Bal de l'Eté • Intrigue nr°1

Nombre de messages : 1 Race : Bewitching Date d'inscription : 25/05/2009

BAL COSTUME DE LA CROSSE

sujet de groupe

Bonne festivité à tous

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Bal. Ce mot, aussi dérisoire soit-il, me laissais bien perplexe. Bal m'évoquait plutôt les grandes scènes de films où la princesse pose pour la première fois les yeux sur son prince charmant qu'une soirée pour fêter le début de l'été. Je n'avais jamais été conviée à ce genre de festivités, et, pour tout dire, je n'y étais toujours pas conviée. Mais j'avais eu vent qu'une fête se préparait dans la forêt, et Oméga avait jugé que c'était l'occasion idéale pour tester mes aptitudes à résister à la tentation de manger quelqu'un. Et, évidemment, je n'avais pu refuser : m'amuser n'avait pas été une de mes principales priorités en ces moments d'apprentissage du contrôle de moi-même, et les loisirs commençaient quelque peu à manquer. Ou plutôt, à me manquer. Et je devinais bien qu'Oméga n'avait pas pour seule idée d'améliorer ma maîtrise pitoyable. Car je l'avoue : La Crosse m'ennuyait. Le manque d'activité de la ville m'avait bien vite lassée, et je redoutais toujours l'instant où tomberait la nuit, synonyme d'une animation encore plus rare, si c'était seulement possible...
Bal. Ce mot, je me le répétais depuis des heures, le retournant, me l'écrivant, me le dessinant, cherchant à lui déceler un sens quelconque, en vain. Il m'était tout bonnement impossible de comprendre pourquoi j'y allais, pourquoi je risquais la vie de dizaines de personnes contre ma simple distraction. Mais une seule et unique chose était sûre : j'irai.
Dans un geste lent mêlé de soupirs d'incertitude, je me redressais sur mon lit, balayant du regard ma chambre, celle que je partageais avec ma meilleure amie. C'était une des nombreuses choses que je n'avais jamais compris : pourquoi Oméga avait accepté de rester avec moi. Pour moi, ça relevait presque de la folie.
Il devait être près de huit heures, et ma chambre commençait à être enveloppée dans la noirceur de la nuit. Tranchant qu'il était largement temps de me préparer, je me levai, avec une soudaine peur qui n’était pas là quelques minutes auparavant. Une peur d’avoir oublié tout ce qu’Oméga m’avait appris, tout ce que j’étais censée connaître aujourd’hui, tout ce qui aurait pu sauver une vie humaine. Un noeud se formait peu à peu dans mon estomac, que je tentais d'oublier, ce qui était plutôt difficile, voire handicapant.
Me dirigeant vers mon armoire, j'en sorti la robe que j'avais achetée il y a bien des jours, avant de l'étendre sur mon lit. Je l'observais, indécise. Je n'avais strictement aucune idée de ce qu'il fallait porter en ce genre d'occasion, mais passer inaperçue était capital. Je me mordis la lèvre, regrettant de ne pas l'avoir montrée à Oméga. Qui était sortie. Où, cela, je l'ignorais. Comme toujours d'ailleurs. Machinalement, je fis glisser mon jean sur le sol, avant que mon tee-shirt ne suive. Attrapant la robe d'un geste, je l'enfilai, puis me retournai vers le grand miroir face à la porte. Je vis mon reflet me dévisager d'une grimace, insatisfaite du résultat. Face à moi, une fille. Une immortelle plutôt. Vêtue d'une robe noire faite de soie, elle tombait aux pieds de cette jeune femme qui me regardait d'un air incrédule. Le vêtement était resserré au niveau de la poitrine et de la taille, pour après partir en grandes vagues de tissus vaporeux, qui voltigeaient derrière moi dès que je faisais un pas. Bustiée, elle laissait apparaître la blancheur neige de mes épaules frêles, et de mon dos, ce qui créait un contraste peut-être trop apparent. Ouverte au niveau de mes genoux, chacun pouvait voir la pâleur de mes mollets jusqu'à mes pieds. Toujours nus. M'emparant de la paire d'escarpins que j'avais prévu, je les chaussais avant de me regarder une nouvelle fois dans la glace. Ces talons, hauts d'une dizaine de centimètres, étaient retenus par de simples bandes de satin noirs. Secouant la tête, je poussais un long soupir. Que m'avait-il pris ? Comment ne pas se faire remarquer ainsi habillée de ce contraste noir et blanc ? J'observais avec anxiété le masque dont j'avais récemment fait l'acquisition. Simple, tout en satin - également noir - et agrémenté de petites perles, il laissait malgré tout transparaître la moitié de mon visage. Abattue, je me laissais tomber sur le fauteuil inconfortable à quelques mètres du miroir, jambes en boule contre mon torse, la tête enfouie dans mes genoux, le noeud de mon ventre se resserrant plus que jamais. J'en étais bien consciente : ce n'était pas ma tenue qui provoquait mon stress, mais bel et bien ce contrôle misérable que je ne pouvais améliorer.
Mais je n'avais pas travaillé durant ces dernières semaines pour passer la soirée au fond d'un fauteuil poussiéreux. Prenant une grande inspiration, je me relevais, direction la salle de bain, où je laissai ma main maquiller mes yeux comme elle l'entendait. Au bout de quelques minutes, j'avais un regard charbonneux, et les lèvres d'un rouge sang que je m'empressais de retirer, ressemblant plus à une catin qu'à une jeune femme se rendant à un bal. Conservant tout de même le maquillage de mes yeux, je laissai de côté le collier que j'avais prévu, apparemment de trop. Je glissais une pince décorée de perles dans mes cheveux, bien décidée à ne pas passer des heures à arranger ma coiffure, ce qui n'aurait servit à rien.
Une goutte de parfum, puis je sortis de la chambre, attrapant au passage une pochette en guise de sac à main, dans laquelle j'avais fourré un téléphone, mes clefs, et autres indispensables du genre.
Oubliant une fois de plus de fermer le verrou, je dévalai les escaliers avant de quitter rapidement l'hôtel, tentant d'ignorer les regards étonnés des clients éventuels que je pouvais croiser.
L'extérieur m'accueillie avec les derniers rayons de soleil caractéristiques des mois de juin, une légère brise emmêlant mes cheveux derrière moi. Prendre un taxi ne m'avait pas effleurée l'esprit ; les bonnes idées et moi ne nous trouvions généralement pas, car parcourir plusieurs centaines de mètres chaussées de talons hauts n'était pas la meilleure des idées que je puisse avoir. Le décor filait sur mon passage comme deux longs rubans que l'on déroule, deux longs rubans plongés peu à peu dans l'ombre de la nuit. La forêt m'apparut bientôt au loin, dont émanaient lumières et musique. Accélérant, je m'empressais de les rejoindre, soudainement gagnée par l'excitation.

J'avais appris il n'y a pas si longtemps que cela qu'un bal masqué allait se tenir au début du mois de Juin pour fêter l'arrivée de l'été. Je n'avais pas tellement envie d'y aller mais l'idée de ne pas y aller m'attristait quand même. J'étais donc partit à la recherche d'une robe avec un petit col pour cacher les deux petits trous laisser par Eve. Cela faisait déjà 1semaine que l'immortel l'avait mordu mais les deux points ne disparaissaient toujours pas. Cela mettait il toujours autant de temps? Je n'en savais, il faudrait que je pose la question à une personne qui avait survécu à la morsure d'un immortel... Si cela existait. Je finis par dénicher la perle que je cherchais. C'était une robe blanche et or, avec un petit col en dentelle et des manches vaporeuses en soie.
J'étais maintenant dans ma chambre à regarder ma robe et le masque qui allait avec. Est ce que j'allais me décider à y aller? Et si j'y allais, qui y aurait il? Mais bon, trève de question, si je ne m'habillais pas maintenant, je le ferais jamais. Je me décidais donc à me préparer dans la salle de bain. Une fois habillé, je me regardais dans le miroir l'image de cette jeune femme, qui me regardait avec de grands yeux dans cette belle robe blanche et or. Elle semblait me dire qu'il manquait quelque chose. Je relevais mes cheveux en un chignon duquel des mêches de cheveux s'échappaient. Mais j'avais toujours l'impression qu'il manquait quelque chose. Retournant dans ma chambre, j'enfilais mon masque qui allait de paire avec ma robe et me regardais de nouveau dans le miroir. C'était parfait. Enfin, parfait, façon de parler. Je ne me sentais pas à l'aise avec les escarpins à petit talon que la vendeuse m'avait offert. J'étais plus à l'aise avec une paire de chaussure plate mais les seuls que j'avais n'allait pas avec la robe.
Prête, je sortis donc de ma chambre et de l'hôtel tout en prenant la direction de la forêt. En chemin, je me questionnais toujours. J'étais quelqu'un qui n'était jamais sur d'elle. J'espérais que William ou Tristan y soit, tout en espérant que celle qui m'avait fait les deux petits trous dans ma gorge, c'est à dire Eve, n'y soit pas. Mettant ma main dans mon cou, je sentais les deux petits trous se détacher de la surface lisse de mon cou. Arrivée à l'orée de la forêt, j'entendis de la musique et vit des rayons de soleil percé le feuillage des arbres. Je me dirigeais vers cet endroit sans trop me pressé. Une fois sur place, je vis que peu de gens étaient déjà arrivé.

Tristan venait de lire une affiche sur laquelle on décrivait l'organisation d'une soirée. il s'agissait en fait d'un bal masqué où tout le monde était invité. Cela ferait un sacré groupe de gens... si tous les habitant du coin se précipitaient à cette fête, il devrait y avoir moyen de s'amuser! Ce fut en effet ce que pensa le jeune homme, qui juste après se mit à hésiter. Oui, lui qui possédait un don parfois très bénéfique, et parfois si pénible, si lourd à porter... Tristan avait toujours aimé rencontrer de nouvelles personnes, faire connaissance avec tout un tas de monde. Même si des fois il regrettait certaines rencontres, ce qui restait néanmoins très rare, le jeune homme brun trouvait que se faire de nouveaux amis était un passe-temps vraiment très enrichissant. apprendre à connaitre l'autre... c'était une expérience formidable pour lui. ne pas mourir sans rien n'avoir connu dans la vie, voilà quelle était sa philosophie de la vie!

bref, Tristan se décida finalement. il allait y aller à ce bal, même si son pouvoir lui cassait parfois les pieds, il allait prendre sur lui et se bouger un peu. il voulait voir ce monde, cette fête, annonçant avec joie l'arrivée de l'été. Un été qu'il espérait ensoleillé... Mais qu'allait-il se mettre ce soir là? telle était la question à ce moment précis. oui à cet instant précis c'était tout de suite moins gai, il allait devoir faire les magasin pour trouver une tenue acceptable lors d'un bal, qui plus est costumé, et les magasins il en avait horreur! alors d'ici là qu'il trouve ce qui conviendrait... il n'était pas en peine de s'arracher les cheveux!

quand enfin ce fut fait, apres plusieurs heures passées à chercher LE vetement parfait pour la soirée, Tristan se prépara tranquillement chez lui. il avait choisit quelque chose de tres simple, il ne falalit en aucun cas chercher la petite bete avec lui. pourquoi se compliquer la tache davantage en voulant toujours le mieux, le plus brodé, le plus dentellé... et pourquoi pas rester dans la simplicité?! c'était ce que lui avait fait, il était resté simple. il portait à présent une chemise aussi blanche que son pantalon était noir. ses chaussures étaient tout aussi noir ébène que le pantalon qui retombait légèrement sur ses lacets, et il portait une veste assez élégante de la meme couleur. pour parfaire le tout, il s'était noué une cravate. cela suffirait bien, ça devait suffir pour une telle soirée! bien entendu, il manqua de peu de l'oublier mais il avait acheté un loup noir qu'il se dépécha de poser sur son nez, faisant passer l'élastique derriere sa tete. et oui, le but d'un bal masqué... c'est d'etre masqué! Il n'eu maintenant plus qu'à se rendre dans la foret où avait lieu la fete et constata que plusieurs personnes étaient deja présentes. parmi elle, Max, qu'il avait connu à l'Area et avec qui le courant ne faisait que passer depuis qu'ils s'étaient revu au centre commercial quelques jours avant. Il décida donc de se rendre vers elle et la salua chaleureusement.

Bonsoir!

J'observais la scène qui s'affichait devant moi. C'était une belle clairière encore bien éclairée par les rayons du soleil qui s'échappaient d'être les arbres. Un petit buffet était dressé dans un coin et des personnes y étaient déjà installées. Parmi elles, je reconnut tout de suite Eve, à cause de ses cheveux et de son maintient: elle avait encore mal à l'endroit où je l'avais blessé et cela se voyait. Rien que de penser à l'immortel, je sentis la morsure de la jeune femme me bruler. Simple impression ou réelle sensation? En tout cas, j'espérait que cela n'allait pas changer quelque chose en moi. Il était hors de question que je m'approche du buffet si elle était là. Cela allait sûrement finir en bagarre et je n'avais pas envie de me battre avec ma robe et mes talons, j'allais les déchirer si je me transformais et je n'en avais pas du tout envie.

J'étais dans mon coin et d'autres personnes étaient arrivés, mais aucun signe de William ou de Tristan. J'avais reçu des invitations à danser de la part d'hommes que je ne connaissais pas et dont j'avais refusé l'invitation. Pourquoi? Si c'était pour me faire peloter, autant ne pas danser. Bon, les hommes n'étaient pas tous comme cela mais je préférais prévenir que guérir. Je regardais les couples danser quand une voix s'éleva près de moi.

"Bonsoir!"

Tournant la tête, je vis un jeune homme très bien habillé et masqué d'un masque noir. Sa voix me disait quelque chose mais je n'arrivais pas à mettre un nom sur cette voix sans voire un visage. J'avais plus une mémoire visuel que auditive mais j'avais déjà entendu des dizaines de fois cette voix, dont notamment à l'area. Et cette voix, qui était une vois ennemi avant... Tristan! Ce costume lui allait à merveille, il était très élégant. Je souris et me levais.

"Trsitan. Comment vas tu? Tu es très élégant!"

Bal masqué... Surement le pire cauchemard de William. Pourtant il décida qu'il allait y aller, à croire qu'il était complétement maso! En même temps, il se doutait qu'il y croiserait Max et puis peut être aussi Enea... Même s'il préférait l'éviter en ce moment après l'accident qui avait eut lieu... Will était chez lui, dans sa chambre et il cherchait desesperement quelque chose à se mettre pour le bal. Il était très en retard! En réalité, il venait juste d'être au courant par une affiche qu'il avait vu dans la rue. Et il avait été très surpris de ne s'en rendre compte que maintenant car le bal, c'était le lendemain. Dans un sens, il était resté un certain temps à l'hopital avec des bandes un peu partout à cause de sa soeur de coeur... Pauvre Max, elle s'en était vraiment voulue, mais il lui pardonnait tout et puis étant lui même un hybride, il comprenait. Will se reprit, ce n'était pas en repensant à de telles choses qu'il trouverait quelque chose à se mettre. La tête dans une armoire, il était à l'affut de n'importe quoi de potable à mettre. Et c'était pas gagné car il avait la facheuse manie d'oublier que ses vétements étaient litéralement déchiquetés, donc les vétements se faisaient rares. Après de longues minutes de réflection, il se décida à sortir et a aller s'acheter un costume digne de ce nom.

Après de longues heures passées dans les magasins, le jeune homme rentra enfin. Il était épuisé! Tout cela l'avait complétement vidé! Heureusement qu'il ne faisait pas ça souvent, sinon il serait déjà mort... Will avait les bras chargés de sacs, il en avait profité pour refaire sa garde robe parce que tout cela commençait à devenir critique! Il rengea ses affaires et posa avec le plus grand soin le costume qu'il porterait le lendemain. Il était fier de lui! Mais là, il avait surtout envie de dormir, ce qu'il fit après avoir mangé.

William était à l'orée de la foret, il portait son costume blanc. De sa main droite, il vérifia que les bandages de son torse étaient toujours en place, alors qu'avec la seconde il se recoiffait, ou plutot se redécoiffa. Il avait opté pour quelque chose de simple mais d'élégant et en plus le blanc lui allait très bien. Il portait donc un pantalon et une veste banche, mais en dessous il avait mis une touche de couleur, enfin si le noir en était une... Une cravate blanche contrastée avec le noir ébéne. Son masque était simple, c'était un tigre blanc. Le jeune homme entra dans la foret et entendit le bruit de la musique, ce qui le fit sourire. Il avait eut raison de venir, au moins on allait voir qu'il n'était pas toujours un grand solitaire... Quand il vit enfin les personnes présentes, il chercha un visage connu, ce qui était presque impossible puisque tous portaient un masque... Il reconnut tout de même Max avec d'autres gens... Will se rendit tout de même jusqu'eux.

"Bonsoir..."

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