sophistiquée. Après tout, j’avais été très peu élevée ce qui expliquait ma manière de parler. J’ai grandie seule. Que voulez vous ? J’ai appris dans l’aire 51 donc automatiquement ma vie fut spéciale.

Il était donc le frère de la stagiaire ! Ca m’étonnait mais je ne laissai rien paraître. Je n’aimerai pas être a sa place. Condamné a rester toute sa vie « le frère de la stagiaire » je me jurai de ne pas l’appeler comme ça. Même mentalement. Il me lança une tentative d’humour, je souris par respect et habitude plutôt que par réel amusement.
« Rassurez vous, elle est très gentille. Je ne l’ai que quelques heures »
C’est vrai qu’elle était sympa. Malgré mes retards et mes réponses plus arrogantes les unes que les autres, elle restait calme. On devrait lui donner un prix Nobel pour me supporter. En plus, d’elle je n’ai jamais eu de retenue. Elle devenait officiellement ma prof’ préférée.

Après sa réponse a ma question quelque peu malpolie. Mais c’est comme ça, j’avais toujours tutoyer tout le monde, sauf les prof’s quoi que j’en tutoyais quelque uns. Il promena son regard sur les alentours et semblait gêner qu’on soit regarder de toute part. Mon look extravagant attirait les regard, j’avais l’habitude que les regard s soit de travers sur moi. Mais peut-être que lui pas. Enfin soit.
« Et sinon, tu fais quoi dans la vie ?»Me rendant compte que mes questions était peut-être trop personnels, je m’enpressai d’ajouter avant de me mordre la lèvre.
« Tu n’es pas obligée de répondre si tu trouves ça trop personnel »

court aussi, sorry

EDIT ENEA : Deuxième avertissement pour RP trop court.